"Je déteste la religion, le Coran, il n'y a que de la haine là-dedans, l'islam, c'est de la merde, c'est ce que je pense. Je ne suis pas raciste, pas du tout. On ne peut pas être raciste envers une religion [...], j'en ai clairement rien à foutre, je dis ce que je veux, ce que je pense. Votre religion, c'est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci, au revoir".
Ces propos tenus lors de ce live font suite aux avances que Mila a reçues d'un homme de confession musulmane. Celui-ci n'aurait pas accepté d'être recadré par la jeune adolescente ouvertement homosexuelle et l'aurait insulté de façon virulente par des propos homophobes.
Cette vidéo de plusieurs minutes est partagée sur des milliers de comptes et lancent le début d'un tourbillon infernal pour Mila. Son nom de famille et adresse personnelle sont divulgués ainsi que le lieu de son lycée. Menacée de mort et de viol, elle est attendue par de nombreuses personnes à la sortie de son école. Mila n'a alors pas d'autres choix que de se déscolariser et se mettre en sécurité.
Certaines personnalités politiques comme Marine Le Pen et Marlène Schiappa viennent en aide à Mila en invoquant le droit au blasphème et en exigeant une sécurité renforcée pour la jeune femme. Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer a apporté son aide pour rescolariser au plus vite la jeune fille dans un environnement plus paisible.
Les réseaux sociaux ne cessent de commenter cette histoire avec les hashtag "Je suis Mila" et "Je ne suis pas Mila". Toutes les chaines de télévisions et de radio en parlent en faisant intervenir notamment des responsables politiques et des intellectuels.
La justice s'en mêle et ouvre deux enquêtes. La première visant à déterminer si les propos de Mila sont punissables pénalement ou si la liberté d'expression et le droit au blasphème sont respectés. Elle sera classée sans suite. La deuxième enquête, toujours en cours, concerne toutes les personnes en lien avec cette affaire pour harcèlement et menace de mort et de crimes.
Mila a demandé un seul droit de réponse et s'est rendu dans l'émission Quotidien afin d'échanger sur cette vidéo. Si elle s'est excusée auprès des personnes qui pratiquent leur religion pour la vulgarité de ses propos, elle ne regrette pas sa pensée et revendique son droit au blasphème.
A seulement 16 ans, Mila s'est retrouvé au coeur d'une polémique hors de sa portée. Outre les propos de cette jeune fille, c'est le droit au blasphème qui a été remis en question. Est-il autorisé d'être vulgaire et injurieux envers une religion ? Le droit de critiquer une religion a-t-il des limites ? Le Président de la République a tenu à rappeler la loi : « La loi est claire : nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions. Ce qui est interdit, c'est l'appel à la haine, l'atteinte à la dignité. Je ne céderai pas là-dessus. L'ordre républicain n'est pas l'ordre moral »
Ces propos tenus lors de ce live font suite aux avances que Mila a reçues d'un homme de confession musulmane. Celui-ci n'aurait pas accepté d'être recadré par la jeune adolescente ouvertement homosexuelle et l'aurait insulté de façon virulente par des propos homophobes.
Cette vidéo de plusieurs minutes est partagée sur des milliers de comptes et lancent le début d'un tourbillon infernal pour Mila. Son nom de famille et adresse personnelle sont divulgués ainsi que le lieu de son lycée. Menacée de mort et de viol, elle est attendue par de nombreuses personnes à la sortie de son école. Mila n'a alors pas d'autres choix que de se déscolariser et se mettre en sécurité.
Certaines personnalités politiques comme Marine Le Pen et Marlène Schiappa viennent en aide à Mila en invoquant le droit au blasphème et en exigeant une sécurité renforcée pour la jeune femme. Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer a apporté son aide pour rescolariser au plus vite la jeune fille dans un environnement plus paisible.
Les réseaux sociaux ne cessent de commenter cette histoire avec les hashtag "Je suis Mila" et "Je ne suis pas Mila". Toutes les chaines de télévisions et de radio en parlent en faisant intervenir notamment des responsables politiques et des intellectuels.
La justice s'en mêle et ouvre deux enquêtes. La première visant à déterminer si les propos de Mila sont punissables pénalement ou si la liberté d'expression et le droit au blasphème sont respectés. Elle sera classée sans suite. La deuxième enquête, toujours en cours, concerne toutes les personnes en lien avec cette affaire pour harcèlement et menace de mort et de crimes.
Mila a demandé un seul droit de réponse et s'est rendu dans l'émission Quotidien afin d'échanger sur cette vidéo. Si elle s'est excusée auprès des personnes qui pratiquent leur religion pour la vulgarité de ses propos, elle ne regrette pas sa pensée et revendique son droit au blasphème.
A seulement 16 ans, Mila s'est retrouvé au coeur d'une polémique hors de sa portée. Outre les propos de cette jeune fille, c'est le droit au blasphème qui a été remis en question. Est-il autorisé d'être vulgaire et injurieux envers une religion ? Le droit de critiquer une religion a-t-il des limites ? Le Président de la République a tenu à rappeler la loi : « La loi est claire : nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions. Ce qui est interdit, c'est l'appel à la haine, l'atteinte à la dignité. Je ne céderai pas là-dessus. L'ordre républicain n'est pas l'ordre moral »