"Les circonstances de l'opération militaire ayant causé la mort d'un si grand nombre de civils, dont certains étaient mineurs, doivent de toute urgence faire l'objet d'une enquête approfondie, indépendante et transparente. Si les regrets exprimés par le gouvernement sont bienvenus, ils sont en revanche tristement insuffisants face à ce qui semble relever d'une incapacité totale à faire la distinction entre une cible militaire et des civils", a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
Selon les premières informations disponibles, des drones en activité dans cette zone avaient alerté l'armée de l'air turque au sujet des mouvements d'un grand nombre de personnes - censées appartenir au Parti des travailleurs kurdes - ayant passé la frontière avec l'Irak.
Quelques 35 personnes ont alors été tuées près du village d'Uludere, dans la ville de Sirnak. Au moins 18 des victimes étaient mineures, la plus jeune n'ayant semble-t-il pas plus de 12 ans. Vingt-neuf de ces personnes appartiendraient à la même famille.
"Les autorités turques doivent prendre des mesures afin de prévenir toute nouvelle attaque de ce type et d'indemniser la famille des défunts", a conclu Nicola Duckworth.
Selon les premières informations disponibles, des drones en activité dans cette zone avaient alerté l'armée de l'air turque au sujet des mouvements d'un grand nombre de personnes - censées appartenir au Parti des travailleurs kurdes - ayant passé la frontière avec l'Irak.
Quelques 35 personnes ont alors été tuées près du village d'Uludere, dans la ville de Sirnak. Au moins 18 des victimes étaient mineures, la plus jeune n'ayant semble-t-il pas plus de 12 ans. Vingt-neuf de ces personnes appartiendraient à la même famille.
"Les autorités turques doivent prendre des mesures afin de prévenir toute nouvelle attaque de ce type et d'indemniser la famille des défunts", a conclu Nicola Duckworth.
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