D’après la banque africaine de développement, l’Afrique a connu une croissance de 4,5% en 2010 et prévoit 5,2% en 2011. Mais l’Afrique, reste un continent très pauvre touché par la misère, les épidémies et les conflits.
L’Afrique doit réduire sa dépendance aux aides publiques internationales et trouver de nouvelles sources de financement. Une porte de sortie s’est ouverte avec la FAO (Food and Agriculture Organization), ou Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, qui préconise une agriculture intelligente face au changement climatique. Car il faut avoir conscience que l’agriculture classique africaine - qui inclut, dans une acception large, les productions végétales, la transformation agroalimentaire, l’élevage, la pêche et l’exploitation forestière – fait vivre plus de 60% de la population. C'est le pivot de l'économie puisqu’elle représente plus de 30% de la richesse nationale mesurée par le produit intérieur brut (PIB) dans bon nombre de pays africains subsahariens.
L’agriculture intelligente a pour but de produire plus de nourriture, faciliter l'écoulement des produits agricoles auprès des consommateurs, permettre aux agriculteurs de moins subir les perturbations climatiques telles que les inondations et les sécheresses. Mais aussi améliorer l'utilisation des ressources naturelles comme l'eau, les terres et forêts, les nutriments du sol et les ressources génétiques. Tout en produisant moins de déchets, et en réduisant l’impact sur l’environnement qu’à la production agricole. Cette nouvelle méthode est une niche économique, mais elle demande "une transformation majeure de l'agriculture" comme le précise Alexander Mueller, sous-directeur général de la FAO.
Cependant, comme tous changements en plus de modifier les mentalités et les habitudes, il y a un coût. D’après le rapport de la FAO, les estimations de la Banque mondiale relatives au coût annuel de l'adaptation de l'agriculture des pays en développement au changement climatique serait de 2,5 à 2,6 milliards de dollars par an entre 2010 et 2050. Quant aux estimations de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) relatives aux investissements et flux financiers supplémentaires requis dans les pays en développement pour l'atténuation dans le secteur agricole, elles seraient 14 milliards de dollars par an d'ici à 2030.
L’Afrique doit réduire sa dépendance aux aides publiques internationales et trouver de nouvelles sources de financement. Une porte de sortie s’est ouverte avec la FAO (Food and Agriculture Organization), ou Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, qui préconise une agriculture intelligente face au changement climatique. Car il faut avoir conscience que l’agriculture classique africaine - qui inclut, dans une acception large, les productions végétales, la transformation agroalimentaire, l’élevage, la pêche et l’exploitation forestière – fait vivre plus de 60% de la population. C'est le pivot de l'économie puisqu’elle représente plus de 30% de la richesse nationale mesurée par le produit intérieur brut (PIB) dans bon nombre de pays africains subsahariens.
L’agriculture intelligente a pour but de produire plus de nourriture, faciliter l'écoulement des produits agricoles auprès des consommateurs, permettre aux agriculteurs de moins subir les perturbations climatiques telles que les inondations et les sécheresses. Mais aussi améliorer l'utilisation des ressources naturelles comme l'eau, les terres et forêts, les nutriments du sol et les ressources génétiques. Tout en produisant moins de déchets, et en réduisant l’impact sur l’environnement qu’à la production agricole. Cette nouvelle méthode est une niche économique, mais elle demande "une transformation majeure de l'agriculture" comme le précise Alexander Mueller, sous-directeur général de la FAO.
Cependant, comme tous changements en plus de modifier les mentalités et les habitudes, il y a un coût. D’après le rapport de la FAO, les estimations de la Banque mondiale relatives au coût annuel de l'adaptation de l'agriculture des pays en développement au changement climatique serait de 2,5 à 2,6 milliards de dollars par an entre 2010 et 2050. Quant aux estimations de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) relatives aux investissements et flux financiers supplémentaires requis dans les pays en développement pour l'atténuation dans le secteur agricole, elles seraient 14 milliards de dollars par an d'ici à 2030.