Selon des militants locaux, Samar Badawi a été appréhendée le matin du 12 janvier 2016 à Djedda, puis transférée dans un poste de police avec Joud, sa fille de deux ans. Au bout de quatre heures d’interrogatoire, elle a été conduite à la prison de Dhaban. Elle aurait été arrêtée au moins en partie à cause de son rôle présumé dans la tenue d’un compte twitter demandant la libération de son ex-mari, Waleed Abu al Khair, un avocat défenseur des droits humains emprisonné.
"L’arrestation de Samar Badawi est un nouveau revers alarmant pour les droits humains en Arabie saoudite, et montre jusqu’où les autorités sont prêtes à aller dans le cadre de leur campagne impitoyable de harcèlement et d’intimidation ayant pour but de faire taire et de soumettre les défenseurs des droits humains", a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
"L’arrestation de Samar Badawi est un nouveau revers alarmant pour les droits humains en Arabie saoudite, et montre jusqu’où les autorités sont prêtes à aller dans le cadre de leur campagne impitoyable de harcèlement et d’intimidation ayant pour but de faire taire et de soumettre les défenseurs des droits humains", a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.