Ces membres de l'Unité de lutte contre le crime organisé de Cato Manor, aujourd'hui dissoute, ont comparu devant le tribunal de première instance de Durban jeudi 21 juin 2012 pour répondre d'une longue liste d'accusations, notamment de meurtre, coups et blessures, vol et possession illégale d'armes à feu et de munitions. Parmi leurs victimes présumées figuraient le propriétaire d'une compagnie de taxis, Bongani Mkhize, tué trois mois après que la Cour suprême d'Afrique du Sud ait rendu un arrêt enjoignant à la police de ne pas le tuer, et un lycéen de 15 ans, Kwazi Ndlovu, abattu lorsque des membres de l'Unité lourdement armés ont fait irruption chez lui.
"Des journalistes, des avocats, des observateurs chargés de veiller au respect des droits humains et des familles de victimes se battent depuis plus de quatre ans pour obtenir que les membres de l'Unité de Cato Manor répondent de leurs crimes. Jusqu'à présent, leurs efforts se sont heurtés à un climat d'impunité alimenté par des déclarations publiques de hauts responsables politiques et de la police, sur fond de guerre contre la criminalité", a déclaré Mary Rayner, chercheuse sur l'Afrique du Sud à Amnesty International.
Les arrestations ont fait suite aux récentes investigations menées par la Direction indépendante des enquêtes de police (anciennement Direction indépendante des plaintes, ICD) et l'Unité des « faucons » de la police sud-africaine, dans le sillage d'un rapport accablant sur les activités de l'Unité de lutte contre le crime organisé paru dans le journal South African Sunday Times en décembre 2011. Bien consciente des menaces de violence et des actes d'intimidation visant les personnes qui enquêtent et dénoncent ces crimes, Amnesty International exhorte les autorités à garantir leur sécurité. Par ailleurs, les victimes d'atteintes aux droits humains et leurs familles n'ont pas véritablement accès à la justice en raison de la corruption, des ingérences dans les enquêtes criminelles menées précédemment et de l'intimidation des témoins.
Amnesty International engage les autorités à garantir l'intégrité, l'impartialité et l'indépendance des enquêtes en cours, ainsi que la protection des procédures pénales et la sécurité des témoins. Ces aspects sont d'autant plus cruciaux que ces procédures doivent au final déboucher sur la comparution en justice de tous les responsables présumés, y compris de ceux qui ont fermé les yeux. Comme elle l'a recommandé lors de l'Examen périodique universel des Nations unies sur l'Afrique du Sud en juin 2012, Amnesty International engage le gouvernement sud-africain à dénoncer publiquement et sans ambiguïté les actes de torture et les exécutions extrajudiciaires, violations des droits humains qu'on ne saurait en aucun cas justifier.
"Des journalistes, des avocats, des observateurs chargés de veiller au respect des droits humains et des familles de victimes se battent depuis plus de quatre ans pour obtenir que les membres de l'Unité de Cato Manor répondent de leurs crimes. Jusqu'à présent, leurs efforts se sont heurtés à un climat d'impunité alimenté par des déclarations publiques de hauts responsables politiques et de la police, sur fond de guerre contre la criminalité", a déclaré Mary Rayner, chercheuse sur l'Afrique du Sud à Amnesty International.
Les arrestations ont fait suite aux récentes investigations menées par la Direction indépendante des enquêtes de police (anciennement Direction indépendante des plaintes, ICD) et l'Unité des « faucons » de la police sud-africaine, dans le sillage d'un rapport accablant sur les activités de l'Unité de lutte contre le crime organisé paru dans le journal South African Sunday Times en décembre 2011. Bien consciente des menaces de violence et des actes d'intimidation visant les personnes qui enquêtent et dénoncent ces crimes, Amnesty International exhorte les autorités à garantir leur sécurité. Par ailleurs, les victimes d'atteintes aux droits humains et leurs familles n'ont pas véritablement accès à la justice en raison de la corruption, des ingérences dans les enquêtes criminelles menées précédemment et de l'intimidation des témoins.
Amnesty International engage les autorités à garantir l'intégrité, l'impartialité et l'indépendance des enquêtes en cours, ainsi que la protection des procédures pénales et la sécurité des témoins. Ces aspects sont d'autant plus cruciaux que ces procédures doivent au final déboucher sur la comparution en justice de tous les responsables présumés, y compris de ceux qui ont fermé les yeux. Comme elle l'a recommandé lors de l'Examen périodique universel des Nations unies sur l'Afrique du Sud en juin 2012, Amnesty International engage le gouvernement sud-africain à dénoncer publiquement et sans ambiguïté les actes de torture et les exécutions extrajudiciaires, violations des droits humains qu'on ne saurait en aucun cas justifier.