ACTUS DE HONGRIE


Par Rédigé le 14/05/2010 (dernière modification le 14/05/2010)

La Hongrie à Cannes
Une construction digne d'intérêt
Une espèce peu courante
Le monde des échecs est en deuil
Un futur programme


La Hongrie à Cannes

Kornél Mundruczó participe au 63e Festival de Cannes avec En Compétition "Szelíd Termetés - A Frankenstein Terv", "Un garçon fragile - Le projet Frankenstein" dont il a assuré la réalisation, écrit le scénario et les dialogues, il en est aussi un des interprètes, c'est une coproduction austro-hungaro-allemande. Le film de 1h45, raconte l'histoire d'un jeune homme devenu père sans jamais avoir su ce qu’il en était de l'enfant. Ce dernier revient un jour, il ne trouve pas la famille qu'il espérait... Cet habitué de la manifestation cannoise présentait en 2004 pour Cinéfondation "Kis Apokrif N°2" et en 2005 pour Un Certain Regard "Johanna". Il revenait à Cannes en 2008 avec Delta En Compétition, ce film très remarqué lui avait alors valu le Prix Fipresci de la Critique internationale et le Grand Prix de la Fédération internationale de la presse cinématographique. Sa compatriote Ágnes Kocsis présente dans la catégorie Un Certain Regard, Pál Adrienn, coproduction hungaro-franco-austro-hollandaise qui pendant 2h16, conte l'histoire de Piroska, infirmière obèse au service des soins palliatifs, elle part à la poursuite de ses souvenirs. Elle était déjà venue à Cannes en 2006 avec "Fresh air" dans la sélection de la Semaine internationale de la critique Bálint Szimler, jeune réalisateur de 23 ans qui a déjà plusieurs réalisations à son actif, propose pour Cinéfondation "Itt vagyok, Je suis là", qui en 35 minutes narre la quête de Viktor qui n’arrive pas à dormir.

Extrait en audio mp3 à la fin de cet article.

Une construction digne d'intérêt

Photo (c) DR
Le pavillon hongrois à l'exposition universelle de Shanghaï 2010 qui s'est ouverte le 1er mai, et dont la conception a été confiée à l'architecte Tamás Lévai, se distingue par le Gömböc. Ce bloc compact en plexiglas est au centre du pavillon et mesure trois mètres de haut et trois mètres de large. Andras Huszty, commissaire hongrois pour les relations économiques sino-hongroises et la coordination de la participation à l'Exposition, compte beaucoup sur cette originalité pour attirer de nombreux visiteurs et faire connaître et aussi promouvoir son pays. Le Gömböc est entouré de tubes suspendus qui évoquent une forêt mais également le mouvement. C'est une application grand modèle, d'une notion établie en 2006 par le mathématicien Gábor Domokos et l'ingénieur Péter Várkonyi de l'Université technique et économique de Budapest. Ils ont alors démontré le principe qu'un seul point stable et un seul point instable permettaient au solide de revenir toujours à la même position.

Une espèce peu courante

Wallaby de Bennett albinos sur l'île de Bruny au large de la Tasmanie, au sud-est de l'Australie. Noodle snacks, le 18 janvier 2009
En ce printemps, le carnet rose des parcs zoologiques s'enrichit continuellement. C'est ainsi qu'à Szeged, dans le département de Csongrad, près des frontières serbe et roumaine, le parc zoologique de cette ville d'environ 170000 habitants, vient d'annoncer la naissance ces jours-ci, d'un wallaby de Bennett albinos. Ce petit kangourou doit son nom à Edward Turner Bennett, médecin et zoologiste britannique (1797-1836). Ce genre de naissance est assez peu fréquent pour qu'on le mentionne, même si un animal de cette sorte était déjà né à Szeged il y a deux ans, mais il est mort très jeune de maladie. Ils sont très fragiles, aussi les soigneurs du zoo veillent-ils avec soin sur le nouveau-né pour que sa première année de vie se déroule le mieux du monde. Une demi-douzaine de wallabys vivent au zoo de Szeged et se reproduisent régulièrement. Le Wallaby de Bennett, Macropus rufogriseus rufogriseus, dont les représentants pèsent de 13 à 18 kg à l'âge adulte, est originaire de l'est et du sud-est de l'Australie. Les petits passent environ sept mois dans la poche marsupiale de leur mère et elle peut les nourrir jusqu'à 17 mois.

Le monde des échecs est en deuil

Pièces d'échecs photographiées par Alan Light
Le grand maître des échecs Andor Arnoldovich Lilienthal s'est éteint à Budapest le 8 mai, il venait d'avoir 99 ans. Il était né à Moscou le 5 mai 1911 dans une famille hongroise qui s'installa quelques mois plus tard en Hongrie. Une longue vie émaillée de victoires contre les plus grands joueurs. Il fut l'un des premiers à porter le titre de grand maître instauré par la FIDE, Fédération Internationale des Échecs, en 1950.

Un futur programme

La Hongrie attire toujours les organisateurs de séminaires et autres symposiums. Le neuvième congrès européen d'entomologie organisé conjointement par le Muséum d'histoire naturelle de Hongrie, la société entomologique de Hongrie et l'Académie hongroise des sciences, se tiendra à Budapest du 22 au 27 août prochain. Il se déroulera surtout autour du thème "Entomology information : science - society". Les participants y débattront des théories et des nouveaux résultats émanant des thèmes classiques et nouveaux et une attention toute particulière sera accordée au flux d'informations des sciences fondamentales aux sciences appliquées et vice versa. Parmi les sujets qui seront traités en petits comités, on relève l'écologie, l'entomologie agricole, les organismes génétiquement modifiés, la protection de la nature, la gestion du paysage et la conservation des insectes dans un environnement en évolution ainsi que les questions régionales et mondiales.







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