Lorsque Chen Guangcheng s'est évadé la semaine dernière, il était illégalement assigné à domicile depuis 19 mois. Sa maison était devenue une prison pour lui, sa femme et sa fille. Après son évasion, il a diffusé une vidéo dans laquelle il confirmait le traitement épouvantable que lui et ses proches avaient subi pendant plusieurs mois.
La promesse faite à Chen Guangcheng selon laquelle il pourra mener une vie normale s'il reste en Chine doit être considérée avec une extrême prudence, a déclaré Amnesty International alors que cet homme et sa famille passaient leur première journée ensemble dans un hôpital de Pékin, au milieu de membres des forces de sécurité.
"On ne sait pas encore tout ce qui s'est passé après qu'il ait quitté l'ambassade des États-Unis, mais il n'en reste pas moins que la Chine a assuré à des représentants des autorités américaines que Chen Guangcheng pourrait mener une vie normale en Chine en toute sécurité. Alors même qu'elles faisaient ces promesses, les autorités arrêtaient certains de ses associés, et elles s'en prennent désormais à ses sympathisants. Tout cela sent la mauvaise foi", a expliqué Catherine Baber, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Le département d'État américain a confirmé mercredi 2 mai que les autorités chinoises avaient dit à Chen Guangcheng que sa femme et ses enfants seraient renvoyés dans la province du Shandong s'il restait sous la protection diplomatique des États-Unis.
"D'après certaines sources, les autorités ont encerclé mercredi 2 mai le domicile de Zeng Jinyan, militante et sympathisante de Chen Guangcheng. He Peirong, amie de Chen Guangcheng, serait incarcérée chez elle depuis qu'elle l'a aidé à s'échapper alors qu'il était illégalement assigné à domicile", a signalé Catherine Baber.
"C'est une situation sans précédent, que nous suivrons de près afin de voir comment elle évolue dans les semaines et les mois à venir."
La promesse faite à Chen Guangcheng selon laquelle il pourra mener une vie normale s'il reste en Chine doit être considérée avec une extrême prudence, a déclaré Amnesty International alors que cet homme et sa famille passaient leur première journée ensemble dans un hôpital de Pékin, au milieu de membres des forces de sécurité.
"On ne sait pas encore tout ce qui s'est passé après qu'il ait quitté l'ambassade des États-Unis, mais il n'en reste pas moins que la Chine a assuré à des représentants des autorités américaines que Chen Guangcheng pourrait mener une vie normale en Chine en toute sécurité. Alors même qu'elles faisaient ces promesses, les autorités arrêtaient certains de ses associés, et elles s'en prennent désormais à ses sympathisants. Tout cela sent la mauvaise foi", a expliqué Catherine Baber, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Le département d'État américain a confirmé mercredi 2 mai que les autorités chinoises avaient dit à Chen Guangcheng que sa femme et ses enfants seraient renvoyés dans la province du Shandong s'il restait sous la protection diplomatique des États-Unis.
"D'après certaines sources, les autorités ont encerclé mercredi 2 mai le domicile de Zeng Jinyan, militante et sympathisante de Chen Guangcheng. He Peirong, amie de Chen Guangcheng, serait incarcérée chez elle depuis qu'elle l'a aidé à s'échapper alors qu'il était illégalement assigné à domicile", a signalé Catherine Baber.
"C'est une situation sans précédent, que nous suivrons de près afin de voir comment elle évolue dans les semaines et les mois à venir."
Chen_Guangcheng.mp3 (531.96 Ko)