La quatrième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde de ce patrimoine, présidée par Awadh Ali Saleh Al Musabi, s'est tenue du 28 septembre au 2 octobre à Abou Dhabi, dans les Emirats Arabes Unis, environ 400 délégués représentant 114 pays y participaient. Ils ont sélectionné 76 candidatures sur les 111 présentées par une trentaine de pays, elles sont venues rejoindre les 90 inscriptions sélectionnées lors des sessions précédentes. Parmi les candidatures retenues cette année, signalons notamment pour la France les tapisseries d'Aubusson et le Maloya, chant et danse de l'île de la Réunion. Pour la Belgique, on relève la procession du Saint Sang à Bruges. Les dentelles de Croatie ou celles de Lefkara, à Chypre ont aussi été inscrites. Pour la Chine, 22 traditions dont l'opéra tibétain. Deux traditions maliennes ont également été retenues, la Charte du Manden proclamée à Kouroukan Fouga, et qui est l'une des plus anciennes constitutions au monde ainsi que la réfection septennale du toit du Kamablon, un édifice qui sert de sénat villageois et fut construit en 1653.
Ce comité a considéré que le tango est l'expression culturelle populaire vivante et la principale manifestation de l'identité des anciens habitants du Río de la Plata. Et l'Unesco de préciser dans un communiqué que "pratiqué dans les salles de danse traditionnelle de Buenos Aires et de Montevideo, le tango répand dans le monde entier son esprit communautaire tout en s'adaptant aux évolutions du monde avec le temps". La candidature a été présentée par Buenos Aires et Montevideo, respectivement capitale de l'Argentine et de l'Uruguay. Hernan Lombardi, responsable de la Culture de Buenos Aires s'est déclaré "très fier" de cette inscription. Quant à l'Uruguay, il a reçu en outre une autre inscription pour le Candombe, genre musical influencé par les rythmes africains.
C'est dans l'estuaire du Río de la Plata que le tango a pris son essor à la fin du XIXe siècle, à l'époque où une importante immigration est arrivée de partout. Il a d'abord été une danse d'hommes. Avant de devenir respectable en Europe au début du XXe, il s'attire quand même les foudres de Pie X, le tango était présent dans les mauvais lieux de Buenos Aires. Il subit plus tard en Europe une certaine éclipse avant de revenir dans les années 80 avec Astor Piazzola.
Oubliant le différend qui les oppose à propos du lieu de naissance de Carlos Gardel, chantre du tango, les deux pays de la Plata se proposent d'ailleurs de créer un grand orchestre du Río de la Plata, de construire un musée international, d'enregistrer un catalogue comprenant l'ensemble des tangos existant à ce jour et d'ouvrir des académies de tango dans toutes les grandes capitales du monde. Pour les uns, le chanteur-compositeur de tango Carlos Gardel, très célèbre dans les années 30, est le fils d'une Toulousaine, Berthe Gades, repasseuse de son état. Mère célibataire, elle a émigré à Buenos Aires après la naissance de son fils à Toulouse le 11 décembre 1890. D'autres veulent le faire naître le 11 décembre 1887 à Tacuarembó, en Uruguay... Gardel est mort le 24 juin 1935 dans un accident d'avion près de Medellín en Colombie où il était allé donner un concert à Bogotá.
Le tango a intéressé de grands écrivains argentins comme Jorge Luis Borges ou Julio Cortázar aussi bien que des compositeurs tels Alberto Ginastera ou Carlos Guastavino.
Ce comité a considéré que le tango est l'expression culturelle populaire vivante et la principale manifestation de l'identité des anciens habitants du Río de la Plata. Et l'Unesco de préciser dans un communiqué que "pratiqué dans les salles de danse traditionnelle de Buenos Aires et de Montevideo, le tango répand dans le monde entier son esprit communautaire tout en s'adaptant aux évolutions du monde avec le temps". La candidature a été présentée par Buenos Aires et Montevideo, respectivement capitale de l'Argentine et de l'Uruguay. Hernan Lombardi, responsable de la Culture de Buenos Aires s'est déclaré "très fier" de cette inscription. Quant à l'Uruguay, il a reçu en outre une autre inscription pour le Candombe, genre musical influencé par les rythmes africains.
C'est dans l'estuaire du Río de la Plata que le tango a pris son essor à la fin du XIXe siècle, à l'époque où une importante immigration est arrivée de partout. Il a d'abord été une danse d'hommes. Avant de devenir respectable en Europe au début du XXe, il s'attire quand même les foudres de Pie X, le tango était présent dans les mauvais lieux de Buenos Aires. Il subit plus tard en Europe une certaine éclipse avant de revenir dans les années 80 avec Astor Piazzola.
Oubliant le différend qui les oppose à propos du lieu de naissance de Carlos Gardel, chantre du tango, les deux pays de la Plata se proposent d'ailleurs de créer un grand orchestre du Río de la Plata, de construire un musée international, d'enregistrer un catalogue comprenant l'ensemble des tangos existant à ce jour et d'ouvrir des académies de tango dans toutes les grandes capitales du monde. Pour les uns, le chanteur-compositeur de tango Carlos Gardel, très célèbre dans les années 30, est le fils d'une Toulousaine, Berthe Gades, repasseuse de son état. Mère célibataire, elle a émigré à Buenos Aires après la naissance de son fils à Toulouse le 11 décembre 1890. D'autres veulent le faire naître le 11 décembre 1887 à Tacuarembó, en Uruguay... Gardel est mort le 24 juin 1935 dans un accident d'avion près de Medellín en Colombie où il était allé donner un concert à Bogotá.
Le tango a intéressé de grands écrivains argentins comme Jorge Luis Borges ou Julio Cortázar aussi bien que des compositeurs tels Alberto Ginastera ou Carlos Guastavino.