Selon l'Association des fabricants et exportateurs de textile au Bangladesh (BGMEA), les ateliers de confection situés dans cet immeuble employaient plus de 2.600 ouvriers
Dans cette catastrophe au bilan humain qui n'arrête pas de s'alourdir, les pompiers et les membres de l'armée tentent toujours d'extraire des survivants avec découpeuses et de foreuses, pendant qu'à l’hôpital de Enam, un nombre impressionnant - on parle de plus d'un milliers - de blessés sont soignés.
L'indignation est à son comble quand on sait que le chiffre des victimes aurait pu être bien moindre si les propriétaires des lieux, injoignables depuis, avaient respecté les consignes données à la première alerte des fissures, constatées par la police le 24 avril. Mustafizur Rahman, le responsable d'une unité de police spécialement chargée du secteur industriel le rappelle à la presse: "Après avoir constaté les fissures mardi, nous leur avons dit de fermer les ateliers. Ils n'en ont pas tenu compte". Un autre responsable de la police, Monir Hossain, indique qu'une enquête avait été ouverte à l'encontre du propriétaire du bâtiment, un membre du parti au pouvoir, pour violation des règles de construction.
La polémique sur un tel drame n'est hélas pas la première. Le secteur textile bangladais a déjà été touché ces derniers mois par d’autres accidents du même genre, reconnus comme étant liés en partie au non-respect des normes de sécurité. Elle relance en même temps le débat sur les conditions de sécurité et de travail auxquelles sous soumis les employés de la filière textile au Bangladesh. Ce pays est le deuxième au monde à approvisionner nombre de marques occidentales.
L'indignation est à son comble quand on sait que le chiffre des victimes aurait pu être bien moindre si les propriétaires des lieux, injoignables depuis, avaient respecté les consignes données à la première alerte des fissures, constatées par la police le 24 avril. Mustafizur Rahman, le responsable d'une unité de police spécialement chargée du secteur industriel le rappelle à la presse: "Après avoir constaté les fissures mardi, nous leur avons dit de fermer les ateliers. Ils n'en ont pas tenu compte". Un autre responsable de la police, Monir Hossain, indique qu'une enquête avait été ouverte à l'encontre du propriétaire du bâtiment, un membre du parti au pouvoir, pour violation des règles de construction.
La polémique sur un tel drame n'est hélas pas la première. Le secteur textile bangladais a déjà été touché ces derniers mois par d’autres accidents du même genre, reconnus comme étant liés en partie au non-respect des normes de sécurité. Elle relance en même temps le débat sur les conditions de sécurité et de travail auxquelles sous soumis les employés de la filière textile au Bangladesh. Ce pays est le deuxième au monde à approvisionner nombre de marques occidentales.