Des milliers de pièces historiques sont restituées au Mexique (c) DR
La récupération du patrimoine dispersé à l'étranger est l’une constante de la politique culturelle du gouvernement du président Andrés Manuel López Obrador, plus simplement AMLO, en fonction depuis le 1er décembre 2018. Mardi 26 juillet il a déclaré lors d’une conférence de presse "On est en train de récupérer le patrimoine archéologique et culturel du Mexique à l'étranger" et il évoque "des milliers de pièces archéologiques volées". Quant au secrétaire des Relations extérieures Marcelo Luis Ebrard Casaubon, il précise "C’est la plus importante restitution de pièces archéologiques par des particuliers" ajoutant "On nous a juste demandé de ne pas donner le nom de la famille qui avait ces objets". Patricia Ledezma, directrice du musée Templo Mayor, fait part de l’émotion ressentie lorsque les boîtes qui contenaient les pièces récupérées ont été ouvertes.
Le Mexique a donc récupéré ces 2.522 objets pré-hispaniques auprès d'une famille à Barcelone qui les a restituées sans difficulté, grâce notamment à l’intervention de Claudia Pavlovich, consul du Mexique dans la capitale catalane. Cette collection, 1.371 objets complets et le reste en fragments, a d’abord été accueillie à l’Institut national d'Anthropologie et d'histoire (INAH), chargé de la politique de sauvegarde du patrimoine, est maintenant exposée au musée du Templo mayor en plein centre historique de Mexico.
Le gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador a déjà récupéré 8.970 objets préhispaniques depuis son élection. Quelques mesures ont été particulièrement bénéfiques, le Mexique s'oppose régulièrement à la vente aux enchères d'objets des cultures méso-américaines qui ont occupé son territoire, Olmèques, Aztèques et Mayas.
L'actuel gouvernement considère que ce patrimoine dispersé est sorti illégalement du pays depuis le XIXe siècle. Parfois, les maisons d’enchères et les gouvernements étrangers demandent au Mexique de prouver que les pièces archéologiques concernées lui appartiennent bien, a expliqué Marcelo Ebrard. Mais le Mexique réussit la plupart du temps a faire valoir le fait que c'est aux vendeurs de "démontrer l'origine légale" des pièces litigieuses.
Le Mexique a donc récupéré ces 2.522 objets pré-hispaniques auprès d'une famille à Barcelone qui les a restituées sans difficulté, grâce notamment à l’intervention de Claudia Pavlovich, consul du Mexique dans la capitale catalane. Cette collection, 1.371 objets complets et le reste en fragments, a d’abord été accueillie à l’Institut national d'Anthropologie et d'histoire (INAH), chargé de la politique de sauvegarde du patrimoine, est maintenant exposée au musée du Templo mayor en plein centre historique de Mexico.
Le gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador a déjà récupéré 8.970 objets préhispaniques depuis son élection. Quelques mesures ont été particulièrement bénéfiques, le Mexique s'oppose régulièrement à la vente aux enchères d'objets des cultures méso-américaines qui ont occupé son territoire, Olmèques, Aztèques et Mayas.
L'actuel gouvernement considère que ce patrimoine dispersé est sorti illégalement du pays depuis le XIXe siècle. Parfois, les maisons d’enchères et les gouvernements étrangers demandent au Mexique de prouver que les pièces archéologiques concernées lui appartiennent bien, a expliqué Marcelo Ebrard. Mais le Mexique réussit la plupart du temps a faire valoir le fait que c'est aux vendeurs de "démontrer l'origine légale" des pièces litigieuses.