Qu'est-ce qui pourrait ressembler à une météorite et qui n'en serait pas une?
Plus sérieux, Paul Chodas, scientifique de la NASA, s'étonne de l'infructueuse recherche de débris: "Quand on a une boule de feu de cette taille, on s'attend à ce qu'un grand nombre de fragments frappe le sol, dont certains d'une taille importante". Après que des plongeurs aient sondé, en vain, les fonds du lac Tchebarkoul, lieu de chute présumée d'un des fragments de la météorite et qu'un porte-parole du ministère des Situations d'urgence ait déclaré avoir "pris la décision de cesser les recherches".
En ce lundi un communiqué des scientifiques de l'Université de l'Oural, envoyés sur place, affirme bien avoir retrouvé une cinquantaine de fragments près du lac. Le chef de l'expédition, membre de l'Académie des sciences Viktor Grokhovski confirme: "Ce météorite relève de la classe des chondrites", terme désignant un type de météorite pierreux, précisant que les fragments retrouvés étaient composés de 10% de fer.
Une autre question hante les chercheurs, la non-combustion des fragments? En général, les corps célestes brûlent totalement en entrant dans l'atmosphère. Pourquoi là ces fragments ont provoqué de tels dégâts? D'où l'importance de les retrouver et de pouvoir les analyser afin d'espérer une explication au phénomène.
Les habitants de Tcheliabinsk - cette ville industrielle d'un million d'habitants située à 1500 km à l'est de Moscou en Russie -, après avoir subi le traumatisme de ce ciel qui leur ait tombé sur la tête, où plus d'un millier d'entre eux pansent encore leurs plaies - dont 46 personnes sont encore hospitalisées -, resteront bien malgré eux les témoins privilégiés de ces images vécues et indélébiles. Tcheliabinsk s'imposera sans doute bientôt comme une nouvelle destination touristique, avec guide sur le parcours de l'astéroïde et pause autour du lac de Tchebarkoul!
En ce lundi un communiqué des scientifiques de l'Université de l'Oural, envoyés sur place, affirme bien avoir retrouvé une cinquantaine de fragments près du lac. Le chef de l'expédition, membre de l'Académie des sciences Viktor Grokhovski confirme: "Ce météorite relève de la classe des chondrites", terme désignant un type de météorite pierreux, précisant que les fragments retrouvés étaient composés de 10% de fer.
Une autre question hante les chercheurs, la non-combustion des fragments? En général, les corps célestes brûlent totalement en entrant dans l'atmosphère. Pourquoi là ces fragments ont provoqué de tels dégâts? D'où l'importance de les retrouver et de pouvoir les analyser afin d'espérer une explication au phénomène.
Les habitants de Tcheliabinsk - cette ville industrielle d'un million d'habitants située à 1500 km à l'est de Moscou en Russie -, après avoir subi le traumatisme de ce ciel qui leur ait tombé sur la tête, où plus d'un millier d'entre eux pansent encore leurs plaies - dont 46 personnes sont encore hospitalisées -, resteront bien malgré eux les témoins privilégiés de ces images vécues et indélébiles. Tcheliabinsk s'imposera sans doute bientôt comme une nouvelle destination touristique, avec guide sur le parcours de l'astéroïde et pause autour du lac de Tchebarkoul!