Des attentats à la voiture piégée ont fait au moins 40 morts et 100 blessés ce 11 mai 2013 au sud-est de la Turquie, à la frontière syrienne. Les infos qui arrivent de la ville de Reyhanli sont encore confuses, concernant les nombres exacts.

Le ministre turc de l'Intérieur, Muammer Güler évoque "une provocation visant à saboter le processus de paix mené depuis plusieurs mois par Ankara avec les rebelles kurdes".
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan souligne que "toutes les unités de renseignement travaillaient d'arrache-pied pour identifier les auteurs de l'attaque"... pour l'instant non revendiquée.
Quant à la Coalition nationale des opposants syriens, elle a publié un communiqué "dénonçant Damas, qui, par ces attentats, aurait voulu se venger de la population turque et la punir pour son honorable soutien au peuple syrien dont elle accueille au total quelque 400.000 réfugiés".

La panique s'étant emparée des habitants, des groupes de jeunes auraient commencé à prendre à partie les ressortissants syriens présents à Reyhanli. La police a dû intervenir en tirant en l'air pour ramener le calme.