Une action humanitaire qui ne faiblit pas
Photo (c) Palais Princier de Monaco / Gaëtan Luci
Le 9 juin, S.A.S. Albert II s’est rendu au Centre cardio-thoracique de Monaco pour voir le jeune Basim, Irakien réfugié en Syrie, lequel venait de subir une nouvelle opération du cœur. Le garçonnet, âgé de 5 ans, est le 128e enfant opéré en Principauté dans le cadre du projet Monaco Collectif Humanitaire, appellation qu'a prise en 2008, à l'occasion des 50 ans du Prince, l’ensemble des ONG monégasques actives dans le domaine de l’humanitaire et la Croix-Rouge Monégasque. Les excellents résultats obtenus depuis lors, ont conduit en 2009 à la signature d’un accord entre le Gouvernement princier et la représentation du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, HCR, en Syrie pour permettre, notamment, l’hospitalisation à Monaco d’enfants réfugiés. C'est dans ce cadre que le petit Basim avait été pris en charge au Centre cardio-thoracique de Monaco une première fois en 2009 et cette année pour une deuxième intervention jugée nécessaire. Sa famille, contrainte de quitter l'Irak en 2006, par mesure de sécurité, a rejoint la Syrie alors que la future mère de Basim était enceinte de sept mois. A sa naissance, il avait déjà subi une première opération palliative en Syrie pour cause de malformation cardiaque. Le Centre accueillera en septembre prochain un autre enfant réfugié en Syrie. A noter que des familles d’accueil, sélectionnées et encadrées par l'association Rencontres africaines, s’occupent des enfants depuis leur arrivée jusqu’au jour de leur départ et parfois plusieurs semaines après l’opération. Quant à l’association Aviation Sans Frontières, elle s’occupe de l’accompagnement des enfants pendant leur voyage.
Contre la torture
Photo (c) CDP
Du 20 au 23 mai dernier, une délégation monégasque était à Genève, à l’occasion de l’examen par le Comité contre la torture de l’ONU du rapport périodique de Monaco. Ceci à propos de la mise en œuvre des dispositions de la Convention contre la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants. Conduite par Philippe Narmino, directeur des Services judiciaires, cette délégation était composée de Robert Fillon, représentant permanent de la Principauté auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, ainsi que de membres de la direction des Services judiciaires, du département des Relations extérieures et de la Représentation permanente auprès des Nations Unies à Genève. Saadia Belmir vice-présidente du CAT, en a ouvert la millième séance et a dressé un bref bilan de ces 23 dernières années d'activité, 280 rapports présentés par 116 pays ainsi que 300 plaintes individuelles examinées et 7 enquêtes pour pratique systématique de la torture.
Lors de sa présentation du rapport de la Principauté, Philippe Narmino a indiqué qu'au cours de cette période, aucun fait de torture ou de traitement inhumain n'avait été porté à la connaissance des autorités. Il est revenu sur les récentes révisions du droit monégasque modifiant certaines dispositions du code de procédure pénale et notamment les normes régissant la détention provisoire et celles gouvernant la garde à vue. Puis, il a évoqué le renforcement par la Principauté de son dispositif législatif concernant la répression des crimes et délits contre l'enfant et contre les personnes vulnérables en général. Enfin, il a mis en évidence l’amélioration constante des conditions de détention dans l’unique établissement pénitentiaire de la Principauté. Il a également évoqué la situation des personnes condamnées transférées en France. Le Comité contre la torture communiquera prochainement aux autorités monégasques les recommandations qu’il aura adoptées à la suite de l’examen de son rapport.
Lors de sa présentation du rapport de la Principauté, Philippe Narmino a indiqué qu'au cours de cette période, aucun fait de torture ou de traitement inhumain n'avait été porté à la connaissance des autorités. Il est revenu sur les récentes révisions du droit monégasque modifiant certaines dispositions du code de procédure pénale et notamment les normes régissant la détention provisoire et celles gouvernant la garde à vue. Puis, il a évoqué le renforcement par la Principauté de son dispositif législatif concernant la répression des crimes et délits contre l'enfant et contre les personnes vulnérables en général. Enfin, il a mis en évidence l’amélioration constante des conditions de détention dans l’unique établissement pénitentiaire de la Principauté. Il a également évoqué la situation des personnes condamnées transférées en France. Le Comité contre la torture communiquera prochainement aux autorités monégasques les recommandations qu’il aura adoptées à la suite de l’examen de son rapport.
Les comptes de la SBM
Photo (c) Eva Esztergar
Ils ne sont pas bons et même dans le rouge. La Société des bains de mer a enregistré un recul de 14% sur le dernier exercice, clos le 31 mars 2011. Ce sont surtout les jeux de table qui sont concernés, leurs recettes ont baissé de 23% alors qu'au cours de l’exercice précédent, elles avaient permis de limiter le recul de l’activité jeux à 3%. Bernard Lambert, directeur général de la SBM, attribue cette baisse à la "raréfaction de la clientèle italienne". Le redressement de l’activité hôtelière, avec un chiffre d’affaires de 170,7M€, présente une hausse de 10% qui n'arrive cependant pas à compenser le manque à gagner du secteur des jeux. Avec 361,7M€, le chiffre d’affaires consolidé du groupe est en recul pour la troisième année consécutive, 3% pour l’exercice 2010/2011 avec un résultat net négatif de 17,3M€ contre +1,1M€ l’exercice précédent. Pour Jean-Luc Biamonti, président du conseil d’administration, ceci s’explique par la hausse des amortissements dans le secteur hôtelier en raison d'importants investissements réalisés les années précédentes. Enfin, la SBM compte poursuivre le déploiement d’activités à l’international, une mission confiée à l’ancien directeur de l’hôtel Hermitage, Jean-Pierre Siri, devenu directeur hôtelier du développement international et directeur de produit hôtelier, depuis le 1er mai dernier. Après les deux contrats signés au Maroc et à Abu Dhabi, le groupe monégasque a des contacts en France pour la gestion d’un golf.
Du Grand Prix de Monaco à New York
Photo (c) Consulate General of Monaco
A l'occasion du Grand Prix F1, le Consulat de New York a célébré l’atmosphère glamour de l'événement dans un décor tendance et vintage comprenant des voitures de collection, des clips vidéo du Grand Prix depuis sa création, une démonstration de tango et un bar à vins. "All That Thrills", organisé par le Consulat général de Monaco et le Monaco Government Tourist Office à New York, célébrait aussi le 100e anniversaire de la naissance d’un coureur automobile de légende, Juan Manuel Fangio né le 24 juin 1911 à Balcarce, au sud-est de la province de Buenos Aires, qui remporta son premier Grand Prix à Monaco en 1950. Pour renforcer ces liens entre Monaco et l’Argentine, inauguré un Cabernet/Syrah cuvée spéciale "Monaco" provenant du domaine viticole argentin Algodon, de la région de Mendoza au pied des Andes. Parmi les invités de marque de la soirée on remarquait, Maguy Maccario, consul général et directeur du Monaco Tourist Office de New York, S.E. Gilles Noghès, ambassadeur de Monaco aux Etats-Unis et Canada, qui est le fils d’Anthony Noghès, fondateur du Grand Prix de Monaco en 1929, S.E. Isabelle Picco, ambassadeur de Monaco auprès des Nations Unies, José Luis Pérez-Gabilondo, consul général d’Argentine à New York, le prince Mario-Max de Shaumburg-Lippe ainsi que de nombreuses personnalités et membres de la presse de New York. Une vente aux enchères silencieuse, comprenant notamment un voyage à Monaco pour le Grand Prix Historique 2012, des posters vintage du Grand Prix F1, un voyage en Argentine et une montre "Monaco" TAG Heuer, a permis de récolter près de 50000$ pour la branche américaine de la Fondation Prince Albert II de Monaco.
De nouveaux horizons économiques
La Fédération de Russie était honorée le 9 juin, au Salon Bellevue du Café de Paris, dans le cadre d’un Ambassador’s Lunch de la CDE. Près de cent acteurs économiques monégasques étaient venus découvrir les possibilités que ce pays peut leur offrir. Ivan Prostakov, chef de la Représentation commerciale au sein de l’ambassade russe à Paris était là pour les convaincre. Le diplomate et Michel Dotta président de la CDE ont souligné les réalités géopolitiques très différentes des deux pays mais aussi ce qui les unissait, par exemple, les Ballets russes dans le domaine culturel. Traditionnellement, la Russie aime Monaco, où d’après Claude Pallanca, consul général honoraire de la Fédération, résident 84 familles ayant choisi les agréments de la Principauté. Ivan Prostakov était à la disposition de son auditoire et on peut déjà penser que la prochaine mission économique de la CDE à Moscou, à l’automne prochain, du 3 au 7 octobre vraisemblablement, sera une réussite. La Russie apprécie l'expérience monégasque en matière de tourisme, de développement durable et de qualité de vie en général car elle lance d’importants projets dans ces domaines. En union douanière avec le Kazakhstan et la Biélorussie, elle est considérée aujourd’hui comme la porte d’entrée pour les pays européens qui ciblent les marchés d’Asie centrale et du Sud-Est asiatique.
L'art du bonsaï à l'honneur
Du 10 au 12 juin, le Jardin Exotique, sous l’égide de la Mairie de Monaco a présenté "Les Jolis Matins de Juin". En marge de cette exposition-concours de bonsaï d’exception, des stands de vente de bonsaï, du matériel, et une librairie spécialisée, installés au niveau supérieur du Jardin Exotique, étaient à la disposition du public. Divers ateliers et démonstrations étaient aussi proposés, avec notamment «Atelier création, votre premier bonsaï» organisé par le Bonsaï Club de Monaco. On notait la présence de trois éminentes personnalités de cet art, Maître Takeo Kawabe, une sommité au Japon, Gianfranco Giorgi, le spécialiste européen, et René Van Tilt à qui l'on doit la diffusion du bonsaï.