L’annonce, faite par la procureure de la CPI Fatou Bensouda, répond à la requête du gouvernement malien en juillet 2012 d’ouvrir une enquête sur des crimes de droit international commis depuis le mois de janvier 2012, notamment des exécutions extrajudiciaires, des violences sexuelles, des actes de torture, des disparitions forcées et le recrutement d’enfants soldats.
"Voici une occasion importante de rendre justice aux victimes de ces crimes perpétrés durant l’année écoulée au Mali et d’adresser un message ferme aux auteurs comme aux instigateurs de ces actes, à savoir qu’ils ne peuvent pas agir en toute impunité et qu’ils pourront être déférés à la justice", a estimé Paule Rigaud, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International.
Le 18 juillet 2012, six mois après le début du conflit, le ministre malien de la Justice, Malick Coulibaly, a remis à la procureure de la CPI un courrier dans lequel il lui soumettait la situation au Mali, en indiquant que les autorités nationales étaient dans l’impossibilité d’enquêter sur ces crimes et d’engager des poursuites contre leurs auteurs présumés.
Depuis le début du conflit armé dans le nord du Mali en janvier 2012, Amnesty International a recueilli des informations sur des crimes de droit international imputables à tous les belligérants. Les groupes d’opposition armés touaregs et islamistes se sont rendus coupables d’atteintes aux droits humains, dont des actes de torture et des homicides contre des soldats maliens qui avaient été capturés, des viols de femmes et de jeunes filles et le recrutement d’enfants soldats. Ils ont également attaqué et détruit des sites culturels et religieux. Quant aux forces de sécurité maliennes, elles ont commis des violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains, notamment des exécutions extrajudiciaires de civils touaregs, le bombardement aveugle d’un camp nomade touareg et la destruction de troupeaux indispensables à la survie de cette population nomade.
Ces violations n’ont pas été commises uniquement dans le nord du pays. Des actes de torture, des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées et des attaques contre des dirigeants politiques, des journalistes et des dissidents pacifiques ont également été signalés dans le sud du Mali, où se trouve la capitale Bamako.
L’annonce de la CPI intervient quelques jours seulement après que les troupes françaises, à la demande du gouvernement malien, ont lancé une contre-offensive contre les groupes islamistes armés, pour les empêcher de prendre le contrôle de plusieurs villes dans le sud du pays.
"Voici une occasion importante de rendre justice aux victimes de ces crimes perpétrés durant l’année écoulée au Mali et d’adresser un message ferme aux auteurs comme aux instigateurs de ces actes, à savoir qu’ils ne peuvent pas agir en toute impunité et qu’ils pourront être déférés à la justice", a estimé Paule Rigaud, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International.
Le 18 juillet 2012, six mois après le début du conflit, le ministre malien de la Justice, Malick Coulibaly, a remis à la procureure de la CPI un courrier dans lequel il lui soumettait la situation au Mali, en indiquant que les autorités nationales étaient dans l’impossibilité d’enquêter sur ces crimes et d’engager des poursuites contre leurs auteurs présumés.
Depuis le début du conflit armé dans le nord du Mali en janvier 2012, Amnesty International a recueilli des informations sur des crimes de droit international imputables à tous les belligérants. Les groupes d’opposition armés touaregs et islamistes se sont rendus coupables d’atteintes aux droits humains, dont des actes de torture et des homicides contre des soldats maliens qui avaient été capturés, des viols de femmes et de jeunes filles et le recrutement d’enfants soldats. Ils ont également attaqué et détruit des sites culturels et religieux. Quant aux forces de sécurité maliennes, elles ont commis des violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains, notamment des exécutions extrajudiciaires de civils touaregs, le bombardement aveugle d’un camp nomade touareg et la destruction de troupeaux indispensables à la survie de cette population nomade.
Ces violations n’ont pas été commises uniquement dans le nord du pays. Des actes de torture, des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées et des attaques contre des dirigeants politiques, des journalistes et des dissidents pacifiques ont également été signalés dans le sud du Mali, où se trouve la capitale Bamako.
L’annonce de la CPI intervient quelques jours seulement après que les troupes françaises, à la demande du gouvernement malien, ont lancé une contre-offensive contre les groupes islamistes armés, pour les empêcher de prendre le contrôle de plusieurs villes dans le sud du pays.
Mali.mp3 (462.17 Ko)