Le retour de la Trabant
Une des surprises du 63e salon automobile de Francfort qui a fermé ses portes 27 septembre, a été la nouvelle Trabant «nT». Le prototype présenté a retenu l'attention, en effet c'est assez surprenant vingt ans après la chute du mur de Berlin. La presse allemande s’est d'ailleurs enthousiasmée devant ce symbole de la RDA qui effectue un retour inattendu. Pour ce faire, Herpa, fabricant de voitures miniatures qui détient les droits d’utilisation et de construction de Trabant, s'est associé à l’équipementier Indikar pour créer ce modèle. Si le projet trouve un investisseur, 5 000 exemplaires pourraient circuler dès 2012. D'après Ronald Gerschewski, dirigeant d'IndiKar «Ce sera une voiture électrique avec toit à panneaux solaires, destinée à la ville et aux petits trajets. A l’intérieur, il y aura des connexions pour navigateur, téléphone cellulaire et iPod». Le moteur électrique est connecté à des batteries alimentées par un panneau solaire servant de toit, il permet une autonomie de 250 km. Quant à ses fabricants, ils indiquent qu'elle sentira moins mauvais et sera moins bruyante... Il faut dire qu'elle sera aussi plus chère, quelque 20 000 euros. Il est donc peu probable qu'elle remplace la vieille Trabant pour ceux qui ont de modestes moyens. On dit d'ailleurs qu'il y a encore des dizaines de milliers de Trabie qui circulent, principalement à la campagne. Elle a échappé aux normes anti-pollution de l’Union européenne et le gouvernement hongrois a accordé en 2008 un délai de 12 ans aux propriétaires de véhicules à moteur à deux temps pour installer des pots catalytiques.
La Trabant, produite dans l’usine de Zwickau, prendra officiellement ce nom le 4 octobre 1957, ce jour-là les Soviétiques ont mis sur orbite le premier Spoutnik, “satellite”, en russe, Trabant a le même sens en allemand. Mais c'est le 7 novembre 1957, jour anniversaire de la révolution de 1917, que le premier véhicule sort des chaînes. Facile à entretenir, elle était équipée d’un moteur à deux temps et pourvue d'une carrosserie en «duroplast», une matière à base de fibres de coton et de résine. "La voiture que rien n’arrête…même pas ses freins" comme la décrivait une de ces nombreuses plaisanteries qui égaillaient un peu la grisaille communiste, n’avait guère évolué au fil des ans. Quelques modèles cependant étaient pourvus de moteurs à quatre temps. Sa production fut arrêtée en avril 1991. La dernière Trabant sortie était de couleur rose et portait le numéro de production 3 069 099.
C'est à bord de la Trabant que pendant une bonne trentaine d'années, les Hongrois partaient passer leurs vacances au bord du lac Balaton.
Concours de beauté d'un nouveau genre
Une bien curieuse compétition se déroule en ce moment à Budapest , les votes ont commencé le 28 septembre Pour les chirurgiens hongrois, il s'agit de stimuler le secteur de la chirurgie esthétique qui a mauvaise réputation dans le pays, d'où ce concours "Miss Plastic Hungary". On espère ainsi vaincre les préjugés des Hongrois à l'égard de la chirurgie esthétique. Pour concourir, il faut avoir entre 18 et 30 ans et avoir subi au moins une intervention chirurgicale plastique avec anesthésie générale ou locale. Des centaines de concurrentes se sont inscrites, elles doivent déposer un dossier médical ainsi que leur état-civil. Les 50 semi finalistes et les 20 finalistes seront jugées par un jury composé de chirurgiens plasticiens reconnus. Lors de la finale qui se déroulera le 9 octobre au Studio Club de Budapest, la gagnante deviendra propriétaire d'un appartement, la seconde s'envolera avec la personne de son choix pour un voyage au Kenya, la première recevra une voiture. C'est une première en Europe et l'élection de Miss Plastic Hungary sera suivie par la télévision nationale. Une élection de ce type a eu lieu à Pékin le 18 décembre 2004 sous le nom de "Renzao Meinu" "beauté artificielle". La première Miss Chirurgie esthétique une jeune femme qui voulait elle-même devenir chirurgienne esthétique.
La Chine en fête
Le Festival culturel chinois s'ouvrira le 13 octobre à Budapest, dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de la création de la République populaire de Chine. De nombreuses activités sont au programme, films, expositions et danse et se clôturera à la fin de l'année. Sept films seront projetés le 1er octobre même, jour anniversaire de la proclamation, le 1er octobre 1949. Ils offriront au public un aperçu de l'histoire chinoise du XXe siècle.The Knot de de Yin Li, The Potala Palace, Fearless de Ronny Yu, Old Fish de Gao Qunshu, The Silent Holy Stones de Wanma Caidan et Long Song. Des oeuvres d'artistes chinois seront exposées au Musée de l'Agriculture lors de l'exposition "Encre, pas d'Encre". L'ensemble national chinois de chant et de danse se produira à Budapest et à Kecskemet, chef-lieu du département de Bács-Kiskun dans la Grande Plaine. Une conférence à l'Université Eotvos Lorand de Budapest, analysera les relations diplomatiques bilatérales durant les soixante ans écoulés. Gao Jian, ambassadeur de Chine en Hongrie, a déclaré lors du point presse auquel assistait aussi Ferenc Csak, ministre hongrois de l'Education et de la Culture, que les relations entre la Chine et la Hongrie n'avaient cessé de s'améliorer au cours de ces six decennies. Elle a ajouté que l'on pouvait considérer le festival comme une fenêtre à travers laquelle le peuple hongrois apprécierait le magnifique paysage de la civilisation chinoise
Une des surprises du 63e salon automobile de Francfort qui a fermé ses portes 27 septembre, a été la nouvelle Trabant «nT». Le prototype présenté a retenu l'attention, en effet c'est assez surprenant vingt ans après la chute du mur de Berlin. La presse allemande s’est d'ailleurs enthousiasmée devant ce symbole de la RDA qui effectue un retour inattendu. Pour ce faire, Herpa, fabricant de voitures miniatures qui détient les droits d’utilisation et de construction de Trabant, s'est associé à l’équipementier Indikar pour créer ce modèle. Si le projet trouve un investisseur, 5 000 exemplaires pourraient circuler dès 2012. D'après Ronald Gerschewski, dirigeant d'IndiKar «Ce sera une voiture électrique avec toit à panneaux solaires, destinée à la ville et aux petits trajets. A l’intérieur, il y aura des connexions pour navigateur, téléphone cellulaire et iPod». Le moteur électrique est connecté à des batteries alimentées par un panneau solaire servant de toit, il permet une autonomie de 250 km. Quant à ses fabricants, ils indiquent qu'elle sentira moins mauvais et sera moins bruyante... Il faut dire qu'elle sera aussi plus chère, quelque 20 000 euros. Il est donc peu probable qu'elle remplace la vieille Trabant pour ceux qui ont de modestes moyens. On dit d'ailleurs qu'il y a encore des dizaines de milliers de Trabie qui circulent, principalement à la campagne. Elle a échappé aux normes anti-pollution de l’Union européenne et le gouvernement hongrois a accordé en 2008 un délai de 12 ans aux propriétaires de véhicules à moteur à deux temps pour installer des pots catalytiques.
La Trabant, produite dans l’usine de Zwickau, prendra officiellement ce nom le 4 octobre 1957, ce jour-là les Soviétiques ont mis sur orbite le premier Spoutnik, “satellite”, en russe, Trabant a le même sens en allemand. Mais c'est le 7 novembre 1957, jour anniversaire de la révolution de 1917, que le premier véhicule sort des chaînes. Facile à entretenir, elle était équipée d’un moteur à deux temps et pourvue d'une carrosserie en «duroplast», une matière à base de fibres de coton et de résine. "La voiture que rien n’arrête…même pas ses freins" comme la décrivait une de ces nombreuses plaisanteries qui égaillaient un peu la grisaille communiste, n’avait guère évolué au fil des ans. Quelques modèles cependant étaient pourvus de moteurs à quatre temps. Sa production fut arrêtée en avril 1991. La dernière Trabant sortie était de couleur rose et portait le numéro de production 3 069 099.
C'est à bord de la Trabant que pendant une bonne trentaine d'années, les Hongrois partaient passer leurs vacances au bord du lac Balaton.
Concours de beauté d'un nouveau genre
Une bien curieuse compétition se déroule en ce moment à Budapest , les votes ont commencé le 28 septembre Pour les chirurgiens hongrois, il s'agit de stimuler le secteur de la chirurgie esthétique qui a mauvaise réputation dans le pays, d'où ce concours "Miss Plastic Hungary". On espère ainsi vaincre les préjugés des Hongrois à l'égard de la chirurgie esthétique. Pour concourir, il faut avoir entre 18 et 30 ans et avoir subi au moins une intervention chirurgicale plastique avec anesthésie générale ou locale. Des centaines de concurrentes se sont inscrites, elles doivent déposer un dossier médical ainsi que leur état-civil. Les 50 semi finalistes et les 20 finalistes seront jugées par un jury composé de chirurgiens plasticiens reconnus. Lors de la finale qui se déroulera le 9 octobre au Studio Club de Budapest, la gagnante deviendra propriétaire d'un appartement, la seconde s'envolera avec la personne de son choix pour un voyage au Kenya, la première recevra une voiture. C'est une première en Europe et l'élection de Miss Plastic Hungary sera suivie par la télévision nationale. Une élection de ce type a eu lieu à Pékin le 18 décembre 2004 sous le nom de "Renzao Meinu" "beauté artificielle". La première Miss Chirurgie esthétique une jeune femme qui voulait elle-même devenir chirurgienne esthétique.
La Chine en fête
Le Festival culturel chinois s'ouvrira le 13 octobre à Budapest, dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de la création de la République populaire de Chine. De nombreuses activités sont au programme, films, expositions et danse et se clôturera à la fin de l'année. Sept films seront projetés le 1er octobre même, jour anniversaire de la proclamation, le 1er octobre 1949. Ils offriront au public un aperçu de l'histoire chinoise du XXe siècle.The Knot de de Yin Li, The Potala Palace, Fearless de Ronny Yu, Old Fish de Gao Qunshu, The Silent Holy Stones de Wanma Caidan et Long Song. Des oeuvres d'artistes chinois seront exposées au Musée de l'Agriculture lors de l'exposition "Encre, pas d'Encre". L'ensemble national chinois de chant et de danse se produira à Budapest et à Kecskemet, chef-lieu du département de Bács-Kiskun dans la Grande Plaine. Une conférence à l'Université Eotvos Lorand de Budapest, analysera les relations diplomatiques bilatérales durant les soixante ans écoulés. Gao Jian, ambassadeur de Chine en Hongrie, a déclaré lors du point presse auquel assistait aussi Ferenc Csak, ministre hongrois de l'Education et de la Culture, que les relations entre la Chine et la Hongrie n'avaient cessé de s'améliorer au cours de ces six decennies. Elle a ajouté que l'on pouvait considérer le festival comme une fenêtre à travers laquelle le peuple hongrois apprécierait le magnifique paysage de la civilisation chinoise
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