Indonésie: fustigation dans la province d'Aceh
Le gouvernement indonésien doit mettre un terme au recours à la fustigation à titre de châtiment et abroger les règlements qui l'autorisent dans la province d'Aceh, a déclaré Amnesty International lundi 23 mai alors qu'au moins 21 personnes ont été fustigées en public depuis le 12 mai.
Dans la ville de Langsa, 14 hommes ont été fustigés devant la mosquée Darul Falah le 19 mai et sept autres l'avaient été la semaine précédente.
Ces 21 personnes ont été déclarées coupables d'avoir violé un règlement (qanun) interdisant les jeux d'argent dans la province d'Aceh et ont reçu chacune six coups de fouet, sous les yeux de centaines de personnes.
"Les autorités de la province d'Aceh ont, semble-t-il, de plus en plus recours à la fustigation en public, et ce en violation du droit international", a indiqué Sam Zarifi, directeur du programme Asie et Pacifique d'Amnesty International.
Dans la ville de Langsa, 14 hommes ont été fustigés devant la mosquée Darul Falah le 19 mai et sept autres l'avaient été la semaine précédente.
Ces 21 personnes ont été déclarées coupables d'avoir violé un règlement (qanun) interdisant les jeux d'argent dans la province d'Aceh et ont reçu chacune six coups de fouet, sous les yeux de centaines de personnes.
"Les autorités de la province d'Aceh ont, semble-t-il, de plus en plus recours à la fustigation en public, et ce en violation du droit international", a indiqué Sam Zarifi, directeur du programme Asie et Pacifique d'Amnesty International.
Jamaïque: homicides perpétrés lors d'opérations contre les bandes armées
Les autorités jamaïcaines doivent traduire en justice les responsables de violations des droits humains, dont les homicides dont ont été victimes 74 personnes il y a un an lors d'une opération visant à arrêter le chef présumé d'une bande armée à Kingston, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public lundi 23 mai.
Malgré quelques mesures positives, les autorités n'ont pas engagé de réelles poursuites contre les auteurs du massacre perpétré lors de l'opération visant à arrêter Christopher Coke, qui a finalement été extradé vers les États-Unis pour y être jugé pour trafic d'armes et de drogue.
"Une commission d'enquête indépendante doit être créée pour que les violations des droits humains commise à Tivoli l'an passé sous l'état d'urgence ne restent pas impunies, contrairement à ce qui s'est trop souvent passé en Jamaïque", a déclaré Chiara Liguori, spécialiste de la Jamaïque à Amnesty International.
Malgré quelques mesures positives, les autorités n'ont pas engagé de réelles poursuites contre les auteurs du massacre perpétré lors de l'opération visant à arrêter Christopher Coke, qui a finalement été extradé vers les États-Unis pour y être jugé pour trafic d'armes et de drogue.
"Une commission d'enquête indépendante doit être créée pour que les violations des droits humains commise à Tivoli l'an passé sous l'état d'urgence ne restent pas impunies, contrairement à ce qui s'est trop souvent passé en Jamaïque", a déclaré Chiara Liguori, spécialiste de la Jamaïque à Amnesty International.
Mexique: la découverte de migrants révèle des conditions effroyables
La découverte de plus de 500 migrants en situation irrégulière auxquels des passeurs faisaient traverser clandestinement le Mexique dans des conditions sordides illustre l'absence de protection adéquate pour les milliers de personnes passant par le pays dans ces conditions chaque année, a déclaré Amnesty International mercredi 18 mai.
La police du Chiapas, dans le sud du Mexique, a intercepté mardi 17 mai deux camions transportant 513 migrants, dont 32 femmes et quatre enfants, originaires d'Amérique centrale, des Caraïbes et d'Asie, entassés dans les remorques.
Le bureau du procureur de l'État a annoncé dans le cadre de cette affaire l'arrestation de six individus, notamment les chauffeurs, soupçonnés d'être des passeurs clandestins.
"Si c'est une bonne nouvelle que les autorités mexicaines aient intercepté ces camions et qu'une enquête soit en cours, les conditions épouvantables endurées par ces migrants mettent en évidence la vulnérabilité de dizaines de milliers de migrants en situation irrégulière passant par le Mexique chaque année", a déclaré Susan Lee, directrice du programme Amérique d'Amnesty International.
La police du Chiapas, dans le sud du Mexique, a intercepté mardi 17 mai deux camions transportant 513 migrants, dont 32 femmes et quatre enfants, originaires d'Amérique centrale, des Caraïbes et d'Asie, entassés dans les remorques.
Le bureau du procureur de l'État a annoncé dans le cadre de cette affaire l'arrestation de six individus, notamment les chauffeurs, soupçonnés d'être des passeurs clandestins.
"Si c'est une bonne nouvelle que les autorités mexicaines aient intercepté ces camions et qu'une enquête soit en cours, les conditions épouvantables endurées par ces migrants mettent en évidence la vulnérabilité de dizaines de milliers de migrants en situation irrégulière passant par le Mexique chaque année", a déclaré Susan Lee, directrice du programme Amérique d'Amnesty International.