Viêt-Nam: Les autorités doivent libérer Nguyen Dan Qu
La police vietnamienne de Dalat (c) Fabrice Romea
Amnesty International demande la libération immédiate du médecin Nguyen Dan Que, militant politique et défenseur des droits humains qui a été arrêté samedi 26 février par le service d'enquête de la police de Ho Chi Minh-Ville.
Selon un média officiel, les autorités vietnamiennes ont indiqué que cet homme avait été pris "en flagrant délit de détention et de distribution de documents" appelant au renversement du gouvernement. La police a saisi les documents en question ainsi qu'un ordinateur à son domicile. L'article 79 de la section du Code pénal de 1999 relative à la sécurité nationale prévoit entre cinq ans d'emprisonnement et la réclusion à perpétuité, voire la peine de mort, pour "renversement" de l'État.
Selon un média officiel, les autorités vietnamiennes ont indiqué que cet homme avait été pris "en flagrant délit de détention et de distribution de documents" appelant au renversement du gouvernement. La police a saisi les documents en question ainsi qu'un ordinateur à son domicile. L'article 79 de la section du Code pénal de 1999 relative à la sécurité nationale prévoit entre cinq ans d'emprisonnement et la réclusion à perpétuité, voire la peine de mort, pour "renversement" de l'État.
Inde: Le projet d'aciérie en Orissa
Une paysanne (c) Cyril Drouot
Quelque 2 000 paysans indiens pourraient perdre leurs moyens de subsistance le mois prochain si un projet de complexe sidérurgique de 8,5 milliards d'euro porté par le géant de l'acier sud-coréen Posco est mené à terme, a averti Amnesty International lundi 28 février.
Les autorités indiennes ont accordé à Posco l'autorisation conditionnelle d'implanter une usine sidérurgique et une installation portuaire sur environ 4 000 hectares de terrain dans le district côtier de Jagatsinghpur, dans l'État d'Orissa, dans l'est de l'Inde. La région englobe des terres dont les paysans locaux dépendent pour vivre et sur lesquelles ils pourraient avoir des droits au titre des lois indiennes.
Les autorités indiennes ont accordé à Posco l'autorisation conditionnelle d'implanter une usine sidérurgique et une installation portuaire sur environ 4 000 hectares de terrain dans le district côtier de Jagatsinghpur, dans l'État d'Orissa, dans l'est de l'Inde. La région englobe des terres dont les paysans locaux dépendent pour vivre et sur lesquelles ils pourraient avoir des droits au titre des lois indiennes.
Oman: Maîtriser ses forces de sécurité pour éviter d'autres morts
La police montée d'Oman (c) Kuwaitswimming
Amnesty International a appelé les autorités d'Oman à maîtriser leurs forces de sécurité après qu'au moins deux personnes, selon les informations recueillies, ont été tuées lorsque la police a tiré des balles en caoutchouc et projeté du gaz lacrymogène sur des manifestants anti-gouvernementaux.
L'organisation a lancé cet appel quand une autre manifestation a débuté dans la ville de Sohar (nord du pays) lundi 28 février pour réclamer plus d'emplois, la fin de la corruption et la révocation de certains représentants de l'État. Des personnes ont également manifesté à Salalah, dans le sud.
L'organisation a lancé cet appel quand une autre manifestation a débuté dans la ville de Sohar (nord du pays) lundi 28 février pour réclamer plus d'emplois, la fin de la corruption et la révocation de certains représentants de l'État. Des personnes ont également manifesté à Salalah, dans le sud.
Côte d'Ivoire: Des dizaines de milliers de personnes en danger
Force International à Abijan Photo (c) Clément Guillaume
Amnesty International exhorte les autorités de Côte d'Ivoire à protéger la population alors que des dizaines de milliers de personnes ont été contraintes de fuir les affrontements violents qui se sont intensifiés dans le pays.
Depuis plusieurs jours, des commandos armés et des membres des forces de sécurité loyales au président sortant Laurent Gbagbo s'affrontent dans la ville d'Abidjan, faisant de nombreux morts. "La crise humanitaire en Côte d'Ivoire est exacerbée par les dizaines de milliers de personnes qui fuient des quartiers d'Abidjan et qui ont un besoin immédiat de protection et d'assistance", a précisé Véronique Aubert, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.
Depuis plusieurs jours, des commandos armés et des membres des forces de sécurité loyales au président sortant Laurent Gbagbo s'affrontent dans la ville d'Abidjan, faisant de nombreux morts. "La crise humanitaire en Côte d'Ivoire est exacerbée par les dizaines de milliers de personnes qui fuient des quartiers d'Abidjan et qui ont un besoin immédiat de protection et d'assistance", a précisé Véronique Aubert, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.
Coalition: Contrôlez les armes
Essais d'arme (c) Entrega Fusil Galil
Les militants de la campagne Contrôlez les armes ont demandé lundi 28 février aux gouvernements rassemblés aux Nations unies de veiller à ce qu'aucune arme ni munition ne soit vendue à des auteurs de violations des droits humains. Cet appel intervient alors que les délégués se réunissent pour reprendre les négociations sur le Traité sur le commerce des armes, un instrument juridiquement contraignant visant à réglementer le commerce international des armes. "Les événements en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où des manifestants pacifiques ont été tués ou blessés, rappellent à quel point il est urgent d'instaurer des contrôles rigoureux sur une vaste palette d'armes susceptibles de servir à blesser des citoyens innocents. Les gouvernements des pays producteurs d'armes doivent comprendre que les gens n'accepteront plus cette foire d'empoigne qui consiste à vendre des armes à des dirigeants qui ne répugnent aucunement à les retourner contre leurs propres citoyens", a indiqué Salah Abdellaoui d'Amnesty International.
Inde: Un tireur présumé des attentats de Mumbai est traduit en justice
Old Taj Hotel Mumbai (c) Milzee
Amnesty International se réjouit que la condamnation d'Ajmal Kasab, le seul tireur pakistanais capturé parmi les auteurs des attentats terroristes multiples qui ont eu lieu à Mumbai le 26 novembre 2008, contribue à rendre justice aux victimes de ces attaques. La haute cour de Mumbai a confirmé sa condamnation le 21 février 2011.
Les attentats de Mumbai, commis par au moins dix tireurs et visant dix lieux différents, qui ont duré 60 heures et fait 166 morts (dont 28 ressortissants étrangers originaires de dix pays) et des centaines de blessés, ont été largement condamnés en Inde et dans le reste du monde.
Les attentats de Mumbai, commis par au moins dix tireurs et visant dix lieux différents, qui ont duré 60 heures et fait 166 morts (dont 28 ressortissants étrangers originaires de dix pays) et des centaines de blessés, ont été largement condamnés en Inde et dans le reste du monde.