Diversité et représentativité
"A travers une galerie de portraits, Parcours présenté par l’Agirc Arrco, acteur de référence de la retraite, nous emmène dans un monde en mouvement. Parcours, ce sont des éclairages sur la diversité des itinéraires professionnels d’aujourd’hui."/ © Agirc-Arrco/Les Cavalcades
L'Agirc-Arrco est une fédération en charge du régime de retraite complémentaire de près de 31 millions d'assurés du secteur privé de l’industrie, du commerce, des services et de l’agriculture, incluant les cadres. Elle gère un fond de plus de 81 milliards d’euros de retraite par an, c'est-à-dire un quart du système de retraites en France avec un fonctionnement par répartition qui fait dialoguer différents partenaires sociaux, dont les branches syndicales et patronales. C'est dire si les situations qu'elle traite sont variées.
Dans la perspective de faire davantage connaître ses services d'accompagnement auprès du grand public, en particulier des jeunes générations, mais également de mettre en lumière la diversité des situations de ses assurés, Guillaume Ancel, directeur de la communication, a décidé d'initier une série de podcasts qui présente 10 parcours professionnels différents, peu ordinaires.
"Notre régime a vocation à accompagner les salariés du privé tout au long de leur vie. Pour bien comprendre la spécificité de l'histoire de chacun, il faut l'écouter en entier, un peu à l'écart de la communication habituelle, qui est plus globale. Il n’y a aucun lien, par exemple, entre un intermittent du spectacle et un ouvrier du pétrole. Pourtant, le système que nous mettons en place doit pouvoir faire le lien entre toutes ces activités et domaines professionnels”, détaille Guillaume Ancel.
Dans la perspective de faire davantage connaître ses services d'accompagnement auprès du grand public, en particulier des jeunes générations, mais également de mettre en lumière la diversité des situations de ses assurés, Guillaume Ancel, directeur de la communication, a décidé d'initier une série de podcasts qui présente 10 parcours professionnels différents, peu ordinaires.
"Notre régime a vocation à accompagner les salariés du privé tout au long de leur vie. Pour bien comprendre la spécificité de l'histoire de chacun, il faut l'écouter en entier, un peu à l'écart de la communication habituelle, qui est plus globale. Il n’y a aucun lien, par exemple, entre un intermittent du spectacle et un ouvrier du pétrole. Pourtant, le système que nous mettons en place doit pouvoir faire le lien entre toutes ces activités et domaines professionnels”, détaille Guillaume Ancel.
Le choix du podcast
Mais alors, quel lien entre un régime de retraite complémentaire et une série de podcasts sur des itinéraires singuliers ? “Je reconnais que lorsque Jennifer [Homere, chargée de communication pour l’Agirc-Arrco] est venue me présenter son idée de produire une série de podcast, j’ai été assez surpris, au même titre que d’autres collaborateurs, en interne.Pour autant, nous avons trouvé cette proposition intéressante”, déclare Guillaume Ancel.
La jeune femme s’intéresse, à titre personnel, à différents podcasts, dont ceux de Slate. Elle explique que l’Agirc-Arrco cherche régulièrement à renouveler ses formats pour intéresser son public interne et externe. “Actuellement, les podcasts ont le vent en poupe, permettant d’aller à la rencontre des actifs mais pas seulement ceux qui sont à un an de la retraite, comme lors des Rendez-vous de la Retraite que nous organisons tous les ans. Nos podcasts nécessitent, certes, un temps d’écoute plus long que d’accoutumée mais sont dans un sens plus accessibles car ils racontent des histoires de personnes, d’où le titre de la série [Parcours] ”, argumente Jennifer Homere.
Lutter contre le déterminisme social, travailler jusqu’à 80 ans, surmonter un handicap, se relever après un licenciement, travailler le jour tout en vivant dans la rue … Autant de thèmes traités et de questions soulevées par cette série de podcasts, d’une durée moyenne de 15 minutes chacun.
Pour la réalisation, l’Agirc-Arrco s’est tournée vers le studio “Les Cavalcades”, spécialisé dans la productions de podcasts, afin de garantir une bonne qualité sonore et une narration efficace. “Nous avions déjà travaillé avec eux, et nous avions besoin d’un contenu audio de qualité impeccable. Pour entrer dans une histoire il faut pouvoir l’écouter jusqu’au bout et que, chacun, peu importe sa culture écrite ou orale, puisse s’identifier à la personne qui déroule son récit. Dans un podcast, l’auditeur n’est pas sollicité à chaque instant mais doit maintenir une attention soutenue pour suivre, alors qu’il est aujourd’hui si difficile de maintenir son attention au-delà de 7 minutes”, confirme Guillaume Ancel.
La jeune femme s’intéresse, à titre personnel, à différents podcasts, dont ceux de Slate. Elle explique que l’Agirc-Arrco cherche régulièrement à renouveler ses formats pour intéresser son public interne et externe. “Actuellement, les podcasts ont le vent en poupe, permettant d’aller à la rencontre des actifs mais pas seulement ceux qui sont à un an de la retraite, comme lors des Rendez-vous de la Retraite que nous organisons tous les ans. Nos podcasts nécessitent, certes, un temps d’écoute plus long que d’accoutumée mais sont dans un sens plus accessibles car ils racontent des histoires de personnes, d’où le titre de la série [Parcours] ”, argumente Jennifer Homere.
Lutter contre le déterminisme social, travailler jusqu’à 80 ans, surmonter un handicap, se relever après un licenciement, travailler le jour tout en vivant dans la rue … Autant de thèmes traités et de questions soulevées par cette série de podcasts, d’une durée moyenne de 15 minutes chacun.
Pour la réalisation, l’Agirc-Arrco s’est tournée vers le studio “Les Cavalcades”, spécialisé dans la productions de podcasts, afin de garantir une bonne qualité sonore et une narration efficace. “Nous avions déjà travaillé avec eux, et nous avions besoin d’un contenu audio de qualité impeccable. Pour entrer dans une histoire il faut pouvoir l’écouter jusqu’au bout et que, chacun, peu importe sa culture écrite ou orale, puisse s’identifier à la personne qui déroule son récit. Dans un podcast, l’auditeur n’est pas sollicité à chaque instant mais doit maintenir une attention soutenue pour suivre, alors qu’il est aujourd’hui si difficile de maintenir son attention au-delà de 7 minutes”, confirme Guillaume Ancel.
Difficile sélection
Une équipe composée d’une dizaine de personnes s’est ainsi mise en place afin de définir les thématiques qui seraient abordées dans les podcasts : 2 journalistes du studio “Les Cavalcades” et 8 personnes de l’Agirc-Arrco. Le choix de ces thématiques a, ensuite, donné corps aux podcasts avec des personnes dont le profil correspondait.
“Nous avons listé un certain nombre d’évènements et incidents qui peuvent survenir au cours d’une carrière professionnelle, et par ricochet, impacter la retraite. Certaines thématiques ne nous sont pas venues à l’esprit tout de suite, mais ont démontré leur pertinence pendant la période de réalisation, comme ce monsieur de 80 ans qui ne veut pas s’arrêter de travailler”, souligne Jennifer Homere.
Les dix épisodes produits abordent tout autant des réussites professionnelles, tel ce fils destiné à reprendre l’affaire familiale, qui choisit de devenir ébéniste contre toute attente parentale, ou cette manutentionnaire en usine, qui reprend une formation pour faire avancer sa carrière professionnelle, que des difficultés surmontées (retour dans son pays natal après des années d’expatriation, travailler en couple, ralentir son activité, alors que l’on ne souhaite que poursuivre de travailler …)
“Raconter des histoires authentiques, qui suscitent des émotions, et surtout, dont on tire une réflexion en se penchant sur un cas particulier : tel était notre objectif. Je suis sidéré par ces parcours qui nous ramènent à la vraie vie, celle dans laquelle on ne choisit pas tout, mais dans laquelle il faut faire face aux évènements ; celle dans laquelle on fait des choix, mais dans laquelle on nous impose un certain nombre de contraintes, sans oublier d’avancer”, confie Guillaume Ancel. Et de poursuivre “Connaître ces histoires, et considérer cet aspect en particulier, nous a beaucoup parlé car c’est la vocation même d’un régime de retraite très étendu comme celui de l’Agirc-Arrco d’arriver à comprendre toutes les différences de ses membres et leurs spécificités afin de bien s’en occuper.”
Les retours obtenus sur les podcasts ont été bons, tant au sein de la fédération qu’à l’extérieur. Les 10 épisodes de Parcours cumulent plus de 12.000 écoutes sur le site institutionnel et le site de référence de classement des podcasts, Apple Podcasts, sans compter les écoutes sur Spotify ou la chaîne YouTube de l’Agirc-Arrco. “Je crois que nous avons réussi à susciter un réel attachement aux personnes qui présentent leur parcours de vie. Ce n’est pas si évident d’obtenir une histoire cohérente et linéaire, aussi intéressant que soit le parcours professionnel raconté. Néanmoins, nous avons pu atteindre les moins de 35 ans qui, d’accoutumée, ne s’intéressent pas au sujet de la retraite”, développe Jennifer Homere.
Et ensuite ? “Parcours” concourt actuellement pour différents trophées de podcasts. “Nous avons même une deuxième saison en perspective !”, s’enthousiasme Jennifer. “Il s’agit de dépoussiérer le sujet de la retraite. Or, beaucoup de choses sont faites à ce sujet en matière d’action sociale, d’informatique et de RH. Nous avons la chance que les directeurs au sein de l’Agirc-Arrco soient sponsors du projet.”
Cette deuxième saison, qui sera produite après la période de confinement pour éviter les imperfections d’enregistrement, portera sur le thème de l’innovation.
“Nous avons listé un certain nombre d’évènements et incidents qui peuvent survenir au cours d’une carrière professionnelle, et par ricochet, impacter la retraite. Certaines thématiques ne nous sont pas venues à l’esprit tout de suite, mais ont démontré leur pertinence pendant la période de réalisation, comme ce monsieur de 80 ans qui ne veut pas s’arrêter de travailler”, souligne Jennifer Homere.
Les dix épisodes produits abordent tout autant des réussites professionnelles, tel ce fils destiné à reprendre l’affaire familiale, qui choisit de devenir ébéniste contre toute attente parentale, ou cette manutentionnaire en usine, qui reprend une formation pour faire avancer sa carrière professionnelle, que des difficultés surmontées (retour dans son pays natal après des années d’expatriation, travailler en couple, ralentir son activité, alors que l’on ne souhaite que poursuivre de travailler …)
“Raconter des histoires authentiques, qui suscitent des émotions, et surtout, dont on tire une réflexion en se penchant sur un cas particulier : tel était notre objectif. Je suis sidéré par ces parcours qui nous ramènent à la vraie vie, celle dans laquelle on ne choisit pas tout, mais dans laquelle il faut faire face aux évènements ; celle dans laquelle on fait des choix, mais dans laquelle on nous impose un certain nombre de contraintes, sans oublier d’avancer”, confie Guillaume Ancel. Et de poursuivre “Connaître ces histoires, et considérer cet aspect en particulier, nous a beaucoup parlé car c’est la vocation même d’un régime de retraite très étendu comme celui de l’Agirc-Arrco d’arriver à comprendre toutes les différences de ses membres et leurs spécificités afin de bien s’en occuper.”
Les retours obtenus sur les podcasts ont été bons, tant au sein de la fédération qu’à l’extérieur. Les 10 épisodes de Parcours cumulent plus de 12.000 écoutes sur le site institutionnel et le site de référence de classement des podcasts, Apple Podcasts, sans compter les écoutes sur Spotify ou la chaîne YouTube de l’Agirc-Arrco. “Je crois que nous avons réussi à susciter un réel attachement aux personnes qui présentent leur parcours de vie. Ce n’est pas si évident d’obtenir une histoire cohérente et linéaire, aussi intéressant que soit le parcours professionnel raconté. Néanmoins, nous avons pu atteindre les moins de 35 ans qui, d’accoutumée, ne s’intéressent pas au sujet de la retraite”, développe Jennifer Homere.
Et ensuite ? “Parcours” concourt actuellement pour différents trophées de podcasts. “Nous avons même une deuxième saison en perspective !”, s’enthousiasme Jennifer. “Il s’agit de dépoussiérer le sujet de la retraite. Or, beaucoup de choses sont faites à ce sujet en matière d’action sociale, d’informatique et de RH. Nous avons la chance que les directeurs au sein de l’Agirc-Arrco soient sponsors du projet.”
Cette deuxième saison, qui sera produite après la période de confinement pour éviter les imperfections d’enregistrement, portera sur le thème de l’innovation.