La menace de la déflation
L’Europe craint une déflation. Image de gauche libre de droits - Illustration de droite © Stuart Miles
Face à la baisse de la demande, de la chute des prix et des coupures drastiques des effectifs dans les entreprises, l’Europe craint une déflation.
En effet, selon Eurostat, Office Statistique de l’UE-28, le taux d’inflation a baissé en 2013 tant pour l’Union Européenne (1% seulement en 2013 contre 2,3% en 2012) que pour la Zone Euro (baisse à 0,8% en 2013 contre 2,2% en 2012).
Ce faible niveau d’inflation en 2013 s’explique par une hausse sensible des prix dans certains secteurs économiques tels que le domaine de l’énergie (électricité), le CHR (Cafés, hôtels, restaurants) et le tabac, alors qu’une baisse des prix a concomitamment été recensée pour les soins médicaux et paramédicaux, pour l’achat de carburant à destination des transports et dans les télécommunications.
Eurostat fait également état d’une baisse globale des prix du logement dans la Zone Euro à -1,3% et pour l’Union Européenne à -0,5%, à l’exception de l’Estonie pour qui l’immobilier augmente de +11%, du Luxembourg (+7%), de la Lettonie (+6%) pour les principales augmentations. Les plus forts fléchissements immobiliers sont constatés pour la Croatie (-17%), Chypre (-8%) et l’Espagne (-6%).
Bonne nouvelle pour les marchés: "La reprise de l'Eurozone continue de s'intensifier en janvier", confie Chris Williamson de Markit, société spécialisée dans les études de marché.
En novembre 2013 déjà, malgré la crise toujours présente, l’UE-28 totalisait un excédent de +3 milliards d’euros du commerce international de biens contre -3 milliards d’euros en 2012. En parallèle, la Zone Euro, quant à elle, affichait un excédent de 17 milliards d’euros contre 13 milliards sur la même période en 2012.
Les principaux pays qui ont concouru à cet excédent commercial de l’UE-28, de janvier à octobre en 2013, étaient la Suisse avec des échanges de +67 milliards d’euros, les États-Unis (+77 milliards d’euros), la Turquie (+24 milliards d’euros) et le Brésil (+6 milliards d’euros). Le commerce de l’UE-28 a ralenti de janvier à octobre 2013 avec la Chine (-111 milliards), la Russie (-72 milliards d’euros), la Norvège (-32 milliards d’euros) et le japon (-2 milliards). Mais globalement, les chiffres des exportations augurent d’une reprise économique, timide mais présente pour l’Europe.
Pour l'UE, de janvier à octobre 2013, par secteur, ce sont les exportations de matières premières qui ont le plus baissé (-1%) tandis que les produits manufacturés sont restés en équilibre par rapport à 2012. Fortes régressions également pour les importations de matières premières (-7%) ainsi que celles de produits manufacturés (-4%).
Pour la Zone Euro, les exportations de matières premières et de produits manufacturés se sont maintenues avec une croissance à +1% alors que les importations de matières premières et de produits manufacturés ont continué de baisser respectivement de -6% et -2%.
En effet, selon Eurostat, Office Statistique de l’UE-28, le taux d’inflation a baissé en 2013 tant pour l’Union Européenne (1% seulement en 2013 contre 2,3% en 2012) que pour la Zone Euro (baisse à 0,8% en 2013 contre 2,2% en 2012).
Ce faible niveau d’inflation en 2013 s’explique par une hausse sensible des prix dans certains secteurs économiques tels que le domaine de l’énergie (électricité), le CHR (Cafés, hôtels, restaurants) et le tabac, alors qu’une baisse des prix a concomitamment été recensée pour les soins médicaux et paramédicaux, pour l’achat de carburant à destination des transports et dans les télécommunications.
Eurostat fait également état d’une baisse globale des prix du logement dans la Zone Euro à -1,3% et pour l’Union Européenne à -0,5%, à l’exception de l’Estonie pour qui l’immobilier augmente de +11%, du Luxembourg (+7%), de la Lettonie (+6%) pour les principales augmentations. Les plus forts fléchissements immobiliers sont constatés pour la Croatie (-17%), Chypre (-8%) et l’Espagne (-6%).
Bonne nouvelle pour les marchés: "La reprise de l'Eurozone continue de s'intensifier en janvier", confie Chris Williamson de Markit, société spécialisée dans les études de marché.
En novembre 2013 déjà, malgré la crise toujours présente, l’UE-28 totalisait un excédent de +3 milliards d’euros du commerce international de biens contre -3 milliards d’euros en 2012. En parallèle, la Zone Euro, quant à elle, affichait un excédent de 17 milliards d’euros contre 13 milliards sur la même période en 2012.
Les principaux pays qui ont concouru à cet excédent commercial de l’UE-28, de janvier à octobre en 2013, étaient la Suisse avec des échanges de +67 milliards d’euros, les États-Unis (+77 milliards d’euros), la Turquie (+24 milliards d’euros) et le Brésil (+6 milliards d’euros). Le commerce de l’UE-28 a ralenti de janvier à octobre 2013 avec la Chine (-111 milliards), la Russie (-72 milliards d’euros), la Norvège (-32 milliards d’euros) et le japon (-2 milliards). Mais globalement, les chiffres des exportations augurent d’une reprise économique, timide mais présente pour l’Europe.
Pour l'UE, de janvier à octobre 2013, par secteur, ce sont les exportations de matières premières qui ont le plus baissé (-1%) tandis que les produits manufacturés sont restés en équilibre par rapport à 2012. Fortes régressions également pour les importations de matières premières (-7%) ainsi que celles de produits manufacturés (-4%).
Pour la Zone Euro, les exportations de matières premières et de produits manufacturés se sont maintenues avec une croissance à +1% alors que les importations de matières premières et de produits manufacturés ont continué de baisser respectivement de -6% et -2%.
La France, toujours derrière
La France ne fait pas partie des pays à qui ces échanges ont bénéficié.
Les pays qui ont le plus tiré avantage de ces échanges commerciaux sont dans l’ordre l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Irlande, l’Italie, la Belgique, la République tchèque. Les pays qui en ont le plus pâti sont dans l’ordre le Royaume-Uni, la France, la Grèce et l’Espagne.
L’activité économique de la France se tasse. L’Insee voit rouge également avec au troisième trimestre 2013 un PIB français de -0,1% alors qu’il avait rebondi de +0,5% au précédent trimestre.
L’activité de la France ralentit et selon Chris Williamson "pourrait continuer à freiner la reprise de la région au cours des mois à venir". D’après Markit, la politique actuelle du gouvernement français impacte directement sur le tissus industriel et la prise de risques des chefs d’entreprise dans l’Hexagone.
Au sein de la Zone Euro, a confié Chris Williamson, "la croissance trimestrielle allemande devrait compenser l'état stationnaire de l'économie française".
L’Allemagne draine toujours la Zone Euro. Pour Markit, une croissance de 0,6% ou 0,7% est attendue en Allemagne au premier trimestre 2014, grâce à un rebond du secteur manufacturier.
Rappel
UE-28: France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Irlande, Royaume-Uni, Danemark, Grèce, Espagne, Portugal, Finlande, Suède, Autriche, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Slovénie, Chypre, Malte, Bulgarie, Roumanie et Croatie.
Zone Euro: les dix-huit pays de l’UE qui ont adopté l’euro comme monnaie d’échange : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Grèce, Slovénie, Chypre, Malte, Slovaquie, Estonie et Lettonie.
Les pays qui ont le plus tiré avantage de ces échanges commerciaux sont dans l’ordre l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Irlande, l’Italie, la Belgique, la République tchèque. Les pays qui en ont le plus pâti sont dans l’ordre le Royaume-Uni, la France, la Grèce et l’Espagne.
L’activité économique de la France se tasse. L’Insee voit rouge également avec au troisième trimestre 2013 un PIB français de -0,1% alors qu’il avait rebondi de +0,5% au précédent trimestre.
L’activité de la France ralentit et selon Chris Williamson "pourrait continuer à freiner la reprise de la région au cours des mois à venir". D’après Markit, la politique actuelle du gouvernement français impacte directement sur le tissus industriel et la prise de risques des chefs d’entreprise dans l’Hexagone.
Au sein de la Zone Euro, a confié Chris Williamson, "la croissance trimestrielle allemande devrait compenser l'état stationnaire de l'économie française".
L’Allemagne draine toujours la Zone Euro. Pour Markit, une croissance de 0,6% ou 0,7% est attendue en Allemagne au premier trimestre 2014, grâce à un rebond du secteur manufacturier.
Rappel
UE-28: France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Irlande, Royaume-Uni, Danemark, Grèce, Espagne, Portugal, Finlande, Suède, Autriche, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Slovénie, Chypre, Malte, Bulgarie, Roumanie et Croatie.
Zone Euro: les dix-huit pays de l’UE qui ont adopté l’euro comme monnaie d’échange : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Grèce, Slovénie, Chypre, Malte, Slovaquie, Estonie et Lettonie.