Dans le domaine du piratage à la carte bancaire, le feuilleton semble comme "Dallas", interminable, tant l’imagination des malfaiteurs se renouvelle sans cesse. Le dernière méthode recensée touche les terminaux de paiement électronique. Depuis quelques mois en France, il est en train de créer un préjudice sans précèdent chez les détenteurs de cartes bancaires.
Les escrocs ont pour cible des grandes chaînes commerciales, tous reliés au même modèle de terminal de paiement électronique sans fil. Ainsi boutiques, cinémas, restaurants font le jeu des délinquants qui tournent une première fois pour échanger les vrais terminaux de CB par des faux piratés, puis reviennent quelques heures ou quelques jours plus tard pour récupérer leur sésame. Et grâce à une simple application chargée sur un smartphone et des codes confidentiels mémorisés, ils peuvent cloner autant de fausses cartes ressemblant à de vraies et qui pourront être débitées comme les originales avec lesquelles les clients avaient payé! Pour les écouler, les malfrats ont des complices un peu partout dans le monde, principalement en Asie et aux États-Unis.
La division des affaires économiques et financières de la police judiciaire (DIP) de Bordeaux, en charge de l'enquête, n'a pour l'instant pas encore pu identifier les malfaiteurs. En attendant, dans un premier temps, la DIP adresse une note à l'intention des Chambres de commerce et d'industrie pour que l'ensemble des commerçants soient alertés et conseille quelques méthodes préventives simples à mettre en place qui peuvent parer d'ores et déjà ce piratage. Ainsi, personnaliser le TPE permet de s'apercevoir aussitôt d'une substitution. Ou encore, ne pas laisser à la libre disposition du client le terminal, peut également s'avérer efficace.
Les escrocs ont pour cible des grandes chaînes commerciales, tous reliés au même modèle de terminal de paiement électronique sans fil. Ainsi boutiques, cinémas, restaurants font le jeu des délinquants qui tournent une première fois pour échanger les vrais terminaux de CB par des faux piratés, puis reviennent quelques heures ou quelques jours plus tard pour récupérer leur sésame. Et grâce à une simple application chargée sur un smartphone et des codes confidentiels mémorisés, ils peuvent cloner autant de fausses cartes ressemblant à de vraies et qui pourront être débitées comme les originales avec lesquelles les clients avaient payé! Pour les écouler, les malfrats ont des complices un peu partout dans le monde, principalement en Asie et aux États-Unis.
La division des affaires économiques et financières de la police judiciaire (DIP) de Bordeaux, en charge de l'enquête, n'a pour l'instant pas encore pu identifier les malfaiteurs. En attendant, dans un premier temps, la DIP adresse une note à l'intention des Chambres de commerce et d'industrie pour que l'ensemble des commerçants soient alertés et conseille quelques méthodes préventives simples à mettre en place qui peuvent parer d'ores et déjà ce piratage. Ainsi, personnaliser le TPE permet de s'apercevoir aussitôt d'une substitution. Ou encore, ne pas laisser à la libre disposition du client le terminal, peut également s'avérer efficace.