Photo (c) Zalzadore
"Dix ans après le tsunami de l'océan Indien, le monde a pris des mesures importantes pour faire de la planète un lieu plus sûr contre les catastrophes. Nous disposons désormais de systèmes d'alerte précoce plus efficaces et de meilleures procédures d'évacuation ont été mises en place et il y a aussi une plus grande compréhension et sensibilisation à l'échelle mondiale concernant l'ampleur des dommages que les catastrophes naturelles peuvent infliger à nos sociétés", a affirmé la Représentante spéciale des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes, Margareta Wahlström.
La pire catastrophe naturelle que le monde ait jamais connue a frappé la région Asie-Pacifique en décembre 2004, coûtant la vie à 227.000 personnes et réduisant à néant les moyens de subsistance d'environ 1,4 million de survivants. Outre les pertes économiques immédiates engendrées par la catastrophe, estimées à 9,9 milliards de dollars, le tsunami a également infligé des dommages environnementaux et en matière de développement sur le long terme, via notamment la contamination des sols causée par les eaux salées, qui ont ruiné l'agriculture et endommagé les forêts et les écosystèmes.
Dans le même temps, la dévastation généralisée et l'immensité de la catastrophe ont incité la communauté internationale à réagir immédiatement. Trois semaines à peine après le passage du tsunami, les pays se réunissaient à Hyogo, au Japon, pour élaborer le Cadre d'action de Hyogo pour 2005-2015, soit le premier accord complet de l'histoire sur la réduction des catastrophes.
"Depuis le tsunami de l'océan Indien et l'adoption du Cadre d'action de Hyogo en 2005, des changements significatifs se sont produits dans la réflexion globale concernant les questions de réduction des risques de catastrophe. Le tsunami a fait l'effet d'une sonnette d'alarme et nous a fait prendre conscience de notre grande vulnérabilité face aux risques. Nous ne pouvons pas éviter les catastrophes naturelles, mais nous en savons certainement assez pour éviter qu'elles ne se traduisent par des catastrophes", a-t-elle ajouté.
Considéré comme l'un des instruments majeurs de prévention des catastrophes nés de la tragédie du tsunami, selon le communiqué de presse du Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes (UNISDR), le Système d'alerte aux tsunamis et d'atténuation de leurs effets dans l'océan Indien fournit désormais des alertes à travers trois centres régionaux de veille situés en Inde, en Indonésie et en Australie, et via un réseau de 26 centres nationaux d'information du tsunami. En 2012, il a disséminé des alertes précoces huit minutes à peine après le séisme qui a frappé la province indonésienne d'Aceh.
Le Cadre d'action de Hyogo expire en 2015, alors que les pays s'apprêtent à se rassembler à Sendai, au Japon, pour élaborer un nouveau plan de préparation aux catastrophes capable de compléter les accords mondiaux sur les changements climatiques et les objectifs de développement durable.
"Dix ans plus tard, nous avons tous tiré les leçons de l'opération d'aide au tsunami qui ont fondamentalement modifié la façon dont nous travaillons", a affirmé dans un communiqué de presse le Directeur des programmes d'urgence du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), Ted Chaiban. "Le fait d'aider les pays frappés par des catastrophes telles que le tsunami à mieux se reconstruire est devenu une priorité, en construisant des écoles résistantes aux tremblements de terre, en mettant en place des sources d'approvisionnement en eau plus sécurisées, en s'assurant que les écoles préparent les enfants aux urgences et en améliorant les structures juridiques et sociales existantes pour protéger les enfants."
Aux Philippines, le programme d'éducation de l'UNICEF comprend désormais des exercices d'urgence dans les écoles qui aident à préparer les enfants aux catastrophes potentielles, y compris les typhons qui frappent régulièrement le pays. Parallèlement, au Laos et dans d'autres pays de la région, l'agence de l'ONU a installé des pompes manuelles résistantes aux catastrophes dans les écoles.
"L'UNICEF est déterminé à faire en sorte que l'héritage du tsunami de l'océan Indien soit la mise en œuvre de sociétés plus résilientes pour les enfants face aux catastrophes; à la fois dans la région et dans le monde."
Voir également notre publication sur la commémoration des 10 ans du tsunami de Thaïlande
La pire catastrophe naturelle que le monde ait jamais connue a frappé la région Asie-Pacifique en décembre 2004, coûtant la vie à 227.000 personnes et réduisant à néant les moyens de subsistance d'environ 1,4 million de survivants. Outre les pertes économiques immédiates engendrées par la catastrophe, estimées à 9,9 milliards de dollars, le tsunami a également infligé des dommages environnementaux et en matière de développement sur le long terme, via notamment la contamination des sols causée par les eaux salées, qui ont ruiné l'agriculture et endommagé les forêts et les écosystèmes.
Dans le même temps, la dévastation généralisée et l'immensité de la catastrophe ont incité la communauté internationale à réagir immédiatement. Trois semaines à peine après le passage du tsunami, les pays se réunissaient à Hyogo, au Japon, pour élaborer le Cadre d'action de Hyogo pour 2005-2015, soit le premier accord complet de l'histoire sur la réduction des catastrophes.
"Depuis le tsunami de l'océan Indien et l'adoption du Cadre d'action de Hyogo en 2005, des changements significatifs se sont produits dans la réflexion globale concernant les questions de réduction des risques de catastrophe. Le tsunami a fait l'effet d'une sonnette d'alarme et nous a fait prendre conscience de notre grande vulnérabilité face aux risques. Nous ne pouvons pas éviter les catastrophes naturelles, mais nous en savons certainement assez pour éviter qu'elles ne se traduisent par des catastrophes", a-t-elle ajouté.
Considéré comme l'un des instruments majeurs de prévention des catastrophes nés de la tragédie du tsunami, selon le communiqué de presse du Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes (UNISDR), le Système d'alerte aux tsunamis et d'atténuation de leurs effets dans l'océan Indien fournit désormais des alertes à travers trois centres régionaux de veille situés en Inde, en Indonésie et en Australie, et via un réseau de 26 centres nationaux d'information du tsunami. En 2012, il a disséminé des alertes précoces huit minutes à peine après le séisme qui a frappé la province indonésienne d'Aceh.
Le Cadre d'action de Hyogo expire en 2015, alors que les pays s'apprêtent à se rassembler à Sendai, au Japon, pour élaborer un nouveau plan de préparation aux catastrophes capable de compléter les accords mondiaux sur les changements climatiques et les objectifs de développement durable.
"Dix ans plus tard, nous avons tous tiré les leçons de l'opération d'aide au tsunami qui ont fondamentalement modifié la façon dont nous travaillons", a affirmé dans un communiqué de presse le Directeur des programmes d'urgence du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), Ted Chaiban. "Le fait d'aider les pays frappés par des catastrophes telles que le tsunami à mieux se reconstruire est devenu une priorité, en construisant des écoles résistantes aux tremblements de terre, en mettant en place des sources d'approvisionnement en eau plus sécurisées, en s'assurant que les écoles préparent les enfants aux urgences et en améliorant les structures juridiques et sociales existantes pour protéger les enfants."
Aux Philippines, le programme d'éducation de l'UNICEF comprend désormais des exercices d'urgence dans les écoles qui aident à préparer les enfants aux catastrophes potentielles, y compris les typhons qui frappent régulièrement le pays. Parallèlement, au Laos et dans d'autres pays de la région, l'agence de l'ONU a installé des pompes manuelles résistantes aux catastrophes dans les écoles.
"L'UNICEF est déterminé à faire en sorte que l'héritage du tsunami de l'océan Indien soit la mise en œuvre de sociétés plus résilientes pour les enfants face aux catastrophes; à la fois dans la région et dans le monde."
Voir également notre publication sur la commémoration des 10 ans du tsunami de Thaïlande