"Beatrice Mtetwa est victime d'une arrestation arbitraire et d'une détention illégale, et doit être relâchée immédiatement. Il est effrayant de constater qu'au moment où le Zimbabwe adopte une nouvelle constitution prévoyant une meilleure protection des droits humains, des avocats fassent l'objet de harcèlement et d'actes d'intimidation de façon aussi flagrante dans le cadre de leur travail légitime", a déclaré Noel Kututwa, directeur d'Amnesty International pour l'Afrique australe.
Les avocats de Beatrice Mtetwa ont saisi une Haute cour qui a rapidement ordonné la libération immédiate de cette femme, au motif que son interpellation était illégale. Néanmoins, la police a refusé d'obéir à cette décision et a maintenu Beatrice Mtetwa en garde à vue. Pendant la nuit, deux policiers sont entrés dans sa cellule et ont essayé de lui prendre ses couvertures. Elle s'était vue refuser le droit de contacter sa famille et de se laver.
À l'issue de l'audience du 20 mars, la cour a rejeté la requête de cette femme, qui a été renvoyée en détention jusqu'au 3 avril.
"Les autorités zimbabwéennes doivent s'assurer que les avocats puissent mener leurs activités professionnelles sans faire l'objet d'actes d'intimidation et sans entrave, harcèlement ou ingérence indue."
Amnesty International a constaté une augmentation du nombre d'atteintes au droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion juste avant le référendum qui a été organisé récemment dans ce pays, et alors que se profilent les élections générales, qui devraient avoir lieu dans quelques mois.
Les avocats de Beatrice Mtetwa ont saisi une Haute cour qui a rapidement ordonné la libération immédiate de cette femme, au motif que son interpellation était illégale. Néanmoins, la police a refusé d'obéir à cette décision et a maintenu Beatrice Mtetwa en garde à vue. Pendant la nuit, deux policiers sont entrés dans sa cellule et ont essayé de lui prendre ses couvertures. Elle s'était vue refuser le droit de contacter sa famille et de se laver.
À l'issue de l'audience du 20 mars, la cour a rejeté la requête de cette femme, qui a été renvoyée en détention jusqu'au 3 avril.
"Les autorités zimbabwéennes doivent s'assurer que les avocats puissent mener leurs activités professionnelles sans faire l'objet d'actes d'intimidation et sans entrave, harcèlement ou ingérence indue."
Amnesty International a constaté une augmentation du nombre d'atteintes au droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion juste avant le référendum qui a été organisé récemment dans ce pays, et alors que se profilent les élections générales, qui devraient avoir lieu dans quelques mois.