Les deux chefs de gouvernement se sont entendus pour normaliser les relations bilatérales, après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ait présenté les excuses d'Israël à son homologue turc pour la mort de neuf Turcs au cours de l'abordage de la "Flottille de la liberté" en mai 2010 au large de Gaza. En retour le Premier ministre Turc Recep Tayyip Erdogan a accepté d'abandonner les poursuites judiciaires intentées contre les soldats israéliens, suivi par son Ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, pourtant très critique envers Israël, qui a accepté les excuses d'Israël, en confirmant que les "exigences fondamentales de la Turquie avaient été remplies"
Pas de leurre sur ce rapprochement pour la scène internationale - sur fond de peur mondiale - entre la menace grandissante du programme nucléaire iranien et la crainte des armes chimiques du régime syrien. La restauration de relations positives entre les deux pays afin de consolider la paix et la sécurité dans la région, ne peut qu'être saluée.
Du concret s'affiche déjà dans ces déclarations. Le Président israélien Shimon Peres, interrogé sur la possibilité de rencontrer rapidement le Président turc Abdullah Gül, affirme: “Cela peut arriver rapidement. Je veux dire, nous n’avons jamais interrompu nos relations avec la Turquie“. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé samedi qu’il envisageait d’ici fin avril une visite dans les Territoires palestiniens: "Nous allons voir les mesures prévues dans ce processus. Si ces mesures sont correctement appliquées, nous aussi nous apporterons une contribution positive".
Ci-dessous, écoutez l'émission radio de France Culture consacrée à la diplomatie turque
Pas de leurre sur ce rapprochement pour la scène internationale - sur fond de peur mondiale - entre la menace grandissante du programme nucléaire iranien et la crainte des armes chimiques du régime syrien. La restauration de relations positives entre les deux pays afin de consolider la paix et la sécurité dans la région, ne peut qu'être saluée.
Du concret s'affiche déjà dans ces déclarations. Le Président israélien Shimon Peres, interrogé sur la possibilité de rencontrer rapidement le Président turc Abdullah Gül, affirme: “Cela peut arriver rapidement. Je veux dire, nous n’avons jamais interrompu nos relations avec la Turquie“. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé samedi qu’il envisageait d’ici fin avril une visite dans les Territoires palestiniens: "Nous allons voir les mesures prévues dans ce processus. Si ces mesures sont correctement appliquées, nous aussi nous apporterons une contribution positive".
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