Apprendre à lire et à écrire pour une vie meilleure
Lire et écrire pour survivre (C) Kristin Baldeschwiler
Le concept d’alphabétisme, largement examiné et analysé par les spécialistes, a désormais une considération plus importante, pour englober les compétences de base dont une personne a besoin pour vivre et travailler chaque jour, mais aussi pour respecter les lois et exercer ses devoirs de citoyen. En 2005, le Journal Officiel, en France, a publié une définition du terme "littérisme" comme "capacité à lire un texte simple, en le comprenant, à utiliser et à communiquer une information écrite dans la vie courante". Ainsi le littérisme - et son contraire, l’illettrisme - deviennent-ils les traductions de l’anglais "literacy" - et illiteracy" - utilisés de longue date dans les instances internationales. Plus récemment encore, les chercheurs ont ajouté le concept de "numératie" aux compétences requises pour pouvoir vivre dans un monde désormais dominé par les technologies nouvelles.
Lors de la Conférence mondiale de Jomtien (1990) puis au Forum mondial de Dakar (2000), les Etats membres de l’UNESCO s’étaient engagés à réaliser la scolarisation universelle et gratuite d’ici 2015. Or, malgré les progrès indéniables accomplis dans plusieurs pays, force est de constater que les objectifs n’ont pas été atteints. L’Institut des Statistiques de l’UNESCO (ISU) attestait qu’en 2013, 757 millions d’adultes (15 ans et plus) dans le monde - des femmes pour les deux tiers - ne savent toujours ni lire ni écrire. En septembre 2014, l’Observatoire des Inégalités parlait de 800 millions d’adultes analphabètes, soit 16% de la population mondiale.
Il ne faudrait pas croire que le phénomène ne concerne que les pays émergents. A la même date, 20% environ des adultes résidant en Europe ne possédaient pas les compétences de base nécessaires en matière de lecture, d’écriture et de calcul. Plus près de nous encore, en France, selon une étude de l’INSEE, 2,5 millions d’adultes, soit 7% des personnes âgées de 18 à 65 ans sont en situation d’illettrisme, l’illettrisme incluant aussi cet "analphabétisme de retour" qui afflige les personnes qui ont quitté le système scolaire trop tôt, sans bases solides et qui oublient leurs acquis. Ne voit-on pas revenir, dans les zones rurales notamment, les écrivains publics qui louent leurs services aux personnes analphabètes ? Deux enquêtes lancées en France en 2004 puis en 2012, Information et Vie Quotidienne des Français (IVQ), ont essayé de cerner au plus près le problème et son évolution dans la durée : léger recul en 8 ans, le pourcentage des illettrés ayant baissé de 9% à 7%, mais c’est le décompte qui est aussi intéressant :
---> 53% des personnes ont plus de 45 ans
---> 51% ont un emploi
---> 48,5% vivent en zones rurales ou faiblement peuplées
---> 71% parlaient le français à la maison à l’âge de 5 ans
Lors de la Conférence mondiale de Jomtien (1990) puis au Forum mondial de Dakar (2000), les Etats membres de l’UNESCO s’étaient engagés à réaliser la scolarisation universelle et gratuite d’ici 2015. Or, malgré les progrès indéniables accomplis dans plusieurs pays, force est de constater que les objectifs n’ont pas été atteints. L’Institut des Statistiques de l’UNESCO (ISU) attestait qu’en 2013, 757 millions d’adultes (15 ans et plus) dans le monde - des femmes pour les deux tiers - ne savent toujours ni lire ni écrire. En septembre 2014, l’Observatoire des Inégalités parlait de 800 millions d’adultes analphabètes, soit 16% de la population mondiale.
Il ne faudrait pas croire que le phénomène ne concerne que les pays émergents. A la même date, 20% environ des adultes résidant en Europe ne possédaient pas les compétences de base nécessaires en matière de lecture, d’écriture et de calcul. Plus près de nous encore, en France, selon une étude de l’INSEE, 2,5 millions d’adultes, soit 7% des personnes âgées de 18 à 65 ans sont en situation d’illettrisme, l’illettrisme incluant aussi cet "analphabétisme de retour" qui afflige les personnes qui ont quitté le système scolaire trop tôt, sans bases solides et qui oublient leurs acquis. Ne voit-on pas revenir, dans les zones rurales notamment, les écrivains publics qui louent leurs services aux personnes analphabètes ? Deux enquêtes lancées en France en 2004 puis en 2012, Information et Vie Quotidienne des Français (IVQ), ont essayé de cerner au plus près le problème et son évolution dans la durée : léger recul en 8 ans, le pourcentage des illettrés ayant baissé de 9% à 7%, mais c’est le décompte qui est aussi intéressant :
---> 53% des personnes ont plus de 45 ans
---> 51% ont un emploi
---> 48,5% vivent en zones rurales ou faiblement peuplées
---> 71% parlaient le français à la maison à l’âge de 5 ans