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La Turquie a commencé à fermer certains points de passage à la frontière avec la Syrie, depuis l’afflux de 130.000 réfugiés kurdes dans le pays ces derniers jours; ils fuient l’avancée du groupe armé qui se fait appeler État islamique (EI).
"Il est certain que ce dernier afflux de réfugiés met à rude épreuve les ressources déjà sous pression de la Turquie, mais ce n’est pas une excuse pour refuser un refuge sûr à ceux qui fuient les horreurs de la guerre. Face à l’accroissement du nombre de réfugiés désespérés qui arrivent à la frontière en quête de sécurité, la communauté internationale doit agir sans délai afin de renforcer son soutien à la Turquie et aux autres voisins de la Syrie, afin de prévenir de nouvelles souffrances", a déclaré Sherif Elsayed Ali, responsable du programme Droits des réfugiés et des migrants d’Amnesty International. Force est de constater que la Turquie, qui accueillait déjà plus d’un million de réfugiés venus de Syrie avant ce week-end, doit globalement gérer cette crise seule. "Les dirigeants du monde ont été prompts à condamner les atrocités commises par le groupe armé qui se fait appeler État islamique (EI), en Irak et en Syrie. Ils doivent maintenant venir en aide à ceux qui fuient ces violences."
Amnesty International exhorte les pays à s’unir lors de la rencontre du Comité exécutif du Programme du haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (ExCom), qui se tiendra à Genève, afin de trouver une réponse commune à cette crise mondiale.
Le conflit en Syrie a donné lieu à la plus grave crise de personnes déplacées dans le monde. Aujourd’hui, plus de 3,3 millions de réfugiés ont fui la Syrie, pour la plupart vers des pays voisins et 6,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de la Syrie.
"Il est certain que ce dernier afflux de réfugiés met à rude épreuve les ressources déjà sous pression de la Turquie, mais ce n’est pas une excuse pour refuser un refuge sûr à ceux qui fuient les horreurs de la guerre. Face à l’accroissement du nombre de réfugiés désespérés qui arrivent à la frontière en quête de sécurité, la communauté internationale doit agir sans délai afin de renforcer son soutien à la Turquie et aux autres voisins de la Syrie, afin de prévenir de nouvelles souffrances", a déclaré Sherif Elsayed Ali, responsable du programme Droits des réfugiés et des migrants d’Amnesty International. Force est de constater que la Turquie, qui accueillait déjà plus d’un million de réfugiés venus de Syrie avant ce week-end, doit globalement gérer cette crise seule. "Les dirigeants du monde ont été prompts à condamner les atrocités commises par le groupe armé qui se fait appeler État islamique (EI), en Irak et en Syrie. Ils doivent maintenant venir en aide à ceux qui fuient ces violences."
Amnesty International exhorte les pays à s’unir lors de la rencontre du Comité exécutif du Programme du haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (ExCom), qui se tiendra à Genève, afin de trouver une réponse commune à cette crise mondiale.
Le conflit en Syrie a donné lieu à la plus grave crise de personnes déplacées dans le monde. Aujourd’hui, plus de 3,3 millions de réfugiés ont fui la Syrie, pour la plupart vers des pays voisins et 6,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de la Syrie.