Les heures et heurts graves de l'Egypte des deux camps, prêts à payer de leur sang
Depuis une semaine les violents affrontements ont déjà fait 47 morts (dont un journaliste américain) et plus de 200 blessés. Une centaine d'agressions sexuelles ont été commises au Caire sur la place Tahrir et ses environs, dont une des victimes est une journaliste égyptienne Dina Zakaria, hospitalisée dans un état grave.
La pression internationale s'accroît et de nombreux pays occidentaux invitent le Président Mohammed Morsi à la "retenue" et à "faire en sorte que les voix de tous les Égyptiens soient entendues".
Dans une allocution télévisée, le président égyptien Mohammed Morsi s'est adressé à la nation hier soir. Tout en excluant son départ anticipé, il a déclaré: "Le peuple m'a choisi lors d'élections libres et équitables" et s'est dit "prêt à donner sa vie pour protéger cette légitimité". Malgré deux rendez-vous en moins de 24 heures de Morsi avec le chef d’état-major de l'armée, le général Abdel Fattah al Sisi, en présence du premier ministre Hicham Kandil.
Ce communiqué du Conseil suprême des forces armées titre "Dernières heures". Il précise: "Nous jurons devant Dieu que nous sacrifierons notre sang pour l'Égypte et son peuple, pour les défendre des terroristes, des radicaux ou des fous".
Quant à Mohammed ElBaradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) - prix Nobel de la paix en 2005, revenu en Égypte en 2010 pour s'opposer au régime de Moubarak, et qui depuis a été désigné par l'opposition pour être sa "voix" et son négociateur en vue d'une "transition politique" - réclame également le départ de Morsi et l'organisation d'une présidentielle anticipée.
L'ultimatum a pris fin officiellement à 17h. Dix minutes avant, à 16h50 le président Morsi a refusé de démissionner. Il a appelé à la création d'un "gouvernement de consensus".
A 17h45, la sécurité égyptienne a annoncé que Morsi et des responsables islamistes sont interdits de quitter le pays.
Même si Victor Hugo rappelait que "l'insurrection peut être, comme l'a dit La Fayette, le plus sain des devoirs", le monde est inquiet pour le peuple égyptien.
La pression internationale s'accroît et de nombreux pays occidentaux invitent le Président Mohammed Morsi à la "retenue" et à "faire en sorte que les voix de tous les Égyptiens soient entendues".
Dans une allocution télévisée, le président égyptien Mohammed Morsi s'est adressé à la nation hier soir. Tout en excluant son départ anticipé, il a déclaré: "Le peuple m'a choisi lors d'élections libres et équitables" et s'est dit "prêt à donner sa vie pour protéger cette légitimité". Malgré deux rendez-vous en moins de 24 heures de Morsi avec le chef d’état-major de l'armée, le général Abdel Fattah al Sisi, en présence du premier ministre Hicham Kandil.
Ce communiqué du Conseil suprême des forces armées titre "Dernières heures". Il précise: "Nous jurons devant Dieu que nous sacrifierons notre sang pour l'Égypte et son peuple, pour les défendre des terroristes, des radicaux ou des fous".
Quant à Mohammed ElBaradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) - prix Nobel de la paix en 2005, revenu en Égypte en 2010 pour s'opposer au régime de Moubarak, et qui depuis a été désigné par l'opposition pour être sa "voix" et son négociateur en vue d'une "transition politique" - réclame également le départ de Morsi et l'organisation d'une présidentielle anticipée.
L'ultimatum a pris fin officiellement à 17h. Dix minutes avant, à 16h50 le président Morsi a refusé de démissionner. Il a appelé à la création d'un "gouvernement de consensus".
A 17h45, la sécurité égyptienne a annoncé que Morsi et des responsables islamistes sont interdits de quitter le pays.
Même si Victor Hugo rappelait que "l'insurrection peut être, comme l'a dit La Fayette, le plus sain des devoirs", le monde est inquiet pour le peuple égyptien.