Appui financier de la France dans le projet éducatif calédonien


Par Rédigé le 03/11/2016 (dernière modification le 03/11/2016)

La ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, était en Nouvelle-Calédonie pour une visite officielle. Le point sur les enjeux de ce voyage politique.


Photo (c) Claude Truong-Ngoc

Education Nouvelle-Caledonie.mp3  (615.3 Ko)

Arrivée à l’aéroport de La Tontouta, Najat Vallaud Belkacem, en Nouvelle-Calédonie pour quatre jours, a en effet annoncé officiellement que l’État français investirait dans la mise en œuvre du projet éducatif calédonien. Un projet adopté au Congrès en début d’année qui vise en somme à adapter l’enseignement local à l’identité calédonienne afin d’augmenter la réussite scolaire. Dans une allocution devant les élus de l’institution, la ministre de l’Éducation nationale, de la recherche et des universités a annoncé un engagement financier "d’une hauteur inédite, inégalée" qui irait jusqu’à 2019.

Le protocole d’accord métropole-Nouvelle-Calédonie signé comprend, entre autre, la création de 75 postes pour développer les langues et culture kanak, la montée en compétences des élèves via la mise en place de nouveaux BTS et le bon fonctionnement des deux nouveaux lycées de Pouembout et du Mont Dore. Coût estimé sur trois ans: 2 milliards de francs pacifique soit 16,6 millions d’euros.

A l’approche de l’échéance de mai 2017, ce voyage de Najat Vallaud-Belkacem venu prouver l’intérêt du gouvernement Hollande pour la Nouvelle-Calédonie a une saveur particulière: celle de la campagne présidentielle.







Autres articles dans la même rubrique ou dossier: