La milice Suweihli – qui est basée à Misratah mais compte des membres à Tripoli et ailleurs dans le pays – s'est saisie de ces hommes alors qu'ils étaient, semble-t-il, en train de filmer des séquences vidéo dans la capitale. Elle accuse les deux Britanniques d'être entrés dans le pays sans visa.
"Le maintien en détention de ces journalistes est illégal et arbitraire, et leurs geôliers au sein de la milice Suweihli doivent soit les relâcher immédiatement, soit les remettre aux autorités centrales du pays", a expliqué Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International. "S'ils sont uniquement privés de liberté pour avoir enfreint la règlementation relative aux visas, les autorités centrales doivent les remettre en liberté."
Les familles de ces journalistes britanniques ont confié à Amnesty International qu'elles sont inquiètes pour la sécurité et le bien-être des deux hommes. Les autorités britanniques les ont informées que des membres du personnel de l'ambassade britannique à Tripoli avaient rendu visite aux journalistes à au moins deux reprises et que ceux-ci étaient en bonne santé mais très fatigués.
Un représentant du ministère libyen de l'Intérieur a confirmé que Nicholas Davies-Jones et Gareth Montgomery-Johnson étaient aux mains de la milice Suweihli. Il a déclaré que cette milice "agit hors du cadre de la loi et n'est pas placée sous le commandement des autorités", et que les dirigeants de celle-ci avaient rejeté de nombreuses requêtes concernant le transfert des captifs.
Mardi 28 février au matin, un représentant de plusieurs milices de Misratah en activité à Tripoli a confirmé que ces hommes se trouvent toujours au siège de la milice de Suweihli à Tripoli. On ignore qui sont les Libyens capturés en même temps que les journalistes britanniques, et quel sort leur a été réservé.
La détention illégale de ces journalistes s'inscrit dans des pratiques plus larges en cours en Libye, car des centaines de milices armées mènent leurs activités en dehors de tout cadre juridique, au mépris de l'appel lancé par les autorités centrales afin que les milices soient dissoutes et que leurs membres rejoignent l'armée et les forces de sécurité.
Des milliers de Libyens et des centaines d'étrangers – principalement des migrants et des réfugiés originaires d'Afrique sub-saharienne – sont actuellement privés de liberté de façon arbitraire par des milices armées qui se comportent comme si elles étaient au-dessus des lois.
D'autres sont dans des centres de détention actuellement sous le contrôle des autorités centrales, mais quasiment aucun n'a jusqu'à présent été inculpé ni traduit en justice.
"Le maintien en détention de ces journalistes est illégal et arbitraire, et leurs geôliers au sein de la milice Suweihli doivent soit les relâcher immédiatement, soit les remettre aux autorités centrales du pays", a expliqué Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International. "S'ils sont uniquement privés de liberté pour avoir enfreint la règlementation relative aux visas, les autorités centrales doivent les remettre en liberté."
Les familles de ces journalistes britanniques ont confié à Amnesty International qu'elles sont inquiètes pour la sécurité et le bien-être des deux hommes. Les autorités britanniques les ont informées que des membres du personnel de l'ambassade britannique à Tripoli avaient rendu visite aux journalistes à au moins deux reprises et que ceux-ci étaient en bonne santé mais très fatigués.
Un représentant du ministère libyen de l'Intérieur a confirmé que Nicholas Davies-Jones et Gareth Montgomery-Johnson étaient aux mains de la milice Suweihli. Il a déclaré que cette milice "agit hors du cadre de la loi et n'est pas placée sous le commandement des autorités", et que les dirigeants de celle-ci avaient rejeté de nombreuses requêtes concernant le transfert des captifs.
Mardi 28 février au matin, un représentant de plusieurs milices de Misratah en activité à Tripoli a confirmé que ces hommes se trouvent toujours au siège de la milice de Suweihli à Tripoli. On ignore qui sont les Libyens capturés en même temps que les journalistes britanniques, et quel sort leur a été réservé.
La détention illégale de ces journalistes s'inscrit dans des pratiques plus larges en cours en Libye, car des centaines de milices armées mènent leurs activités en dehors de tout cadre juridique, au mépris de l'appel lancé par les autorités centrales afin que les milices soient dissoutes et que leurs membres rejoignent l'armée et les forces de sécurité.
Des milliers de Libyens et des centaines d'étrangers – principalement des migrants et des réfugiés originaires d'Afrique sub-saharienne – sont actuellement privés de liberté de façon arbitraire par des milices armées qui se comportent comme si elles étaient au-dessus des lois.
D'autres sont dans des centres de détention actuellement sous le contrôle des autorités centrales, mais quasiment aucun n'a jusqu'à présent été inculpé ni traduit en justice.
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