La formule expérimentale de l'école-bateau se termine par l'échouage devant la Cour d'assises des mineurs
L'association proposait une alternative à l'éducation et à l'enseignement de nos écoles pour un épanouissement intellectuel, psychologique, affectif et social. Cette école alternative sillonnait les mers.
Après une première plainte enregistrée en 1994, Léonide Kameneff et trois ex-membres d'équipage comparaissent aujourd'hui devant les assises des mineurs de la capitale française pour les viols de plusieurs enfants à bord d'un ancien thonier à voiles de 28 m.
Le principal accusé est incarcéré une première fois pendant quatre mois puis bénéficie d'un non-lieu pour vice de procédure. Quelques années plus tard, un jeune homme dépose une plainte auprès de la Brigade de protection des mineurs de Paris. Comme les faits dénoncés se sont produits dans les Caraïbes, c'est un juge d'instruction de Fort-de-France qui est saisi et les policiers retrouvent d'autres participants qui confirment les accusations. En 2006 - entretemps le fondateur s'est réfugié au Venezuela -, le dossier est confié à une juge de métropole qui lance alors un mandat d'arrêt international contre Léonide Kameneff. Il sera extradé en mai 2008 et placé en détention provisoire en France. Mais à peine trois mois plus tard, il est libéré. En 2011, l'homme, trois de ses anciens compagnons de voyage et un ancien élève de l'école-bateau sont renvoyés devant la Cour d'assises des mineurs pour des viols et des agressions sexuelles. Un renvoi confirmé par la Cour de cassation, après les différents appels des accusés. En février 2012, l'État français a été condamné pour "déni de justice", principalement pour la longueur de la procédure et pour réparer le dommage causé par le dysfonctionnement du service de la justice, il a dû verser 245.000 euros de dommages et intérêt à onze parties civiles.
Sur 14 victimes il ne reste que dix aujourd'hui - puisque quatre ont été exclues pour cause de prescription - où s'ajoute une onzième partie civile. Il s'agit d'un jeune homme qui a le double statut de victime et d'accusé puisque de violé il est passé violeur. Éric Morain, avocat des victimes souligne: "Tous les enfants passés sur ce bateau n'ont pas été victimes d'agressions sexuelles. Sur les 400 enfants qui ont participé à ces voyages, 180 ont été entendus. Parmi eux, trente à quarante ont dénoncé des faits pouvant tomber sous le coup de la loi".
Ce procès est public et se tiendra jusqu'au 22 mars 2013.
Après une première plainte enregistrée en 1994, Léonide Kameneff et trois ex-membres d'équipage comparaissent aujourd'hui devant les assises des mineurs de la capitale française pour les viols de plusieurs enfants à bord d'un ancien thonier à voiles de 28 m.
Le principal accusé est incarcéré une première fois pendant quatre mois puis bénéficie d'un non-lieu pour vice de procédure. Quelques années plus tard, un jeune homme dépose une plainte auprès de la Brigade de protection des mineurs de Paris. Comme les faits dénoncés se sont produits dans les Caraïbes, c'est un juge d'instruction de Fort-de-France qui est saisi et les policiers retrouvent d'autres participants qui confirment les accusations. En 2006 - entretemps le fondateur s'est réfugié au Venezuela -, le dossier est confié à une juge de métropole qui lance alors un mandat d'arrêt international contre Léonide Kameneff. Il sera extradé en mai 2008 et placé en détention provisoire en France. Mais à peine trois mois plus tard, il est libéré. En 2011, l'homme, trois de ses anciens compagnons de voyage et un ancien élève de l'école-bateau sont renvoyés devant la Cour d'assises des mineurs pour des viols et des agressions sexuelles. Un renvoi confirmé par la Cour de cassation, après les différents appels des accusés. En février 2012, l'État français a été condamné pour "déni de justice", principalement pour la longueur de la procédure et pour réparer le dommage causé par le dysfonctionnement du service de la justice, il a dû verser 245.000 euros de dommages et intérêt à onze parties civiles.
Sur 14 victimes il ne reste que dix aujourd'hui - puisque quatre ont été exclues pour cause de prescription - où s'ajoute une onzième partie civile. Il s'agit d'un jeune homme qui a le double statut de victime et d'accusé puisque de violé il est passé violeur. Éric Morain, avocat des victimes souligne: "Tous les enfants passés sur ce bateau n'ont pas été victimes d'agressions sexuelles. Sur les 400 enfants qui ont participé à ces voyages, 180 ont été entendus. Parmi eux, trente à quarante ont dénoncé des faits pouvant tomber sous le coup de la loi".
Ce procès est public et se tiendra jusqu'au 22 mars 2013.