2018, le sort des océans sera scellé
Ce n’est un secret pour personne, les signaux lumineux de notre planète clignotent au rouge, et indiquent un désastre imminent si nous ne réagissons pas à temps. Depuis le célèbre film d’ Al Gore : une vérité qui dérange ou Home de Yann-Artus Bertrand, les témoignages ne cessent de se multiplier, dressant à chaque fois un bilan des plus alarmants de l’état de notre planète.
The End of the Line présenté en avant-première au festival du film de Sundance (Etats-Unis) est l’un de ces documentaires électrochocs destinés à faire prendre conscience du danger qui menace nos océans et leur population ; cette fois, c’est la sur-pêche qui est montrée du doigt avec son inévitable corollaire : la disparition d'espèces animales parmi lesquelles figure le thon rouge, qui, comme le précise le chercheur Sergi Tudela, responsable de la pêche au WWF : « aura définitivement disparu de nos océans en 2012 » .
Filmé sur une période de deux ans, au cours desquelles, son auteur,Charles Clover, journaliste d’investigation a enquêté dans différentes parties du monde : du détroit de Gibraltar en passant par les Côtes du Sénégal, mais aussi en Alaska et à Tokyo, l’un des plus grands marchés au monde de thon rouge.
Le journaliste n’est pas tendre à l’égard des consommateurs qui en suivant les diktats des différentes modes culinaires, comme le désormais traditionnel sushi, mettent en danger la faune sous-marine, les politiciens qui ignorent les conseils et les appels lancés par le monde scientifique, les pêcheurs qui feignent d’ignorer les politiques les quotas imposés par la Commission internationale pour la conservation des thons atlantiques (ICCAT) qui a fixé à 29 500 tonnes maximum les prises de thon rouge pour 2008, mais dont un rapport montre que pour couvrir leurs coûts, les flottes méditerranéennes doivent pêcher 42000 tonnes de thon, soit 13000 tonnes de prises illégales.
2048 : le sort des océans sera scellé
Le monde scientifique s’accorde à dire que l’année 2048, marquera la fin de la vie dans les océans, à moins que nous ne modifiions nos habitudes culinaires et nos méthodes de pêche.
Au début des années quatre-vingt-dix, la pêche à outrance a décimé l’abondante population de cabillauds qui se trouvaient dans les eaux de Terre-Neuve ; le film qui révèle de quelle manière les navires Hi-Tech et leurs filets dérivants, pourtant interdits, ont ravagé ces bancs de morues. Il s’applique aussi à démonter un mythe des fermes piscicoles.
Mais tout n’est pas noir, le film montre que des solutions existent, mais elles ne pourront être suivies d’effets que grâce aux efforts conjugués de tous y compris des consommateurs qui doivent impérativement comprendre que la demande induit l’offre et qu’une surconsommation de mets confectionnés à partir du thon est une menace pour cette espèce à très court terme.
Car, on s’en doute la solution passe par une réduction de la pêche, par une limitation du nombre des bateaux qui sillonnent les océans Aussi le WWF appelle-t-il les Etats responsables de cette sur-pêche illégale à réduire leurs flottes de manière drastique, afin de garder les capacités de pêche en deçà des limites imposées pour 2008 par l’ICCAT, la flotte méditerranéenne doit renoncer à 229 navires, soit le tiers d’une flotte de 617 embarcations.
The End of the Line devrait avoir le même impact qu’une vérité qui dérange et conduire à une prise de conscience générale ; il sera projeté sur tous les écrans du monde jusqu'au mois de décembre 2009, car sa projection au Festival de Sundance en janvier dernier a coïncidé avec le lancement d’une campagne mondiale de sensibilisation à travers le monde, qui passe naturellement par la Principauté de Monaco, puisque l’association MC2D et la Fondation Prince Albert II sont deux acteurs de la préservation du thon rouge dans le monde.
The End of the Line présenté en avant-première au festival du film de Sundance (Etats-Unis) est l’un de ces documentaires électrochocs destinés à faire prendre conscience du danger qui menace nos océans et leur population ; cette fois, c’est la sur-pêche qui est montrée du doigt avec son inévitable corollaire : la disparition d'espèces animales parmi lesquelles figure le thon rouge, qui, comme le précise le chercheur Sergi Tudela, responsable de la pêche au WWF : « aura définitivement disparu de nos océans en 2012 » .
Filmé sur une période de deux ans, au cours desquelles, son auteur,Charles Clover, journaliste d’investigation a enquêté dans différentes parties du monde : du détroit de Gibraltar en passant par les Côtes du Sénégal, mais aussi en Alaska et à Tokyo, l’un des plus grands marchés au monde de thon rouge.
Le journaliste n’est pas tendre à l’égard des consommateurs qui en suivant les diktats des différentes modes culinaires, comme le désormais traditionnel sushi, mettent en danger la faune sous-marine, les politiciens qui ignorent les conseils et les appels lancés par le monde scientifique, les pêcheurs qui feignent d’ignorer les politiques les quotas imposés par la Commission internationale pour la conservation des thons atlantiques (ICCAT) qui a fixé à 29 500 tonnes maximum les prises de thon rouge pour 2008, mais dont un rapport montre que pour couvrir leurs coûts, les flottes méditerranéennes doivent pêcher 42000 tonnes de thon, soit 13000 tonnes de prises illégales.
2048 : le sort des océans sera scellé
Le monde scientifique s’accorde à dire que l’année 2048, marquera la fin de la vie dans les océans, à moins que nous ne modifiions nos habitudes culinaires et nos méthodes de pêche.
Au début des années quatre-vingt-dix, la pêche à outrance a décimé l’abondante population de cabillauds qui se trouvaient dans les eaux de Terre-Neuve ; le film qui révèle de quelle manière les navires Hi-Tech et leurs filets dérivants, pourtant interdits, ont ravagé ces bancs de morues. Il s’applique aussi à démonter un mythe des fermes piscicoles.
Mais tout n’est pas noir, le film montre que des solutions existent, mais elles ne pourront être suivies d’effets que grâce aux efforts conjugués de tous y compris des consommateurs qui doivent impérativement comprendre que la demande induit l’offre et qu’une surconsommation de mets confectionnés à partir du thon est une menace pour cette espèce à très court terme.
Car, on s’en doute la solution passe par une réduction de la pêche, par une limitation du nombre des bateaux qui sillonnent les océans Aussi le WWF appelle-t-il les Etats responsables de cette sur-pêche illégale à réduire leurs flottes de manière drastique, afin de garder les capacités de pêche en deçà des limites imposées pour 2008 par l’ICCAT, la flotte méditerranéenne doit renoncer à 229 navires, soit le tiers d’une flotte de 617 embarcations.
The End of the Line devrait avoir le même impact qu’une vérité qui dérange et conduire à une prise de conscience générale ; il sera projeté sur tous les écrans du monde jusqu'au mois de décembre 2009, car sa projection au Festival de Sundance en janvier dernier a coïncidé avec le lancement d’une campagne mondiale de sensibilisation à travers le monde, qui passe naturellement par la Principauté de Monaco, puisque l’association MC2D et la Fondation Prince Albert II sont deux acteurs de la préservation du thon rouge dans le monde.