Cette grâce de prisonniers est la deuxième de l’année et la quatrième sous le gouvernement issu des élections qui se sont tenues au Myanmar, ce qui porte le nombre total de prisonniers politiques remis en liberté à au moins 477. Toutefois, plus d’un millier de prisonniers politiques seraient toujours derrière les barreaux, dont beaucoup de prisonniers d’opinion. Ces mesures de grâce doivent donc se poursuivre jusqu’à ce que tous soient libérés.
"La libération de ces prisonniers politiques est un très grand pas en avant, mais les portes doivent s’ouvrir plus largement pour tous les prisonniers d’opinion encore incarcérés. Les autorités du pays doivent aller au bout de leur démarche, une bonne fois pour toutes", a déclaré Benjamin Zawacki, chercheur sur le Myanmar à Amnesty International, qui s’est déclarée préoccupée par le fait que certains prisonniers auraient été libérés sous conditions. L’organisation demande que les prisonniers libérés puissent de nouveau prendre part au processus politique et exercer pleinement leurs droits à la liberté d'expression, de réunion pacifique et d'association.
Le nombre de prisonniers politiques actuellement incarcérés au Myanmar fait débat, les chiffres avancés par le gouvernement et par certains groupes de l’opposition présentant des différences notables.
* Htay Kywe et U Gambira ont joué un rôle clé dans la "révolution de safran", en septembre 2007. U Khun Htun Oo est le président du Parti de la ligue des nationalités chans pour la démocratie (SNLD) et Min Ko Naing est l’un des leaders du groupe des Étudiants de la génération 88.
Le 16 mai 2011, le gouvernement du Myanmar a annoncé qu’il avait réduit d’un an les peines d’emprisonnement prononcées contre tous les prisonniers à travers le pays et commué toutes les condamnations à mort en détention à perpétuité. Cette mesure s’est traduite par la libération d’au moins 72 prisonniers politiques qui avaient pratiquement purgé leurs peines.
Le 12 octobre 2011, le gouvernement a relâché 241 prisonniers politiques dans le cadre d’une amnistie générale concernant 6359 détenus. Le 2 janvier 2012, toutes les peines d’emprisonnement, à l’exception des peines de détention à perpétuité, ont été réduites de manière variable selon leur durée, et toutes les condamnations à mort ont été commuées en détention à perpétuité. Au moins 34 prisonniers politiques ont été libérés.
Du 17 octobre au 4 novembre 2011, Amnesty International a fait signer une pétition pour réclamer la libération de tous les prisonniers d’opinion au Myanmar. Plus de 30750 personnes dans 77 pays du globe l’ont signée.
"La libération de ces prisonniers politiques est un très grand pas en avant, mais les portes doivent s’ouvrir plus largement pour tous les prisonniers d’opinion encore incarcérés. Les autorités du pays doivent aller au bout de leur démarche, une bonne fois pour toutes", a déclaré Benjamin Zawacki, chercheur sur le Myanmar à Amnesty International, qui s’est déclarée préoccupée par le fait que certains prisonniers auraient été libérés sous conditions. L’organisation demande que les prisonniers libérés puissent de nouveau prendre part au processus politique et exercer pleinement leurs droits à la liberté d'expression, de réunion pacifique et d'association.
Le nombre de prisonniers politiques actuellement incarcérés au Myanmar fait débat, les chiffres avancés par le gouvernement et par certains groupes de l’opposition présentant des différences notables.
* Htay Kywe et U Gambira ont joué un rôle clé dans la "révolution de safran", en septembre 2007. U Khun Htun Oo est le président du Parti de la ligue des nationalités chans pour la démocratie (SNLD) et Min Ko Naing est l’un des leaders du groupe des Étudiants de la génération 88.
Le 16 mai 2011, le gouvernement du Myanmar a annoncé qu’il avait réduit d’un an les peines d’emprisonnement prononcées contre tous les prisonniers à travers le pays et commué toutes les condamnations à mort en détention à perpétuité. Cette mesure s’est traduite par la libération d’au moins 72 prisonniers politiques qui avaient pratiquement purgé leurs peines.
Le 12 octobre 2011, le gouvernement a relâché 241 prisonniers politiques dans le cadre d’une amnistie générale concernant 6359 détenus. Le 2 janvier 2012, toutes les peines d’emprisonnement, à l’exception des peines de détention à perpétuité, ont été réduites de manière variable selon leur durée, et toutes les condamnations à mort ont été commuées en détention à perpétuité. Au moins 34 prisonniers politiques ont été libérés.
Du 17 octobre au 4 novembre 2011, Amnesty International a fait signer une pétition pour réclamer la libération de tous les prisonniers d’opinion au Myanmar. Plus de 30750 personnes dans 77 pays du globe l’ont signée.
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