La décision du Parlement européen contraste vivement avec le silence assourdissant du corps diplomatique de l’Union européenne (UE), qui n’a à ce jour toujours pas réagi aux violations des droits humains en Arabie saoudite, ni demandé la libération immédiate et sans condition de Raif Badawi. De nombreux États membres de l’UE se sont par ailleurs abstenus de dénoncer le mépris affiché par les autorités saoudiennes pour les droits humains et le droit international, aussi bien en Arabie saoudite qu’à l’étranger.
"Malgré la vague de protestation publique suscitée en Europe et ailleurs dans le monde par le cas de Raif Badawi, on constate une absence criante de mesures concrètes visant à obtenir sa libération au niveau de l’UE et des États membres", a déclaré Iverna McGowan, directrice adjointe du bureau européen d’Amnesty International. "On peut aussi déplorer que l’UE fasse généralement preuve d’un grave manque de volonté lorsqu’elle devrait défendre avec vigueur les droits humains dans le cadre de ses relations avec les autorités saoudiennes."
"Malgré la vague de protestation publique suscitée en Europe et ailleurs dans le monde par le cas de Raif Badawi, on constate une absence criante de mesures concrètes visant à obtenir sa libération au niveau de l’UE et des États membres", a déclaré Iverna McGowan, directrice adjointe du bureau européen d’Amnesty International. "On peut aussi déplorer que l’UE fasse généralement preuve d’un grave manque de volonté lorsqu’elle devrait défendre avec vigueur les droits humains dans le cadre de ses relations avec les autorités saoudiennes."