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Lors de sa première conférence de presse depuis sa nomination, Katsuto Momii aurait déclaré que la pratique était courante dans tous les pays en guerre et qu’il était perplexe face au tollé international suscité par cette pratique.
Roseann Rife, directrice des recherches sur l’Asie de l’Est à Amnesty International, a commenté: "Ces propos sont une insulte aux centaines de milliers de femmes réduites en esclavage sexuel par l’armée japonaise avant et pendant la Seconde guerre mondiale. Les faits sont clairs, ces femmes ont subi de graves atteintes aux droits humains lorsqu’elles ont été réduites en esclavage sexuel. Que Katsuto Momii insinue que l’esclavage sexuel militaire est acceptable en temps de guerre n’est pas excusable. Ce n’est pas acceptable et ne le sera jamais. Il est regrettable que des personnalités publiques au Japon continuent de nier ou d’excuser la souffrance infligée à ces femmes. Celles qui ont survécu endurent toujours des problèmes de santé, l’isolement, la honte et la pauvreté, conséquences de leur asservissement. Beaucoup sont mortes sans avoir obtenu justice."
Roseann Rife, directrice des recherches sur l’Asie de l’Est à Amnesty International, a commenté: "Ces propos sont une insulte aux centaines de milliers de femmes réduites en esclavage sexuel par l’armée japonaise avant et pendant la Seconde guerre mondiale. Les faits sont clairs, ces femmes ont subi de graves atteintes aux droits humains lorsqu’elles ont été réduites en esclavage sexuel. Que Katsuto Momii insinue que l’esclavage sexuel militaire est acceptable en temps de guerre n’est pas excusable. Ce n’est pas acceptable et ne le sera jamais. Il est regrettable que des personnalités publiques au Japon continuent de nier ou d’excuser la souffrance infligée à ces femmes. Celles qui ont survécu endurent toujours des problèmes de santé, l’isolement, la honte et la pauvreté, conséquences de leur asservissement. Beaucoup sont mortes sans avoir obtenu justice."