L’organisation a parlé à de nombreuses personnes, des femmes pour la plupart, ayant fui Kunduz depuis lundi 28 septembre, lorsque les talibans ont soudainement lancé l’assaut contre la ville. Des défenseures des droits humains de Kunduz ont évoqué une "liste de cibles" utilisée par les talibans pour retrouver militants et autres, et expliqué que les combattants ont violé et tué de nombreux civils.
"Les témoignages que nous avons recueillis dépeignent le règne de la terreur imposé par les talibans lorsqu’ils ont pris Kunduz. Les nombreux témoignages crédibles faisant état d’homicides, de viols et d’autres atrocités infligées aux résidents de la ville doivent inciter les autorités afghanes à en faire plus désormais pour protéger les civils, en particulier dans les zones où de nouveaux affrontements semblent imminents", a déclaré Horia Mosadiq, spécialiste de l’Afghanistan à Amnesty International.
"Les témoignages que nous avons recueillis dépeignent le règne de la terreur imposé par les talibans lorsqu’ils ont pris Kunduz. Les nombreux témoignages crédibles faisant état d’homicides, de viols et d’autres atrocités infligées aux résidents de la ville doivent inciter les autorités afghanes à en faire plus désormais pour protéger les civils, en particulier dans les zones où de nouveaux affrontements semblent imminents", a déclaré Horia Mosadiq, spécialiste de l’Afghanistan à Amnesty International.