C’est vrai qu’il n’y a rien de plus important. Sauf erreur, dans une démocratie qui fonctionne même plus ou moins bien, l’opposition est là pour faire entendre une autre voix, une voix dissonante. L’opposition française, elle, propose des amendements sur le nom du pain au chocolat pendant que 300.000 Français sont encore dans les rues pour protester contre les multiples réformes imposées par le gouvernement Philippe. Le président de la République a d’ailleurs précisé qu’aucun désordre, entendez les manifestations, je traduis pour ceux qui n’auraient pas vu la nuance, ne l’arrêtera. En effet, la définition personnelle du chef de l’État pour qualifier une manifestation du peuple exprimant son désaccord est à ses yeux un désordre. Aussi, tout autant sous-entendu, vous pouvez toujours manifester, cela ne changera rien. Le président, peut-être à raison, pense que le calme va revenir, comptant certainement sur les vacances prochaines et la lassitude des uns et des autres, pour faire passer ses réformes. Seul l’avenir nous le dira!
Et pourquoi en effet, Emmanuel Macron serait-il inquiet? A Paris, on tente de faire voter des amendements ridicules et à Bruxelles, les députés d’extrême droite, ceux-là même qui se sont fait élire contre l’Europe, sont accusés de dépenses triviales avec les impôts de ceux qui ont voté pour eux.
Heureusement, il y a des votes qui ont une autre portée. Ainsi, le referendum qui vient de se dérouler en Irlande fait chaud au cœur. En effet, le droit des femmes à gérer leur corps leur est enfin rendu. Ce droit doit être inaliénable. Jusqu’alors, la loi irlandaise interdisait l’avortement dans n’importe quelle circonstance. Que vous ayez été violée, que votre vie soit en danger qu’importe, vous ne pouviez pas avorter. Ou plutôt si… mais pas en Irlande. En effet, la loi irlandaise n’interdisait pas d’aller le faire ailleurs ou seule avec des pilules abortives achetées sur Internet par exemple! Cachez cette réalité que je ne saurais assumer.
La forte tradition catholique irlandaise faisait que ce pays, avec sa voisine du nord et avec Malte, pesait sur cette interdiction faite aux femmes de se faire avorter. Par ricochet, cette interdiction obligeait ces mêmes femmes à aller avorter à l’étranger, imposant ainsi un critère économique dans une situation déjà difficile. Le oui l’a largement emporté sur le non dans ce pays où le mariage homosexuel est d’ailleurs autorisé depuis trois ans. Les sociétés évoluent avec les avantages et parfois il est vrai, les inconvénients liés à ces changements. Il ne faut pas avoir peur de cette liberté octroyée aux femmes et leur faire confiance.
La loi devra être tout de même débattue devant les députés, mais au vu des résultats sans ambiguïté du référendum, les parlementaires devraient plutôt respecter les vœux des électeurs.
L’Irlande est un pays qui évolue dans le bon sens. En 1995, les électeurs avaient difficilement voté pour le droit au divorce, puis ce fut le droit de se marier entre personnes du même sexe et enfin aujourd’hui la victoire du droit à l’avortement. Preuve que ce pays évolue, la seule fracture vraiment significative est celle qui existe entre les générations. Les plus âgés votant plutôt contre le droit à l’avortement alors qu’aucune différence majeure n’est apparue entre hommes et femmes et entre ruraux et citadins. C’est une bonne nouvelle.
Et pourquoi en effet, Emmanuel Macron serait-il inquiet? A Paris, on tente de faire voter des amendements ridicules et à Bruxelles, les députés d’extrême droite, ceux-là même qui se sont fait élire contre l’Europe, sont accusés de dépenses triviales avec les impôts de ceux qui ont voté pour eux.
Heureusement, il y a des votes qui ont une autre portée. Ainsi, le referendum qui vient de se dérouler en Irlande fait chaud au cœur. En effet, le droit des femmes à gérer leur corps leur est enfin rendu. Ce droit doit être inaliénable. Jusqu’alors, la loi irlandaise interdisait l’avortement dans n’importe quelle circonstance. Que vous ayez été violée, que votre vie soit en danger qu’importe, vous ne pouviez pas avorter. Ou plutôt si… mais pas en Irlande. En effet, la loi irlandaise n’interdisait pas d’aller le faire ailleurs ou seule avec des pilules abortives achetées sur Internet par exemple! Cachez cette réalité que je ne saurais assumer.
La forte tradition catholique irlandaise faisait que ce pays, avec sa voisine du nord et avec Malte, pesait sur cette interdiction faite aux femmes de se faire avorter. Par ricochet, cette interdiction obligeait ces mêmes femmes à aller avorter à l’étranger, imposant ainsi un critère économique dans une situation déjà difficile. Le oui l’a largement emporté sur le non dans ce pays où le mariage homosexuel est d’ailleurs autorisé depuis trois ans. Les sociétés évoluent avec les avantages et parfois il est vrai, les inconvénients liés à ces changements. Il ne faut pas avoir peur de cette liberté octroyée aux femmes et leur faire confiance.
La loi devra être tout de même débattue devant les députés, mais au vu des résultats sans ambiguïté du référendum, les parlementaires devraient plutôt respecter les vœux des électeurs.
L’Irlande est un pays qui évolue dans le bon sens. En 1995, les électeurs avaient difficilement voté pour le droit au divorce, puis ce fut le droit de se marier entre personnes du même sexe et enfin aujourd’hui la victoire du droit à l’avortement. Preuve que ce pays évolue, la seule fracture vraiment significative est celle qui existe entre les générations. Les plus âgés votant plutôt contre le droit à l’avortement alors qu’aucune différence majeure n’est apparue entre hommes et femmes et entre ruraux et citadins. C’est une bonne nouvelle.