Un an après les atteintes aux droits humains de grande ampleur perpétrées dans la mine de la société Lonmin à Marikana, la tâche essentielle consistant à amener les responsables de ces actes à rendre des comptes n’a pas été menée à bien et risque de ne pas l’être.
La commission d’enquête, mise en place par les autorités pour établir les faits et faire des recommandations au gouvernement, traverse actuellement une crise.
"À tous égards, le résultat de l’opération policière menée à Marikana était absolument catastrophique. Les conséquences durables sur le respect et la protection des droits humains en Afrique du Sud seront lourdes si les autorités ne prennent pas les mesures nécessaires afin de mettre en œuvre l’obligation de rendre des comptes pour les événements survenus à Marikana le 16 août 2012", a indiqué Noel Kututwa, directeur adjoint du programme Afrique d’Amnesty International.
À Marikana, 34 mineurs en grève étaient morts sous les tirs de la police. Plus de 80 mineurs avaient également été grièvement blessés. Les mineurs blessés, témoins directs des événements du 16 août 2012, ont décidé de suspendre leur participation aux travaux de la Commission. Ces hommes, inculpés de charges pénales liées à ces évènements, se sont retirés en juillet en raison du manque de fonds destinés à leur représentation juridique. Ils se sont adressés à la Cour constitutionnelle pour former un recours contre cet accès discriminatoire aux travaux de la Commission.
Les risques de représailles sont illustrés par le conflit social qui se poursuit, par le climat de peur et par les homicides qui sont encore commis dans le secteur de Marikana.
Si elle n’est pas résolue, cette situation, qui affecte la légitimité de la Commission, risque également de retentir sur d’autres procédures d’obligation de rendre des comptes et de réparation qui dépendent des conclusions de la Commission.
Amnesty International exhorte le gouvernement à veiller à ce que la commission puisse mener à bien sa mission, dans des conditions parfaitement équitables pour tous, en soutenant la pleine et entière participation de toutes les parties.
La commission d’enquête, mise en place par les autorités pour établir les faits et faire des recommandations au gouvernement, traverse actuellement une crise.
"À tous égards, le résultat de l’opération policière menée à Marikana était absolument catastrophique. Les conséquences durables sur le respect et la protection des droits humains en Afrique du Sud seront lourdes si les autorités ne prennent pas les mesures nécessaires afin de mettre en œuvre l’obligation de rendre des comptes pour les événements survenus à Marikana le 16 août 2012", a indiqué Noel Kututwa, directeur adjoint du programme Afrique d’Amnesty International.
À Marikana, 34 mineurs en grève étaient morts sous les tirs de la police. Plus de 80 mineurs avaient également été grièvement blessés. Les mineurs blessés, témoins directs des événements du 16 août 2012, ont décidé de suspendre leur participation aux travaux de la Commission. Ces hommes, inculpés de charges pénales liées à ces évènements, se sont retirés en juillet en raison du manque de fonds destinés à leur représentation juridique. Ils se sont adressés à la Cour constitutionnelle pour former un recours contre cet accès discriminatoire aux travaux de la Commission.
Les risques de représailles sont illustrés par le conflit social qui se poursuit, par le climat de peur et par les homicides qui sont encore commis dans le secteur de Marikana.
Si elle n’est pas résolue, cette situation, qui affecte la légitimité de la Commission, risque également de retentir sur d’autres procédures d’obligation de rendre des comptes et de réparation qui dépendent des conclusions de la Commission.
Amnesty International exhorte le gouvernement à veiller à ce que la commission puisse mener à bien sa mission, dans des conditions parfaitement équitables pour tous, en soutenant la pleine et entière participation de toutes les parties.