Ces résultats tombent au moment où la France examine devant le Sénat sur fond de polémique le texte de loi sur la transparence de la vie publique les 12 et 15 juillet prochains. Une étude montre que 72% des Français interrogés estiment que la corruption a augmenté ces deux dernières années. Un chiffre élevé que commente Julien Coll, délégué général de Transparency International France: "Ce résultat n'est pas étonnant puisque c'est une tendance que l'on retrouve ailleurs, notamment en Europe. La crise est passée par là, ce qui peut laisser supposer que les résultats sont aussi le reflet d'un pessimisme ambiant. La corruption est la préoccupation numéro 1 dans le monde, devant la pauvreté".
Huguette Labelle, la présidente de Transparency international, déclare comme un avertissement dans un communiqué récent, publié à Berlin au siège de l'ONG: "Les États doivent prendre au sérieux les voix qui s'élèvent contre la corruption et entreprendre des actions concrètes pour favoriser la transparence et pour inciter l'administration à rendre des comptes aux citoyens. Dans les 17 États du G20 couverts par l’enquête, 59% des personnes interrogées déclarent que les efforts de leur gouvernement pour lutter contre la corruption sont insuffisants".
Ce baromètre de la corruption 2013 épingle la classe politique à 3,8 sur une échelle de 1 à 5. Ensuite, dans la panoplie des pots de vins ou bakchichs, le palmarès affiche la police, suivie de la justice, des services d'enregistrement, foncier, santé, éducation, impôts, services collectifs... Démontrant son existence dans les pays de l'OCDE, avec même une recrudescence en ces temps de crise économique.
Le rapport souligne aussi que "dans certains pays, la corruption accompagne les gens ordinaires, de leur naissance jusqu'à leur mort".
Cliquez ici pour le consulter ou voir ci-dessous les résultats publiés
Huguette Labelle, la présidente de Transparency international, déclare comme un avertissement dans un communiqué récent, publié à Berlin au siège de l'ONG: "Les États doivent prendre au sérieux les voix qui s'élèvent contre la corruption et entreprendre des actions concrètes pour favoriser la transparence et pour inciter l'administration à rendre des comptes aux citoyens. Dans les 17 États du G20 couverts par l’enquête, 59% des personnes interrogées déclarent que les efforts de leur gouvernement pour lutter contre la corruption sont insuffisants".
Ce baromètre de la corruption 2013 épingle la classe politique à 3,8 sur une échelle de 1 à 5. Ensuite, dans la panoplie des pots de vins ou bakchichs, le palmarès affiche la police, suivie de la justice, des services d'enregistrement, foncier, santé, éducation, impôts, services collectifs... Démontrant son existence dans les pays de l'OCDE, avec même une recrudescence en ces temps de crise économique.
Le rapport souligne aussi que "dans certains pays, la corruption accompagne les gens ordinaires, de leur naissance jusqu'à leur mort".
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