La Cour pénale internationale (CPI) a décerné des mandats d'arrêt à l'encontre du chef d'État soudanais pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour.
"La Malaisie ne doit pas se transformer en port d'escale pour les fugitifs de la justice internationale. Le gouvernement malaisien doit interdire à Omar el Béchir d'entrer sur son territoire, et l'arrêter s'il se présente", a souligné Donna Guest, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Amnesty International s'est réjouie lorsque la Malaisie a fait part, le 21 mars, de son intention de devenir partie au Statut de Rome et de reconnaître la compétence de la Cour pénale internationale. Dans son annonce, le ministre malaisien de la Justice, Nazri Aziz, a affirmé : "Nous faisons ainsi savoir que la Malaisie rejette les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide".
Quand le Conseil de sécurité des Nations unies a saisi la CPI de la situation au Darfour en 2005, il a exhorté tous les États à coopérer pleinement avec cette instance. Même si la Malaisie n'est pas encore partie au Statut de Rome de la CPI, Amnesty International estime que les autorités doivent arrêter Omar el Béchir s'il arrive dans ce pays.
"L'invitation de la Malaisie à Omar el Béchir est en totale contradiction avec sa décision de rejoindre la CPI, a ajouté Donna Guest. Au lieu d'accueillir des personnes recherchées par la CPI, la Malaisie doit réaffirmer son engagement en faveur de la justice".
* La veille, les autorités malaisiennes ont annoncé qu'Omar el Béchir participerait au Langkawi International Dialogue, un forum économique organisé en Malaisie du 19 au 21 juin 2011.
"La Malaisie ne doit pas se transformer en port d'escale pour les fugitifs de la justice internationale. Le gouvernement malaisien doit interdire à Omar el Béchir d'entrer sur son territoire, et l'arrêter s'il se présente", a souligné Donna Guest, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Amnesty International s'est réjouie lorsque la Malaisie a fait part, le 21 mars, de son intention de devenir partie au Statut de Rome et de reconnaître la compétence de la Cour pénale internationale. Dans son annonce, le ministre malaisien de la Justice, Nazri Aziz, a affirmé : "Nous faisons ainsi savoir que la Malaisie rejette les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide".
Quand le Conseil de sécurité des Nations unies a saisi la CPI de la situation au Darfour en 2005, il a exhorté tous les États à coopérer pleinement avec cette instance. Même si la Malaisie n'est pas encore partie au Statut de Rome de la CPI, Amnesty International estime que les autorités doivent arrêter Omar el Béchir s'il arrive dans ce pays.
"L'invitation de la Malaisie à Omar el Béchir est en totale contradiction avec sa décision de rejoindre la CPI, a ajouté Donna Guest. Au lieu d'accueillir des personnes recherchées par la CPI, la Malaisie doit réaffirmer son engagement en faveur de la justice".
* La veille, les autorités malaisiennes ont annoncé qu'Omar el Béchir participerait au Langkawi International Dialogue, un forum économique organisé en Malaisie du 19 au 21 juin 2011.
Malaisie.mp3 (364.21 Ko)