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Tous les habitants de la ville de Tawargha, soit quelque 40.000 personnes, en ont été chassés par des groupes armés de Misratah qui les accusaient de soutenir le gouvernement du colonel Kadhafi. Amnesty International publie à l’occasion du deuxième anniversaire de la fin du conflit une synthèse intitulée Barred from their Home qui met en lumière le fait que les Tawarghas continuent à subir des discriminations, des enlèvements et des placements arbitraires en détention, ainsi que des menaces et des attaques de représailles de la part de milices qui agissent au mépris de la loi.
"Deux ans après le conflit, les Tawarghas et d’autres communautés déplacées attendent toujours que justice leur soit rendue et que des réparations effectives leur soient accordées pour les violences subies. Ils sont encore nombreux à souffrir de discriminations et à vivre dans des camps qui manquent de moyens, sans aucune solution en vue", a indiqué Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
"Deux ans après le conflit, les Tawarghas et d’autres communautés déplacées attendent toujours que justice leur soit rendue et que des réparations effectives leur soient accordées pour les violences subies. Ils sont encore nombreux à souffrir de discriminations et à vivre dans des camps qui manquent de moyens, sans aucune solution en vue", a indiqué Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.