L'algue sargasse au coeur des préoccupations
Photo prise par l'auteur
C’est par une messe célébrée par monseigneur David Macaire à la cathédrale que cette commémoration a débuté, poursuivie par un défilé dans les rues foyalaises puis, par un jeté de gerbes. Dans son homélie donnée à la cathédrale, il a rappelé que l’espérance était une valeur forte dans le monde de la mer. "Parce que lorsque l’on part en mer, parfois on retourne avec les filets vides, il n’y a rien. Cette force et cette espérance sont importantes pour faire face aux éléments, aux aléas. C’est un métier qui a besoin de valeurs fortes".
Pour Miriella Meraut, il était également important de célébrer ce moment avec les associations des marins pêcheurs de l’île: "Chaque année, nous avons convié également les associations des autres communes de la Martinique mais aussi des délégations de la Caraïbe", comme par exemple Saint-Martin représentée par Valérie Damaseau, la première vice-présidente de la collectivité de Saint-Martin et présidente de l’office du tourisme de Saint-Martin. Depuis 2011, un jumelage lie les deux associations.
L’association maritime foyalaise souhaite partir dans les îles voisines pour découvrir les méthodes utilisées pour lutter contre les sargasses. En effet, malgré les festivités, la présidente de l’association maritime foyalaise a rappelé que les marins pêcheurs de la Martinique étaient confrontés à des nombreuses difficultés. Le chlordécone, mais surtout l’invasion des sargasses pénalisent aujourd’hui la pratique de leur activité. Depuis quelques mois, les côtes de la Martinique sont impactées la sargasse, une algue brune.
Les sargasses forment de vastes bancs d’algues brunes tissés en rang serrés, leur épaisseur peut atteindre un mètre et peut s’étaler jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres à la surface de l’Atlantique. Lorsque elles s’amoncellent et sèchent, elles dégagent de l’ammoniac et de l’hydrogène sulfuré.
Édouard Marine est marin-pêcheur depuis 15 ans à Fort-de- France. Pour lui, la pratique du métier est de plus en plus difficile. Les aides financières sont pénibles à obtenir. Les banques ne suivent pas toujours. Et, la sargasse n’arrange rien. "Nos engins s’abîment avec la rouille, le poison a diminué. Et, les autorités ont du mal à prendre cela en compte. À Fort-de-France, on pêche dans la Caraïbe. Pour nos collègues du sud de l’île, c’est bien différent. Sur la côte Caraïbe, ça va encore mais au large on ne peut rien faire".
Dans son intervention, Manuela Mondésir Keclard a invité les marins pêcheurs à échanger avec elle sur les difficultés rencontrées, afin de mieux comprendre leurs problématiques. Et, ainsi mieux les défendre notamment au niveau européen et national. Elle propose la création d’un fonds social dédié pour les marins-pêcheurs impactés par les sargasses.
Pour Didier Laguerre, maire de la ville de Fort-de-France, la pêche est un métier difficile. Pour lui, il était très intéressant de partager ce moment avec les marins-pêcheurs de la Caraïbe. "Les problématiques sont identiques". Sur l’invasion des sargasses, il reconnaît que Fort-de-France est moins impactée mais que les marins-pêcheurs foyalais sont également touchés parce qu’ils pêchent aussi au large. "En discutant avec quelques uns d’entre eux, les sargasses permettent aussi de créer des dispositifs de concentration de poissons". Et il rajoute: "C’est la profession de la pêche globalement qui est touchée et qui a besoin que ce problème soit traité globalement, pour améliorer leurs conditions de travail qui sont déjà difficiles”.
Pour Miriella Meraut, il était également important de célébrer ce moment avec les associations des marins pêcheurs de l’île: "Chaque année, nous avons convié également les associations des autres communes de la Martinique mais aussi des délégations de la Caraïbe", comme par exemple Saint-Martin représentée par Valérie Damaseau, la première vice-présidente de la collectivité de Saint-Martin et présidente de l’office du tourisme de Saint-Martin. Depuis 2011, un jumelage lie les deux associations.
L’association maritime foyalaise souhaite partir dans les îles voisines pour découvrir les méthodes utilisées pour lutter contre les sargasses. En effet, malgré les festivités, la présidente de l’association maritime foyalaise a rappelé que les marins pêcheurs de la Martinique étaient confrontés à des nombreuses difficultés. Le chlordécone, mais surtout l’invasion des sargasses pénalisent aujourd’hui la pratique de leur activité. Depuis quelques mois, les côtes de la Martinique sont impactées la sargasse, une algue brune.
Les sargasses forment de vastes bancs d’algues brunes tissés en rang serrés, leur épaisseur peut atteindre un mètre et peut s’étaler jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres à la surface de l’Atlantique. Lorsque elles s’amoncellent et sèchent, elles dégagent de l’ammoniac et de l’hydrogène sulfuré.
Édouard Marine est marin-pêcheur depuis 15 ans à Fort-de- France. Pour lui, la pratique du métier est de plus en plus difficile. Les aides financières sont pénibles à obtenir. Les banques ne suivent pas toujours. Et, la sargasse n’arrange rien. "Nos engins s’abîment avec la rouille, le poison a diminué. Et, les autorités ont du mal à prendre cela en compte. À Fort-de-France, on pêche dans la Caraïbe. Pour nos collègues du sud de l’île, c’est bien différent. Sur la côte Caraïbe, ça va encore mais au large on ne peut rien faire".
Dans son intervention, Manuela Mondésir Keclard a invité les marins pêcheurs à échanger avec elle sur les difficultés rencontrées, afin de mieux comprendre leurs problématiques. Et, ainsi mieux les défendre notamment au niveau européen et national. Elle propose la création d’un fonds social dédié pour les marins-pêcheurs impactés par les sargasses.
Pour Didier Laguerre, maire de la ville de Fort-de-France, la pêche est un métier difficile. Pour lui, il était très intéressant de partager ce moment avec les marins-pêcheurs de la Caraïbe. "Les problématiques sont identiques". Sur l’invasion des sargasses, il reconnaît que Fort-de-France est moins impactée mais que les marins-pêcheurs foyalais sont également touchés parce qu’ils pêchent aussi au large. "En discutant avec quelques uns d’entre eux, les sargasses permettent aussi de créer des dispositifs de concentration de poissons". Et il rajoute: "C’est la profession de la pêche globalement qui est touchée et qui a besoin que ce problème soit traité globalement, pour améliorer leurs conditions de travail qui sont déjà difficiles”.