"Les autorités yéménites doivent immédiatement mettre fin aux homicides de manifestants pacifiques imputables aux forces de sécurité", a déclaré Amnesty International. Selon certaines informations, des dizaines de personnes ont été abattues dans la capitale Sanaa en quelques jours. Près de 26 personnes ont été tuées dimanche 18 septembre. Les violences qui se sont poursuivies ont fait de nouvelles victimes à Sanaa lundi. En outre, la situation se dégrade dans la ville de Taizz, dans le sud du pays, les forces de sécurité ayant ouvert le feu sur des manifestants qui défilaient par solidarité avec les victimes de Sanaa.
"Le Yémen est sur le fil du rasoir. Ceux qui manifestent pacifiquement en faveur du changement sont de plus en plus frustrés face à l'impasse politique. Les flambées de violence témoignent d'un risque croissant de guerre civile. Les autorités yéménites doivent cesser de recourir à une force excessive, avant que la violence n'échappe à tout contrôle", a indiqué Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Depuis le mois de février, quelque 200 personnes ont été tuées et plus d'un millier blessées dans le cadre des manifestations qui ont éclaté dans tout le pays. Les forces de sécurité ont fait un usage excessif de la force à maintes reprises, notamment en tirant à balles réelles sur des manifestants participant à des rassemblements pacifiques. Les autorités yéménites ont ouvert des enquêtes sur certains homicides. Elles ont proposé d'indemniser les victimes de l'épisode de violence le plus meurtrier, l'attaque menée contre un camp de manifestants à Sanaa, le 18 mars, qui aurait fait plus de 50 morts. Les habitants font de plus en plus les frais des affrontements entre les forces gouvernementales et les opposants armés, particulièrement dans les villes de Sanaa et Taizz.
À Zinjibar, ville du sud du pays, des dizaines de familles auraient fui leur foyer en raison des combats qui s'y sont déroulés en juin, entre l'armée yéménite et les opposants armés accusés par le gouvernement d'appartenir à Al Qaïda. Cette situation a soulevé des préoccupations quant à la dégradation de la situation humanitaire dans le pays.
Amnesty International a demandé au Conseil des droits de l'homme des Nations unies, d'exhorter les autorités yéménites à ordonner à leurs forces de sécurité de cesser immédiatement de tirer à balles réelles sur les manifestants pacifiques. Elle a sollicité la mise sur pied d'une commission d'enquête indépendante, impartiale et exhaustive, appuyée par la communauté internationale, chargée d'enquêter sur les victimes que l'on dénombre notamment parmi les manifestants.
Par ailleurs, elle a demandé la suspension immédiate des fournitures d'armes et de munitions susceptibles de servir à recourir à une force excessive dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre lors des manifestations.
"Le Yémen est sur le fil du rasoir. Ceux qui manifestent pacifiquement en faveur du changement sont de plus en plus frustrés face à l'impasse politique. Les flambées de violence témoignent d'un risque croissant de guerre civile. Les autorités yéménites doivent cesser de recourir à une force excessive, avant que la violence n'échappe à tout contrôle", a indiqué Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Depuis le mois de février, quelque 200 personnes ont été tuées et plus d'un millier blessées dans le cadre des manifestations qui ont éclaté dans tout le pays. Les forces de sécurité ont fait un usage excessif de la force à maintes reprises, notamment en tirant à balles réelles sur des manifestants participant à des rassemblements pacifiques. Les autorités yéménites ont ouvert des enquêtes sur certains homicides. Elles ont proposé d'indemniser les victimes de l'épisode de violence le plus meurtrier, l'attaque menée contre un camp de manifestants à Sanaa, le 18 mars, qui aurait fait plus de 50 morts. Les habitants font de plus en plus les frais des affrontements entre les forces gouvernementales et les opposants armés, particulièrement dans les villes de Sanaa et Taizz.
À Zinjibar, ville du sud du pays, des dizaines de familles auraient fui leur foyer en raison des combats qui s'y sont déroulés en juin, entre l'armée yéménite et les opposants armés accusés par le gouvernement d'appartenir à Al Qaïda. Cette situation a soulevé des préoccupations quant à la dégradation de la situation humanitaire dans le pays.
Amnesty International a demandé au Conseil des droits de l'homme des Nations unies, d'exhorter les autorités yéménites à ordonner à leurs forces de sécurité de cesser immédiatement de tirer à balles réelles sur les manifestants pacifiques. Elle a sollicité la mise sur pied d'une commission d'enquête indépendante, impartiale et exhaustive, appuyée par la communauté internationale, chargée d'enquêter sur les victimes que l'on dénombre notamment parmi les manifestants.
Par ailleurs, elle a demandé la suspension immédiate des fournitures d'armes et de munitions susceptibles de servir à recourir à une force excessive dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre lors des manifestations.
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