Le Konzerthaus de Berlin et ses colonnes habillées de gilets de sauvetage. Photo (c) Mompl
Artiste sculpteur, photographe, plasticien, performeur... Ai Weiwei, en plus de s'appliquer à toutes les formes d'art, est aussi un homme militant. Déjà installé sur l'île grecque de Lesbos, il décide aujourd'hui de s'engager en faveur des réfugiés qui traversent la mer Égée depuis la Turquie jusqu'en Grèce. "Beaucoup de gens ont perdu la vie en mer (...), il leur faut un monument".
L'art d'Ai Weiwei devient alors l'objet d'une prise de conscience. Ayant déjà habillé les colonnes du Konzerthaus de Berlin de gilets de sauvetage, l'artiste met le spectateur "face aux conséquences de la crise migratoire européenne" et du danger encouru par les nombreux réfugiés qui décident de quitter leur pays et monter sur ces radeaux pour franchir des frontières - leur gilet devenant symbole d'un exode mais aussi d'une survie en pleine mer.
L'art d'Ai Weiwei devient alors l'objet d'une prise de conscience. Ayant déjà habillé les colonnes du Konzerthaus de Berlin de gilets de sauvetage, l'artiste met le spectateur "face aux conséquences de la crise migratoire européenne" et du danger encouru par les nombreux réfugiés qui décident de quitter leur pays et monter sur ces radeaux pour franchir des frontières - leur gilet devenant symbole d'un exode mais aussi d'une survie en pleine mer.
Ai Weiwei au contact des réfugiés. Capture d'écran du compte Instagram de l'artiste @aiww
Le "projet de mémorial" s'inscrit dans la poursuite de ce travail. Ai Weiwei s'applique sur le terrain, au contact des réfugiés. Son compte Instagram et Twitter témoignent de cet engagement, le montrant aux côtés de ces hommes, marchant sur les routes, embarquant sur des navires, perdus entre terre et mer.
"C'est un moment historique, quelle que soit la perspective où l'on se place. En tant qu'artiste, je veux être plus impliqué".
L'homme qui fut surnommé "Ai Welai (celui qui aime l'avenir)" lors de ses engagements passés sur le massacre de Tian'anmen, (le Tibet)... fera participer ses propres étudiants à cet honorable projet.
"C'est un moment historique, quelle que soit la perspective où l'on se place. En tant qu'artiste, je veux être plus impliqué".
L'homme qui fut surnommé "Ai Welai (celui qui aime l'avenir)" lors de ses engagements passés sur le massacre de Tian'anmen, (le Tibet)... fera participer ses propres étudiants à cet honorable projet.