Seize pays concernés
En France, une réunion de crise s'ouvre ce lundi à Bercy. Le gouvernement a convoqué l'ensemble de la filière professionnelle. Le ministre délégué à l'agro-alimentaire Guillaume Garot explique: "Il s'agit de faire le point avec l'ensemble des acteurs de la filière agroalimentaire, de ce qui s'est passé et de pouvoir en tirer les premières leçons et Il faudra faire un point sur la traçabilité des viandes".
La ministre de la Santé Marisol Touraine qui a déclaré qu'on était "manifestement face à ce qui ressemble à une fraude de grande ampleur qui traverse l'ensemble de l'Europe et qui avait pour objectif de faire gagner de l'argent à certaines entreprises". Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a de son côté rappelé: "Non seulement il faut une enquête, mais il faut des sanctions". Pour le ministre français à la Consommation, Benoît Hamon, il dénonce cette architecture qui "relève avant tout d'une logique financière qui aurait rapporté plus de 300.000 euros".
Dans cet imbroglio de sous-traitance, beaucoup de noms de sociétés cités à s'expliquer et des réactions comme celles du ministre britannique de l'Environnement, Owen Paterson à l'issue d'une réunion d'urgence à Londres avec les autorités sanitaires et les principales chaînes de supermarchés, mettent en garde: "Il est possible que nous ayons d'autres mauvaises nouvelles. (...) Je pense que nous devons être réalistes. Dans ce scandale, on a affaire soit à une grave négligence, soit à un complot international criminel, consistant à mettre volontairement du cheval dans des produits étiquetés viande de bœuf". En tout seize pays seraient ainsi concernés.
Pour sa part le Président roumain Traian Basescu a annoncé lors d'une conférence de presse que s'il s'avérait qu'un producteur roumain avait commis des irrégularités, "la Roumanie serait dé-crédibilisée pour de nombreuses années. Je veux croire et j'espère que cela ne sera pas le cas. Je sais que les institutions de l'État ont ouvert une enquête et j'espère qu'il ne s'agit pas d'un faux étiquetage du côté roumain".
Le groupe alimentaire Findus, un des distributeurs de ces plats cuisinés incriminés, le premier à avoir dénoncé la supercherie, a signifié en France le dépôt d'une plainte contre X. Le directeur général de Findus France, Matthieu Lambeaux souligne dans un communiqué:"Nous avons été trompés". Depuis Londres, Findus a estimé que cette fraude à la viande de cheval pourrait remonter à août 2012, et qu'il était peu probable qu'elle soit "accidentelle".
La démesure de la mesure vient peut-être d'un entre-filet parmi nombre d'articles parus ces dernières heures sur cette polémique, avec en plus cette demande de l'Agence britannique de Sécurité Alimentaire (FSA) réclamant à Findus d'effectuer "des tests" pour identifier la présence éventuelle dans les lasagnes de la phénylbutazone. La viande de cheval ne présente pas de risque pour la santé. Mais la présence dans cette viande d'un produit utilisé pour traiter la douleur chez les chevaux, interdit à la consommation humaine, pourrait être une crainte de risque pour la santé.
Le hamburger - ou autre plat de viande - fait à partir de cellules souches pourrait, d'un coup, reprendre un regain d'intérêt auprès des scientifiques de la nutrition, ce qui mettrait enfin d'accord tous, y compris les défenseurs d'animaux. (Voir ci-dessous)
La ministre de la Santé Marisol Touraine qui a déclaré qu'on était "manifestement face à ce qui ressemble à une fraude de grande ampleur qui traverse l'ensemble de l'Europe et qui avait pour objectif de faire gagner de l'argent à certaines entreprises". Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a de son côté rappelé: "Non seulement il faut une enquête, mais il faut des sanctions". Pour le ministre français à la Consommation, Benoît Hamon, il dénonce cette architecture qui "relève avant tout d'une logique financière qui aurait rapporté plus de 300.000 euros".
Dans cet imbroglio de sous-traitance, beaucoup de noms de sociétés cités à s'expliquer et des réactions comme celles du ministre britannique de l'Environnement, Owen Paterson à l'issue d'une réunion d'urgence à Londres avec les autorités sanitaires et les principales chaînes de supermarchés, mettent en garde: "Il est possible que nous ayons d'autres mauvaises nouvelles. (...) Je pense que nous devons être réalistes. Dans ce scandale, on a affaire soit à une grave négligence, soit à un complot international criminel, consistant à mettre volontairement du cheval dans des produits étiquetés viande de bœuf". En tout seize pays seraient ainsi concernés.
Pour sa part le Président roumain Traian Basescu a annoncé lors d'une conférence de presse que s'il s'avérait qu'un producteur roumain avait commis des irrégularités, "la Roumanie serait dé-crédibilisée pour de nombreuses années. Je veux croire et j'espère que cela ne sera pas le cas. Je sais que les institutions de l'État ont ouvert une enquête et j'espère qu'il ne s'agit pas d'un faux étiquetage du côté roumain".
Le groupe alimentaire Findus, un des distributeurs de ces plats cuisinés incriminés, le premier à avoir dénoncé la supercherie, a signifié en France le dépôt d'une plainte contre X. Le directeur général de Findus France, Matthieu Lambeaux souligne dans un communiqué:"Nous avons été trompés". Depuis Londres, Findus a estimé que cette fraude à la viande de cheval pourrait remonter à août 2012, et qu'il était peu probable qu'elle soit "accidentelle".
La démesure de la mesure vient peut-être d'un entre-filet parmi nombre d'articles parus ces dernières heures sur cette polémique, avec en plus cette demande de l'Agence britannique de Sécurité Alimentaire (FSA) réclamant à Findus d'effectuer "des tests" pour identifier la présence éventuelle dans les lasagnes de la phénylbutazone. La viande de cheval ne présente pas de risque pour la santé. Mais la présence dans cette viande d'un produit utilisé pour traiter la douleur chez les chevaux, interdit à la consommation humaine, pourrait être une crainte de risque pour la santé.
Le hamburger - ou autre plat de viande - fait à partir de cellules souches pourrait, d'un coup, reprendre un regain d'intérêt auprès des scientifiques de la nutrition, ce qui mettrait enfin d'accord tous, y compris les défenseurs d'animaux. (Voir ci-dessous)