Afrique du Sud: Suspendre les responsables présumés des homicides de Marikana

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Par J.N.B.L. Rédigé le 21/08/2015 (dernière modification le 21/08/2015)

Il faut suspendre immédiatement tous les agents de la police sud-africaine impliqués dans les homicides de Marikana et ceux qui les ont couverts, en attendant les conclusions d’une nouvelle enquête, a déclaré Amnesty International à l’approche du troisième anniversaire de l’homicide illégal de 34 mineurs grévistes.


Afrique du Sud Marikana  (206.74 Ko)

Trois ans après les faits, pas un seul policier n’a été suspendu ni amené à rendre des comptes.

"Alors que la hiérarchie policière serre les rangs face aux solides éléments à charge figurant dans le rapport de la Commission Farlam, il est crucial que le président Zuma se saisisse fermement du dossier et prenne des mesures à l’encontre de ceux qui se trouvent à la tête de la police. S’il ne le fait pas, les homicides illégaux commis par des policiers le 16 août 2012 à Marikana demeureront impunis. Les victimes et leurs familles sont actuellement privées de justice, ce qui est inacceptable", a déclaré Deprose Muchena, directeur d’Amnesty International pour l’Afrique australe.

L’opération policière menée le 16 août 2012 a été déclenchée à la suite d’une décision prise la veille au soir par des hauts responsables de la police. Elle visait à désarmer et disperser de force les grévistes alors qu’une effusion de sang était à prévoir. En juin 2015, la Commission d’enquête Marikana (également appelée Commission Farlam) a publié un rapport dans lequel elle qualifiait d’imprudente et d’inexplicable cette décision qui, selon elle, avait été la "cause décisive" des homicides.







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