Une loi sur l'union civile et l'adoption pour tous ne fait pas l'unanimité en France, le tohu-bohu de ces dernières semaines en est le reflet. De nombreuses manifestations dans tout le pays "anti" et "pro-mariage" pour tous, ont parfois même dégénérées en affrontement physique. Au point que le gouvernement a dû renforcer la sécurité contre la montée de l’homophobie, notamment dans la capitale.
Dans cette ambiance tendue, c'est la version du texte identique à celle approuvée par les sénateurs le 12 avril dernier qui vient d'être adoptée au Palais Bourbon. Toutefois la réforme devrait entrainer un recours de l'opposition devant le Conseil constitutionnel. Le débat n'est pas fini.
Si les Sages ne retorquent pas le texte, le Président de la République aura 15 jours pour promulguer la loi. La Ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti déclare: "Même dans l’hypothèse d’un recours au Conseil constitutionnel, on peut considérer que ce sera réglé fin juin. Dès cet été, les couples homosexuels pourront se marier".
Selon l'anthropologue Maurice Godelier, la banalisation d'une orientation sexuelle, autrefois jugée contre-nature, est aujourd'hui reconnue "autre mais normale". C'est d'ailleurs bien assimilé par les Français comme en témoigne le sondage IFOP de novembre 2012 où le mariage homosexuel était approuvé à 65%. Au vu de cette enquête, il aurait été sans doute plus pacifique, semble-t-il, que cette application arrive en France par la voix d'un référendum plutôt que par la voix législative. Tout comme, entre autres, aux neuf États américains qui ont adopté les unions légales entre couples homosexuels à travers le mode référendaire.
Le pape François s'est prononcé contre les homosexuels, qualifiant "le mariage entre deux personnes de même sexe d’œuvre du diable et d'attaque destructrice contre les intentions de Dieu". L'homosexualité est toujours réprimée dans 80 pays, dont sept la punissent de mort.
Dans cette ambiance tendue, c'est la version du texte identique à celle approuvée par les sénateurs le 12 avril dernier qui vient d'être adoptée au Palais Bourbon. Toutefois la réforme devrait entrainer un recours de l'opposition devant le Conseil constitutionnel. Le débat n'est pas fini.
Si les Sages ne retorquent pas le texte, le Président de la République aura 15 jours pour promulguer la loi. La Ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti déclare: "Même dans l’hypothèse d’un recours au Conseil constitutionnel, on peut considérer que ce sera réglé fin juin. Dès cet été, les couples homosexuels pourront se marier".
Selon l'anthropologue Maurice Godelier, la banalisation d'une orientation sexuelle, autrefois jugée contre-nature, est aujourd'hui reconnue "autre mais normale". C'est d'ailleurs bien assimilé par les Français comme en témoigne le sondage IFOP de novembre 2012 où le mariage homosexuel était approuvé à 65%. Au vu de cette enquête, il aurait été sans doute plus pacifique, semble-t-il, que cette application arrive en France par la voix d'un référendum plutôt que par la voix législative. Tout comme, entre autres, aux neuf États américains qui ont adopté les unions légales entre couples homosexuels à travers le mode référendaire.
Le pape François s'est prononcé contre les homosexuels, qualifiant "le mariage entre deux personnes de même sexe d’œuvre du diable et d'attaque destructrice contre les intentions de Dieu". L'homosexualité est toujours réprimée dans 80 pays, dont sept la punissent de mort.
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Vidéo archive résumant l'histoire des mariages homosexuels dans le monde