Le monarque sera inhumé dans la cathédrale de Leicester
Le souverain qui régna sur l’Angleterre entre 1483 et 1485, est décédé le 22 août 1485, lors de la bataille de Bosworth, qui mit un terme à la guerre des Deux-Roses et au règne de la famille Plantagenêt sur le pays. Lors du combat, le corps du roi a été exhibé à la population pendant quelques jours, puis enterré au monastère franciscain de Greyfriars. Un bâtiment rasé un demi siècle plus tard, dont l'emplacement a fait l'objet de spéculations depuis des temps par nombre d'historiens et d'archéologues.
Cet été, un squelette a été découvert dans les sous-sols d'un parking du centre de Leicester. La dépouille retrouvée montrait des signes de la courbure bien connue de la colonne vertébrale du souverain qui souffrait depuis l'adolescence d'une scoliose, ainsi que de blessures fatales correspondant à celles qu'il a reçues au combat. D'où la déduction du Dr Jo Appleby, de l’école d’Archéologie et d’histoire Ancienne de Leicester, ayant participé à l’étude: "Nous savons que Richard III est mort à l’âge de 32 ans et les textes racontent que son corps a été maltraité après la bataille. De plus, la description physique qui nous est parvenue par les documents et les textes, correspond à celle de ce squelette".
Des chercheurs ont comparé l'ADN du squelette à des échantillons provenant d'une famille canadienne qui est de descendance directe avec Anne de York, la sœur la plus âgée de Richard. D'après le Dr Turi King, la scientifique en charge de ces analyses génétiques, la correspondance entre l'ADN des deux descendants et celui de Richard III est très convaincante. Pour sa part Patricia Labaresque, chercheuse au laboratoire d'Anthropologie moléculaire de l'Université Paul Sabatier, qui a également participé à ces travaux, confirme: "Les résultats sont extrêmement clairs: l'ADN prélevé sur le squelette est de très bonne qualité et la correspondance avec celui des descendants est presque parfaite sur des zones où il y a normalement une forte variabilité génétique dans la population européenne. Tous nos travaux seront publiés avec les statistiques nécessaires dans les mois à venir"
Une pièce de William Shakespeare intitulé "Richard III" a largement contribué à immortaliser la sinistre réputation du roi, considéré comme un tyran bossu qui a laissé une série de cadavres, dont ceux de ses jeunes neveux, tués à la Tour de Londres, en route vers le trône. Les scientifiques et ses défenseurs espèrent que cette découverte sera l'occasion de porter un nouveau regard sur ses deux ans de règne. Lynda Pidgeon, membre de la Société Richard III - une association créée en 1924 - a déclaré: "Il s'agit d'une toute nouvelle ère pour Richard III. Cela provoquera certainement un regain d'intérêt. Avec un peu de chance, les gens auront un esprit plus ouvert envers Richard III".
Cet été, un squelette a été découvert dans les sous-sols d'un parking du centre de Leicester. La dépouille retrouvée montrait des signes de la courbure bien connue de la colonne vertébrale du souverain qui souffrait depuis l'adolescence d'une scoliose, ainsi que de blessures fatales correspondant à celles qu'il a reçues au combat. D'où la déduction du Dr Jo Appleby, de l’école d’Archéologie et d’histoire Ancienne de Leicester, ayant participé à l’étude: "Nous savons que Richard III est mort à l’âge de 32 ans et les textes racontent que son corps a été maltraité après la bataille. De plus, la description physique qui nous est parvenue par les documents et les textes, correspond à celle de ce squelette".
Des chercheurs ont comparé l'ADN du squelette à des échantillons provenant d'une famille canadienne qui est de descendance directe avec Anne de York, la sœur la plus âgée de Richard. D'après le Dr Turi King, la scientifique en charge de ces analyses génétiques, la correspondance entre l'ADN des deux descendants et celui de Richard III est très convaincante. Pour sa part Patricia Labaresque, chercheuse au laboratoire d'Anthropologie moléculaire de l'Université Paul Sabatier, qui a également participé à ces travaux, confirme: "Les résultats sont extrêmement clairs: l'ADN prélevé sur le squelette est de très bonne qualité et la correspondance avec celui des descendants est presque parfaite sur des zones où il y a normalement une forte variabilité génétique dans la population européenne. Tous nos travaux seront publiés avec les statistiques nécessaires dans les mois à venir"
Une pièce de William Shakespeare intitulé "Richard III" a largement contribué à immortaliser la sinistre réputation du roi, considéré comme un tyran bossu qui a laissé une série de cadavres, dont ceux de ses jeunes neveux, tués à la Tour de Londres, en route vers le trône. Les scientifiques et ses défenseurs espèrent que cette découverte sera l'occasion de porter un nouveau regard sur ses deux ans de règne. Lynda Pidgeon, membre de la Société Richard III - une association créée en 1924 - a déclaré: "Il s'agit d'une toute nouvelle ère pour Richard III. Cela provoquera certainement un regain d'intérêt. Avec un peu de chance, les gens auront un esprit plus ouvert envers Richard III".