Outre le prix du billet d'autobus et de métro, le manque d'investissements sur la santé et l'éducation publique, il y a surtout la révolte contre les dépenses colossales, évaluée entre 11 et 15 milliards d'euros, engagées par le Brésil pour la 20e édition de la Coupe du monde de football qui se déroulera du 12 juin au 13 juillet 2014.
Des joueurs de la Seleçao brésilienne se sont montrés solidaires avec les manifestants, comme en témoigne la déclaration de l'attaquant Hulk (Givanildo Vieira de Souza) lors d'une conférence de presse à Fortaleza: "Moi qui viens du bas de l'échelle et qui ai maintenant une bonne position, je vois ces manifestations et je sais qu'ils ont parfaitement raison".
La Présidente de la République fédérative du Brésil, populaire en particulier parmi les pauvres et les travailleurs, a essayé d'apaiser les tensions tout en reconnaissant "la nécessité d'améliorer les services publics et d'avoir une meilleure gouvernance à tous les niveaux. L'ampleur des manifestations d'hier illustre la vigueur de notre démocratie, la puissance de la voix de la rue et la civilité de notre population". Dilma Rousseff, au pouvoir depuis 2011, a martelé dans son discours hier à Brasilia: "Mon gouvernement écoute ces voix en faveur du changement. Il est engagé pour la transformation sociale".
Jeudi 20 juin 2013 sera une journée sur haute surveillance, avec des marches prévues dans plusieurs villes du pays, notamment à Rio. Elle coïncidera avec le match Espagne-Tahiti, comptant pour la Coupe des Confédérations de football, répétition générale avant le Mondial qui se déroule dans six villes du pays jusqu'au 30 juin.
A noter que le Brésil a également été choisi pour recevoir les Jeux olympiques d'été 2016 à Rio de Janeiro, du 5 au 21 août. Une occasion d'illustrer la place grandissante du pays sur la scène internationale que les autorités brésiliennes espèrent pouvoir démontrer.
Toutefois, le choix du peuple entre "Panem et circenses" (expression du poète latin Juvénal, signifiant "du pain et du cirque") est clair: ils préfèrent pouvoir manger plutôt qu'avoir des "spectacles"...
Des joueurs de la Seleçao brésilienne se sont montrés solidaires avec les manifestants, comme en témoigne la déclaration de l'attaquant Hulk (Givanildo Vieira de Souza) lors d'une conférence de presse à Fortaleza: "Moi qui viens du bas de l'échelle et qui ai maintenant une bonne position, je vois ces manifestations et je sais qu'ils ont parfaitement raison".
La Présidente de la République fédérative du Brésil, populaire en particulier parmi les pauvres et les travailleurs, a essayé d'apaiser les tensions tout en reconnaissant "la nécessité d'améliorer les services publics et d'avoir une meilleure gouvernance à tous les niveaux. L'ampleur des manifestations d'hier illustre la vigueur de notre démocratie, la puissance de la voix de la rue et la civilité de notre population". Dilma Rousseff, au pouvoir depuis 2011, a martelé dans son discours hier à Brasilia: "Mon gouvernement écoute ces voix en faveur du changement. Il est engagé pour la transformation sociale".
Jeudi 20 juin 2013 sera une journée sur haute surveillance, avec des marches prévues dans plusieurs villes du pays, notamment à Rio. Elle coïncidera avec le match Espagne-Tahiti, comptant pour la Coupe des Confédérations de football, répétition générale avant le Mondial qui se déroule dans six villes du pays jusqu'au 30 juin.
A noter que le Brésil a également été choisi pour recevoir les Jeux olympiques d'été 2016 à Rio de Janeiro, du 5 au 21 août. Une occasion d'illustrer la place grandissante du pays sur la scène internationale que les autorités brésiliennes espèrent pouvoir démontrer.
Toutefois, le choix du peuple entre "Panem et circenses" (expression du poète latin Juvénal, signifiant "du pain et du cirque") est clair: ils préfèrent pouvoir manger plutôt qu'avoir des "spectacles"...