Cercle de l'enfer syrien.mp3 (74.69 Ko)
En proie à la terreur et à des souffrances intolérables, de nombreux civils d'Alep sont contraints de vivre dans les sous-sols pour échapper aux incessants bombardements aériens des forces gouvernementales sur les zones tenues par l'opposition, dénonce Amnesty International dans un rapport publié le 5 mai.
"Death everywhere: War crimes and human rights abuses in Aleppo" décrit les crimes de guerre et autres épouvantables atteintes aux droits humains commis quotidiennement dans la ville par les forces du régime et les groupes d'opposition armés, et conclut que certains actes du gouvernement sont constitutifs de crimes contre l'humanité.
Le rapport dresse un tableau particulièrement effroyable lié aux carnages et destructions massives provoqués par le largage par les forces gouvernementales de bombes-barils – des barils remplis d'explosifs et de fragments de métal – sur des écoles, des hôpitaux, des mosquées et des marchés bondés. Pour être en sécurité, beaucoup d'hôpitaux et d'écoles se sont installés dans des caves ou des bunkers souterrains.
"Les atrocités généralisées, en particulier les bombardements aériens incessants et implacables de quartiers civils par les forces du régime, rendent la vie des habitants d'Alep de plus en plus insupportable", a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International. Ces frappes continues et répréhensibles sur les zones résidentielles sont la marque d'une politique d'offensive délibérée et systématique contre les civils dans le cadre d'attaques qui constituent des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
"En visant délibérément et sans relâche les habitants, le gouvernement syrien met en œuvre une politique inhumaine de punition collective contre la population civile d'Alep".
Amnesty International demande à toutes les parties au conflit en Syrie de mettre un terme aux attaques délibérées contre les civils et les bâtiments ou infrastructures civils, ainsi qu'à l'utilisation dans les zones habitées d'armes explosives imprécises comme les barils d'explosifs et les mortiers.
"Death everywhere: War crimes and human rights abuses in Aleppo" décrit les crimes de guerre et autres épouvantables atteintes aux droits humains commis quotidiennement dans la ville par les forces du régime et les groupes d'opposition armés, et conclut que certains actes du gouvernement sont constitutifs de crimes contre l'humanité.
Le rapport dresse un tableau particulièrement effroyable lié aux carnages et destructions massives provoqués par le largage par les forces gouvernementales de bombes-barils – des barils remplis d'explosifs et de fragments de métal – sur des écoles, des hôpitaux, des mosquées et des marchés bondés. Pour être en sécurité, beaucoup d'hôpitaux et d'écoles se sont installés dans des caves ou des bunkers souterrains.
"Les atrocités généralisées, en particulier les bombardements aériens incessants et implacables de quartiers civils par les forces du régime, rendent la vie des habitants d'Alep de plus en plus insupportable", a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International. Ces frappes continues et répréhensibles sur les zones résidentielles sont la marque d'une politique d'offensive délibérée et systématique contre les civils dans le cadre d'attaques qui constituent des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
"En visant délibérément et sans relâche les habitants, le gouvernement syrien met en œuvre une politique inhumaine de punition collective contre la population civile d'Alep".
Amnesty International demande à toutes les parties au conflit en Syrie de mettre un terme aux attaques délibérées contre les civils et les bâtiments ou infrastructures civils, ainsi qu'à l'utilisation dans les zones habitées d'armes explosives imprécises comme les barils d'explosifs et les mortiers.