Retour sur un Requiem
Le Requiem de Leoncavallo a donc été donné en deuxième audition le vendredi 20 novembre à l'église sainte Thérèse d'Avila à Budapest. La première avait eu lieu le 29 août dernier à Brissago, localité suisse du Tessin lors de la XIVe édition du Festival Ruggero Leoncavallo qui se déroule sur trois week-ends. Le compositeur y avait longuement séjourné, y avait même acheté une villa et il repose d'ailleurs au cimetière communal, un musée lui a aussi été consacré.
Locarno, commune suisse du Tessin, canton limitrophe de la Lombardie est très connue pour son Festival international du film chaque année au mois d'août avec des projections en plein air sur la Piazza Grande. En d'autres temps y furent signés des accords qui réglaient le 16 octobre 1925 la question des réparations après la défaite de l'Allemagne et l'entrée de celle-ci à la Société des Nations. La ville dispose d'une importante bibliothèque cantonale qui compte parmi ses 64 000 volumes, 23 000 CD, VHS et DVD ainsi que 520 périodiques, plus de 6 000 documents correspondant au Fonds Leoncavallo, composé notamment de manuscrits, écrits, lettres, contrats, projets cinématographiques et récompenses diverses. Elle a acheté il y vingt ans, une collection privée qui en a constitué le noyau. Parmi ces pièces se trouve le manuscrit autographe du Requiem, qui est inachevé. La Bibliothèque en possède au total 13 pages, les premières sont complètes, les autres ne contiennent que des esquisses. C'est à partir de cela que József Ács, pianiste organiste hongrois, a pris l'initiative et peut-être même le risque d'écrire la composition d'une durée d'environ une heure et demie que l'on a pu entendre à Budapest. Si l'on en juge par l'assistance, l'église était pleine, et l'intensité des applaudissements, les spectateurs ont apprécié cette oeuvre et ont été satisfaits de découvrir une composition religieuse d'un auteur plus habitué à l'opéra et que l'assassinat d'Humbert Ier le 29 juillet 1900 à coups de revolver à Monza par l'anarchiste Gaetano Bresci, n'avait pu laisser indifférent.
Les Hongrois apprécient la Grèce
Selon MTI, l'Agence hongroise d'informations, 150 000 touristes hongrois ont visité la Grèce cette année, soit 20 000 de plus que l'an dernier, et composent 1,5% des arrivées de touristes étrangers dans ce pays. Ce dont s'est félicité Spyros Gasparinatos, directeur des Relations publiques de l'Organisme d'Education et de Formation touristique lors de la clôture dimanche dernier de la Semaine grecque de la Gastronomie à Budapest. Une soirée de musique grecque organisée par le Bureau Autriche et Hongrie de l'Office hellénique du Tourisme, EOT, en collaboration avec l'ambassade de Grèce en Hongrie a terminé cette manifestation. La directrice des Relations publiques du ministère, Maro Tassiou a lu un message du ministre et de la secrétaire d'Etat à la Culture et au Tourisme, Pavlos Geroulanos et Angela Gerekou. L'ambassadeur de Grèce en Hongrie, Spyridon Georgilès, a rappelé les nombreuses manifestations organisées cette année en Hongrie, d'après lui, elles mériteraient d'après lui de faire nommer 2009 "Année du Tourisme pour la Grèce en Hongrie".
Encore Bel-Ami
On savait que Robert Pattinson incarnerait Bel-Ami au cinéma et que ce ne serait plus en compagnie de Nicole Kidman qui s'est désistée. Il semblerait maintenant que ce soit finalement Uma Thurman et Kristin Scott Thomas qui se retrouveront face au séduisant personnage du roman de Maupassant, Georges Duroy. Un jeune homme dont l'ascension sociale dans le Paris de la fin du XIXe siècle est principalement due à son mariages et ses liaisons féminines. Le tournage est prévu pour le début 2010 à Budapest puis à Londres.
Casse au casino
Un qui ne se désiste pas, c'est Gérard Depardieu. Après le succès il y a six ans de Wanted de l"Américain Brad Mirman, il s'apprête à interpréter The Job sous la direction du même metteur en scène. L'histoire se déroulera dans un casino de Budapest lors d'un tournoi de baccara. Outre Depardieu, il est question d'y voir Franka Potente, Christophe Lambert, Thomas Jane, Ron Perlman et Jason Statham sont pressentis.
Loin d'un Dracula en jupons
Plusieurs cinémas de Budapest ont à l'affiche en ce moment A Grofnö, The Countess, coproduction franco-allemande réalisée par Julie Delpy pour un budget de 8 500 000 $, et dont elle a aussi écrit le scénario et où elle interprète le personnage principal. Ce troisième long métrage de l'actrice qui lui a demandé sept ans de préparation, a été présenté et apprécié à la Berlinale 2009. Sorti le 10 février dernier, il ressuscite la comtesse hongroise Erzsébet Báthory, 7 août 1560-21 août 1614, la comtesse sanglante, qui a tant fait fantasmer et inspiré les oeuvres les plus diverses. On ne rappellera qu'en 1974 Erzsébet Báthory, un des quatre Contes immoraux, film français réalisé par le Polonais Walerian Borowczyk ou bien encore dans un domaine différent, Erzsébet, opéra pour une femme seule, pour soprano du Toulousain Charles Chaynes, créé à l'Opéra de Paris en 1983. La réalisatrice a révélé qu'elle avait tenu à ne pas s'éloigner du contexte historique, évitant de livrer les multiples fables qui ont transformé l'héroïne en un monstre assoiffé de sang. Non que le film en manque ou que nous aient été épargnées certaines scènes de tortures, mais sans que cela tourne à la caricature ou fasse basculer l'œuvre dans le film d'horreur... Les lieux du tournage sont magnifiques et les costumes soigneusement choisis.
Le Requiem de Leoncavallo a donc été donné en deuxième audition le vendredi 20 novembre à l'église sainte Thérèse d'Avila à Budapest. La première avait eu lieu le 29 août dernier à Brissago, localité suisse du Tessin lors de la XIVe édition du Festival Ruggero Leoncavallo qui se déroule sur trois week-ends. Le compositeur y avait longuement séjourné, y avait même acheté une villa et il repose d'ailleurs au cimetière communal, un musée lui a aussi été consacré.
Locarno, commune suisse du Tessin, canton limitrophe de la Lombardie est très connue pour son Festival international du film chaque année au mois d'août avec des projections en plein air sur la Piazza Grande. En d'autres temps y furent signés des accords qui réglaient le 16 octobre 1925 la question des réparations après la défaite de l'Allemagne et l'entrée de celle-ci à la Société des Nations. La ville dispose d'une importante bibliothèque cantonale qui compte parmi ses 64 000 volumes, 23 000 CD, VHS et DVD ainsi que 520 périodiques, plus de 6 000 documents correspondant au Fonds Leoncavallo, composé notamment de manuscrits, écrits, lettres, contrats, projets cinématographiques et récompenses diverses. Elle a acheté il y vingt ans, une collection privée qui en a constitué le noyau. Parmi ces pièces se trouve le manuscrit autographe du Requiem, qui est inachevé. La Bibliothèque en possède au total 13 pages, les premières sont complètes, les autres ne contiennent que des esquisses. C'est à partir de cela que József Ács, pianiste organiste hongrois, a pris l'initiative et peut-être même le risque d'écrire la composition d'une durée d'environ une heure et demie que l'on a pu entendre à Budapest. Si l'on en juge par l'assistance, l'église était pleine, et l'intensité des applaudissements, les spectateurs ont apprécié cette oeuvre et ont été satisfaits de découvrir une composition religieuse d'un auteur plus habitué à l'opéra et que l'assassinat d'Humbert Ier le 29 juillet 1900 à coups de revolver à Monza par l'anarchiste Gaetano Bresci, n'avait pu laisser indifférent.
Les Hongrois apprécient la Grèce
Selon MTI, l'Agence hongroise d'informations, 150 000 touristes hongrois ont visité la Grèce cette année, soit 20 000 de plus que l'an dernier, et composent 1,5% des arrivées de touristes étrangers dans ce pays. Ce dont s'est félicité Spyros Gasparinatos, directeur des Relations publiques de l'Organisme d'Education et de Formation touristique lors de la clôture dimanche dernier de la Semaine grecque de la Gastronomie à Budapest. Une soirée de musique grecque organisée par le Bureau Autriche et Hongrie de l'Office hellénique du Tourisme, EOT, en collaboration avec l'ambassade de Grèce en Hongrie a terminé cette manifestation. La directrice des Relations publiques du ministère, Maro Tassiou a lu un message du ministre et de la secrétaire d'Etat à la Culture et au Tourisme, Pavlos Geroulanos et Angela Gerekou. L'ambassadeur de Grèce en Hongrie, Spyridon Georgilès, a rappelé les nombreuses manifestations organisées cette année en Hongrie, d'après lui, elles mériteraient d'après lui de faire nommer 2009 "Année du Tourisme pour la Grèce en Hongrie".
Encore Bel-Ami
On savait que Robert Pattinson incarnerait Bel-Ami au cinéma et que ce ne serait plus en compagnie de Nicole Kidman qui s'est désistée. Il semblerait maintenant que ce soit finalement Uma Thurman et Kristin Scott Thomas qui se retrouveront face au séduisant personnage du roman de Maupassant, Georges Duroy. Un jeune homme dont l'ascension sociale dans le Paris de la fin du XIXe siècle est principalement due à son mariages et ses liaisons féminines. Le tournage est prévu pour le début 2010 à Budapest puis à Londres.
Casse au casino
Un qui ne se désiste pas, c'est Gérard Depardieu. Après le succès il y a six ans de Wanted de l"Américain Brad Mirman, il s'apprête à interpréter The Job sous la direction du même metteur en scène. L'histoire se déroulera dans un casino de Budapest lors d'un tournoi de baccara. Outre Depardieu, il est question d'y voir Franka Potente, Christophe Lambert, Thomas Jane, Ron Perlman et Jason Statham sont pressentis.
Loin d'un Dracula en jupons
Plusieurs cinémas de Budapest ont à l'affiche en ce moment A Grofnö, The Countess, coproduction franco-allemande réalisée par Julie Delpy pour un budget de 8 500 000 $, et dont elle a aussi écrit le scénario et où elle interprète le personnage principal. Ce troisième long métrage de l'actrice qui lui a demandé sept ans de préparation, a été présenté et apprécié à la Berlinale 2009. Sorti le 10 février dernier, il ressuscite la comtesse hongroise Erzsébet Báthory, 7 août 1560-21 août 1614, la comtesse sanglante, qui a tant fait fantasmer et inspiré les oeuvres les plus diverses. On ne rappellera qu'en 1974 Erzsébet Báthory, un des quatre Contes immoraux, film français réalisé par le Polonais Walerian Borowczyk ou bien encore dans un domaine différent, Erzsébet, opéra pour une femme seule, pour soprano du Toulousain Charles Chaynes, créé à l'Opéra de Paris en 1983. La réalisatrice a révélé qu'elle avait tenu à ne pas s'éloigner du contexte historique, évitant de livrer les multiples fables qui ont transformé l'héroïne en un monstre assoiffé de sang. Non que le film en manque ou que nous aient été épargnées certaines scènes de tortures, mais sans que cela tourne à la caricature ou fasse basculer l'œuvre dans le film d'horreur... Les lieux du tournage sont magnifiques et les costumes soigneusement choisis.