Soudan: Mettre un terme à la répression des manifestations
Amnesty International a demandé au gouvernement soudanais de cesser de réprimer la liberté d’expression, après l’arrestation d’au moins 70 personnes lors de manifestations inspirées par les mouvements de protestation en Tunisie, en Égypte et au Yémen.
Un étudiant serait mort, des dizaines de personnes ont été blessées et plus de 70 autres appréhendées après que des policiers antiémeutes armés et des membres des services de sécurité aient utilisé des matraques et du gaz lacrymogène pour disperser les manifestations de dimanche 30 janvier à Khartoum et à Omdurman.
"Le gouvernement doit immédiatement ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur les circonstances entourant la mort de Mohammed Abdelrahman, un étudiant qui avait pris part à la manifestation et qui a succombé à ses blessures à l’hôpital d’Omdurman", a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.
Géorgie: Respecter les normes internationales en matière d’expulsions
Amnesty International est préoccupée par la non-conformité de certaines des expulsions qui ont eu lieu à Tbilissi entre le 20 et le 24 janvier avec les normes internationales. L’organisation regrette en particulier que les autorités n’aient pas prévenu suffisamment à l’avance les personnes expulsées, qu’elles n’aient pas veillé à ce que toutes ces personnes bénéficient d’une aide financière avant leur expulsion, et qu’elles n’aient pas permis aux observateurs d’entrer librement en contact avec elles. Elle est également inquiète des informations indiquant que toutes les solutions de relogement proposées aux personnes expulsées par le gouvernement ne répondent pas pleinement aux critères de logement convenable.
Amnesty International salue l’adoption en octobre 2010 des Procédures normalisées, qui réglementent les expulsions et l’attribution des logements durables, mais déplore que ces lignes directrices n’aient vraisemblablement pas été pleinement appliquées lors des récentes expulsions.
Biélorussie: Publication d'une synthèse sur l’assaut dont font l’objet les droits humains au Bélarus
Alors que va s’ouvrir le procès de membres de l’opposition au Bélarus, Amnesty International publie mercredi 2 février une synthèse décrivant les atteintes aux droits humains commises par les autorités biélorusses dans le sillage de la 4e réélection d’Alexandre Loukachenko en décembre 2010.
Le soir de l’élection, le 19 décembre, la police antiémeutes a dispersé une manifestation, arrêtant des centaines de personnes et rouant de coups nombre d’entre elles. La répression qui vise les opposants politiques et les défenseurs des droits humains se poursuit encore aujourd’hui.
Amnesty International a demandé au gouvernement soudanais de cesser de réprimer la liberté d’expression, après l’arrestation d’au moins 70 personnes lors de manifestations inspirées par les mouvements de protestation en Tunisie, en Égypte et au Yémen.
Un étudiant serait mort, des dizaines de personnes ont été blessées et plus de 70 autres appréhendées après que des policiers antiémeutes armés et des membres des services de sécurité aient utilisé des matraques et du gaz lacrymogène pour disperser les manifestations de dimanche 30 janvier à Khartoum et à Omdurman.
"Le gouvernement doit immédiatement ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur les circonstances entourant la mort de Mohammed Abdelrahman, un étudiant qui avait pris part à la manifestation et qui a succombé à ses blessures à l’hôpital d’Omdurman", a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.
Géorgie: Respecter les normes internationales en matière d’expulsions
Amnesty International est préoccupée par la non-conformité de certaines des expulsions qui ont eu lieu à Tbilissi entre le 20 et le 24 janvier avec les normes internationales. L’organisation regrette en particulier que les autorités n’aient pas prévenu suffisamment à l’avance les personnes expulsées, qu’elles n’aient pas veillé à ce que toutes ces personnes bénéficient d’une aide financière avant leur expulsion, et qu’elles n’aient pas permis aux observateurs d’entrer librement en contact avec elles. Elle est également inquiète des informations indiquant que toutes les solutions de relogement proposées aux personnes expulsées par le gouvernement ne répondent pas pleinement aux critères de logement convenable.
Amnesty International salue l’adoption en octobre 2010 des Procédures normalisées, qui réglementent les expulsions et l’attribution des logements durables, mais déplore que ces lignes directrices n’aient vraisemblablement pas été pleinement appliquées lors des récentes expulsions.
Biélorussie: Publication d'une synthèse sur l’assaut dont font l’objet les droits humains au Bélarus
Alors que va s’ouvrir le procès de membres de l’opposition au Bélarus, Amnesty International publie mercredi 2 février une synthèse décrivant les atteintes aux droits humains commises par les autorités biélorusses dans le sillage de la 4e réélection d’Alexandre Loukachenko en décembre 2010.
Le soir de l’élection, le 19 décembre, la police antiémeutes a dispersé une manifestation, arrêtant des centaines de personnes et rouant de coups nombre d’entre elles. La répression qui vise les opposants politiques et les défenseurs des droits humains se poursuit encore aujourd’hui.